RSE : L’engagement d’Olam dans la Ngounié

De la santé à l’éducation, en passant par l’adduction en eau, l’agro-industriel entend bien honorer ses engagements dans le cadre du contrat social la liant aux populations de cette province dans laquelle il est implanté.

Dans le cadre de ses activités dans la province de la Ngounié, Olam met un point d’honneur sur la question de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE). D’où un certain nombre de réalisations et initiatives menées en concertation avec les populations vivant dans les zones impactées par l’activité de la société.

L’une des dernières initiatives en date est une caravane médicale, au bénéfice des villages du lot 1, à une trentaine de kilomètres de Mouila. Lancé il y a trois semaines, cette initiative a déjà impacté cinq des huit villages dans cette zone. «Dans le cadre de nos activités, nous avons un contrat social, un cahier de charges signé entre Olam et les populations», a expliqué le communicateur social Olam Palm Mouila, le 18 janvier au village Mboukou.

«Nous avons ainsi certains points retenus par les populations d’un commun accord, avec Olam, parmi lesquels les visites médicales. Nous devons donc pallier certains problèmes de santé dans les villages car, dans les plantations, nous employons les ¾ des habitants des différents villages», a poursuivi Dieudonné Akessa.

Une initiative motivée par le fait que tous les villageois du lot 1 ne sont pas logés à la même enseigne en matière de santé. En effet, si les employés d’Olam dans cette zone sont traités dans les dispensaires sur site de la société, ce n’est pas le cas de l’ensemble des villageois. Les plus démunis éprouvant toutes les peines du monde à rallier les structures de santé au niveau de Mouila.

«C’est la raison pour laquelle nous organisons cette caravane de santé permettant aux plus démunis de bénéficier gratuitement de certains soins et consultations», a révélé Dieudonné Akessa, «Nous avons certaines pathologies traitées prioritairement, nous avons des examens de palu qui se font. Et si des cas sont détectés pendant ces consultations, ces derniers sont traités sur le champ. En dehors du palu, nos efforts se concentrent également sur la toux, la fièvre, les maux de tête…», a ajouté le responsable d’Olam.

Dans cette opération, Olam s’est également entourée de partenaires. «Nous avons fait intervenir l’expertise extérieure avec la présence, ici, d’un des médecins du centre hospitalier de Fougamou. Nous bénéficions également de l’expertise de la Croix rouge», a renchéri Dieudonné Akessa. Ce dernier n’a pas manqué de souligné l’adhésion des villageois à cette initiative avec une moyenne de 40 à 50 malades traités par village.

Au-delà de cet aspect, la société accorde également une place de choix au volet éducation, toujours dans le cadre de ce contrat social. Elle construit actuellement au village Guiamba, une école maternelle, en plus d’avoir réfectionné l’école existante, en 2013. «Nous avons également dans le cadre du volet social, doté cette école de tables-bancs, du pré-primaire au primaire, en passant par le pré-scolaire», a déclaré Dieudonné Akesssa.

Le même type d’investissement a été réalisé au niveau du lot 3, où les populations du lot 3 ont demandé, dans le cadre de la construction d’une école pré-scolaire, la construction d’un logement de l’enseignant qui sera livré dans quelques semaines. Dans le village de Mbadi, à 30 km de Mouila, c’est des logements et bâtiments administratifs qui ont été «offerts» au directeur d’école, à un enseignant et à l’infirmier du village.

«Ces réalisations visent à améliorer les conditions de vie des populations», a indiqué Dieudonné Akesssa, soulignant que l’objectif d’Olam est essentiellement axé sur l’éducation, la santé, l’éclairage et l’adduction en eau, avec le forage de plusieurs pompes hydrauliques.