Des travaux de traitement des bourbiers et des nids de poules ont été lancés ces derniers jours sur la Route nationale 1 (RN1), précisément sur le tronçon Ntoum-Pont Agoula. Le ministre d’Etat en charge des Travaux publics est allé constater leur effectivité, mercredi 28 mars.

Jean-Pierre Oyiba sur les chantiers de la Nationale 1, le 28 mars 2018. © Gabonreview

 

Ces dernières années, et davantage lors des saisons de pluies, la Route nationale 1 n’a cessé de subir des dégradations. Si sa réhabilitation a plusieurs fois été annoncée avant de se heurter à des difficultés de divers ordres, au ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire on veut remettre les choses à l’endroit. Mais pour l’heure, il s’agit de parer à l’urgence, en réglant la question des bourbiers et des nids de poules qui, pour Jean-Pierre Oyiba, constituent «un calvaire pour les usagers».

Les travaux de traitement ont démarré sur la Nationale 1. © Gabonreview

Pour ce faire, le ministre d’Etat a instruit, il y a deux semaines, les services techniques de la direction générale de l’Entretien routier et aérodromes (DGERA) et l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) d’évaluer le niveau de dégradation de l’axe routier PK27 (Nkok)-PK80 (Kango). Une étude qui a montré que le tronçon Ntoum-Pont Agoula était le plus dégradé de la RN1. Ce mercredi 28 mars, le ministre d’Etat en charge des Travaux publics est allé voir sur place l’effectivité des travaux de traitement des bourbiers lancés le 23 mars. Des travaux qui ont été confiés aux techniciens des Travaux publics (TP) et à l’ANGTI qui, faute d’engins, les a délégués au Génie militaire.

Pour Jean-Pierre Oyiba, qui ne nie pas «l’importance économique» de la RN1, les deux structures travailleront notamment au «traitement des points noirs sur ce linéaire hautement stratégique», conformément aux instructions du président de la République «qui veut qu’on arrête le calvaire que subissent les usagers de cette route».

Selon Pierre Anicet Mbadinga, chef de service central des routes et aérodromes, les travaux entrepris ces derniers jours à 67 kilomètres de Libreville consistent à racler «le chapelet de nids de poules de grandes dimension» et de décaper les bas-côtés de la route. Pour l’heure, ces travaux visent un seul objectif : améliorer la circulation des véhicules. Les travaux de revêtement ne sont pas compris dans le cahier des charges de la DGERA et l’ANGTI. La grande réhabilitation de la RN1 devrait bientôt reprendre selon Jean-Pierre Oyiba.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Bibouboua dit :

    Des annonces,toujours des annonces. Mais sur cette route,toujours le même calvaire depuis des années…!

  2. Gabomama dit :

    Trop trop trop trop d’annonces. Comment ces gens peuvent montrer autant de cynisme et de mépris envers la situation de leur pays et la souffrance de leur compatriotes? Vous venez de dénié au peuple sa souveraineté de façon criminelle, si réellement vous voulez travailler pourquoi pas le faire maintenant dans le silence après abusé de la crédulité du peuple, par vitre émergence, vos fausses promesses, vos maquettes. Si ça marché au début en 2009, aujourd’hui vous en avez tellement fait que nous ne sommes pas du dupe. Vos annonces sont systématiquement pris pour des mensonges et ça ne produit plus aucun espoir bien au contraire ça donne le sentiment que vous n’allez jamais changé en devant plus humains, plus respectueux et plus loyal envers la nation. Vous avez vendu l’honneur et la honte au Chien. Non, politique ce n’est pas se permettre tous les excès de tromperies et l’immortalité. Ce que vous voulez nous faire croire au Gabon.

  3. Alex dit :

    Pitié. Quelle honte. Nous sommes sur la nationale 1. La nervure du gabon. Pourquoi c’est si difficile de l’avoir bien bitumée ? Avec peu ou les mêmes moyens nos voisins ont réglé la question des infrastructures routières et sont passés à autre chose. Ne fusse que Libreville-Ntoum, Franchement!

  4. Ndong dit :

    Du foutage de gueules, voici ce que vous faites, quelle honte! Mon Dieu, le Gabon devient vraiment du n’importe quoi.

    • KIEM dit :

      Mon frère Ndong, tu as raison, du vrai foutage de gueule, il y a des ingénieurs dans ce département ministériel, et tous doivent savoir que pour qu’une route pérenne, quel que soit le lieu (Afrique, Europe …), il faut un bon assainissement, l’ennemi de la route c’est l’eau,d’où les protocoles des essais Proctor pratiqués dans la construction routière.

  5. AIRBORNE dit :

    Et voila un ministre qui d’abord ne prend jamais la route pour aller dans sa province le haut ogooue, il prend l’avion et ses vehicules par train, il envoi faire une etude pour racler les nids de poules et decaper la voie, et par de financement et les dettes non payees aupres des societes de la place, depeche le genie militaire qui ira bacle le travail sans une prime a ses vaillants soldats. Vraiment de l’amateurisme, ou est passe le Fond d’Entretien Rou tier mis en place par OBO

  6. Koumbanou dit :

    On est sur la bonne route (si j’ose dire), enfin notre ministre en a (ENFIN !) assez des bourbiers et des nids de poules !
    Lueur d’espoir, parce que jusqu’à présent ça lui plaisait bien 🙂
    il y avait donc 1 Gabonais dans le pays qui se satisfaisait de la situation et c’était notre ministre des T.P. ! Certainement qu’il croyait qu’il était chargé de faire des châteaux de sable ! 🙂
    Espérons qu’avant que la sénilité le frappe qu’il comprenne que la
    Nationale 1 et beaucoup d’autres sont à réparer.

  7. OSSAMI dit :

    Quand on a un gouvernement de la parole et non des actions comme celui des émergents, le résultat des courses est celui là.
    Pour bien faire l’évaluation de nos pistes d’éléphants, mon petit frère Oyiba devra prendre son 4×4 pour aller à Massuku par la route en passant par Kango, Bifoun, NDjolé,Makokou, Okondja et Massuku (Franceville) en passant par la piste Adjoko et non par Akiéni.Une fois qu’il aura atteint Massuku chez lui par voie routière, je suis sûr qu’il aura fait une bonne évaluation du boulot que son ministère doit enteprendre.
    Faire autrement c’est se moquer de nous.

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