Plus grand espace commercial de Libreville, le marché Mont-Bouët a reçu la caravane de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le 29 juillet, en campagne dans le cadre du Régime des travailleurs mobiles et indépendants (RTMI).

Romaric Ngomo Menié délivrant son message aux commerçants de Mont-Bouët, le 29 juillet 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Lancée le 25 juillet, la campagne de promotion du Régime des travailleurs mobiles et indépendants (RTMI) s’est poursuivie le 29 juillet au marché Mont-Bouët, dans le 3e arrondissement de Libreville. Comme au marché de la Peyrie, les agents de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont présenté et expliqué aux commerçants, le bien-fondé de ce nouveau régime de protection sociale. Le RTMI prend en charge les travailleurs gabonais ou étrangers n’ayant pas de bulletin de salaires. En d’autres termes, il s’agit des personnes travaillant à leur propre compte, ou regroupées en association ou coopérative. «C’est notre troisième sortie du genre. A l’heure actuelle, les chiffres importent peu en matière d’inscriptions», a affirmé le directeur des prestations techniques.

Moments d’inscription des commerçants. © Gabonreview

«Le plus important pour nous est la campagne et les mécanismes mis en place, le message envoyé aux commerçants et tous ceux travaillant dans le marché : leur prise en charge par le nouveau régime mis en place par l’Etat et géré par la CNSS», a poursuivi Romaric Ngomo Menié. «Le message porté aujourd’hui est que tous ceux contribuant à  l’économie nationale doivent être couverts et pris en charge», a-t-il insisté.

A travers ce nouveau régime de protection sociale, la CNSS entend répondre à trois questions post vie active : Comment se loger ? Comment se nourrir ? Comment se vêtir ? «Et nous estimons que le pacte social proposé aux commerçants est une réponse sociale et concrète à ces préoccupations», a affirmé Romaric Ngomo Menié.

Aux sceptiques, le responsable de la CNSS a assuré que son administration jouissait d’une expérience certaine. «Il est vrai que beaucoup d’expériences passées sont sources d’hésitation mais je tiens à rassurer les assurés et futurs assurés que la CNSS jouit d’une expérience de plus de 50 ans. Nous exerçons dans la sécurité sociale depuis 1964», a rappelé le directeur des prestations techniques à la CNSS.

Commerçants, artisans, artistes, sportifs, éleveurs, ministres du culte, plombiers, mécaniciens, dockers, laveurs de voitures, transporteurs, pêcheurs, jardiniers…ont ainsi été invités à s’inscrire auprès des services de la CNSS, de manière collective ou individuelle. «Nous invitons donc les commerçants à nous confier leurs ressources afin qu’en retour, nous nous occupions d’eux lorsqu’ils n’en auront plus les moyens», a affirmé Romaric Ngomo Menié.

Cette semaine, la caravane de la CNSS devrait sillonner les autres principaux marchés de Libreville, et des communes d’Owendo et Akanda.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. L' Illettré du Littré dit :

    Après celles des fonctionnaires, les voila qui s’en vont faire les poches aux pauvres mamans des marchés.

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