Les 9 pays d’Afrique centrale membre du Partenariat pour un monde sans paludisme se retrouveront à Libreville du 10 au 13 septembre prochain afin de réfléchir aux voies et moyens de mieux financer la lutte contre cette endémie.

© planet-wissen.de
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C’est pour répondre à la problématique du financement de la lutte contre le paludisme en Afrique centrale que les pays membres du réseau Roll back Malaria (faire reculer le paludisme, en français) se sont donné rendez-vous à Libreville du 10 au 13 septembre prochain. Il s’agira d’évaluer l’impact des politiques nationales dans ce combat, étant entendu que l’objectif ultime est de parvenir à une baisse substantielle de 75% de cas et près de zéro décès attribuable à cette maladie endémique.

Pendant 3 jours, les 9 États (Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, RDC, RCA, Sao Tomé et Tchad) du réseau des partenaires pour l’Afrique centrale examineront les stratégies et mécanismes à adopter pour la mobilisation des fonds conséquents au regard des faibles résultats enregistrés dans la sous-région. «La bataille contre cette maladie en Afrique centrale connaît des moments critiques quant à son financement pour arriver au contrôle vrai du paludisme. Pour atteindre cet objectif, il faut des financements conséquents», souligne le responsable de l’organisation, Joachim Lubiba.

Selon les participants, cette rencontre, qui intervient dans le cadre de la 11e réunion annuelle de revue et de planification du programme Roll back Malaria, permettra d’évaluer l’efficacité des politiques nationales en lien avec les objectifs régionaux, de comprendre les causes de l’insouciance des gouvernants dans cette lutte redoutable, de déterminer les priorités stratégiques pour la région et le type de soutien nécessaire pour la mise en œuvre de cette stratégie.

Selon les dernières estimations, l’Afrique subsaharienne supporterait 90 % du fardeau mondial du paludisme.

 

 
GR
 

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