Confrontées depuis plusieurs années à des difficultés liées à l’état de leurs infrastructures routières, les autorités gabonaises sont en discussion avec le gouvernement marocain pour obtenir de lui son expertise dans la construction et la gestion des routes, en particulier.

Au village Assiami, une dangereuse érosion a complètement détérioré la voie (mai 2017). © Gabonreview

 

Un mois après la dernière coupure de la Route nationale 1 (RN1) au niveau de Nkoltang, à 30 km de Libreville, et au moment où l’échangeur de Nzeng-Ayong est sous la menace d’un effondrement en raison d’une grave érosion, les autorités gabonaises semblent davantage préoccupées par l’état des infrastructures routières. Jean-Pierre Oyiba a initié ces dernières semaines des échanges avec les partenaires habituels du Gabon en vue de bénéficier de leur soutien dans la gestion de ces infrastructures. Le Maroc apparaît pour le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire comme un des meilleurs du domaine sur le continent.

Aussi, le membre du gouvernement a devisé, lundi 18 décembre, avec Mohamed Najib Boulif, le secrétaire d’Etat marocain chargé des Transports. Il s’est agi de solliciter l’expertise du royaume chérifien dans le cadre de la gestion des infrastructures routières et immobilières, rapporte Lenouveaugabon.com. «Le Gabon entend s’appuyer sur l’expérience marocaine dans ce domaine pour se doter d’un réseau routier assez performant, dans des délais aussi raisonnables», a indiqué Jean-Pierre Oyiba au terme de son échange avec le représentant du gouvernement marocain à Rabat.

Si Mohamed Najib Boulif a dit la disposition du Maroc à permettre au Gabon de bénéficier de toute son expertise, y compris «dans le cadre de la formation des ressources humaines», il a convenu avec son interlocuteur de la prochaine création d’une commission technique chargée d’examiner et d’évaluer la faisabilité et le coût de chacun des projets retenus dans le cadre de cette nouvelle coopération. Cette commission, annonce la chancellerie gabonaise à Rabat, devrait être mise sur pied dans les prochains jours, en vue du démarrage des travaux au Gabon au début de l’année 2018.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    L’expertise marocaine en milieu tropical humide est évidente après que l’on eu mouillé sa barbe…
    Sinon les déserts gabonais seraient …

    Ce n’est pas d’expertise dont nous avons besoin mais de partenaires sérieux donc chers à court terme et économiques à long terme…

    Les routes façons façon tout le monde peut les construire.

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