Le chef d’atelier mécanique du groupe Robert Services s’est donné la mort, mardi 21 mars, sur son lieu de travail à Port-Gentil.

Claude Horais de son vivant. © Gabonreview / Christelle Ntsame Ekegue

 

Claude Horais, Français de 66 ans a été retrouvé pendu dans la matinée du 21 mars 2017, dans les locaux de la société Robert Services où il exerçait en qualité de chef d’atelier mécanique. Ses proches et collègues sont unanimes sur les raisons l’ayant conduit à prendre cette décision radicale, même si on attend encore les conclusions de l’enquête. «Il n’a pas touché son salaire depuis huit mois, et comme beaucoup d’employés de la société, il était très endetté. Cette situation a forcément influencé son comportement», estime un de ses amis.

La corde ayant servi au suicide de l’employé de 66 ans. © Gabonreview

Pourtant, le 20 mars, au sortir du travail, tous ceux qui ont vu Claude Horais disent n’avoir rien remarqué d’anormal dans son attitude. «Nous sommes partis du travail ensemble vers 17 heures, car nous devrions avoir une réunion avec le patron», raconte un collègue. Mais les collaborateurs du défunt ne disent pas la même chose sur son attitude peu avant qu’il ne soit retrouvé pendu dans l’atelier, derrière son bureau. L’un d’eux, ayant fait le trajet de l’atelier dans son véhicule, laisse notamment entendre que le suicidé «n’était vraiment pas en lui. Il avait l’air vraiment préoccupé». «Sa manière de conduire», juge-t-il, était inhabituelle. Seulement, le collaborateur était loin d’imaginer que les minutes d’après le corps de son chef allait se retrouver au bout d’une corde attachée à une barre de fer soudée au plafond.

La gendarmerie nationale et le procureur de la République ont été appelés sur les lieux pour le constat, avant que le corps soit enlevé. Une enquête a été aussitôt ouverte pour déterminer les circonstances de ce suicide ayant provoqué l’émoi et la colère dans le milieu des employés de Robert Services. Il faut dire que depuis plus d’un an, les employés sont aux prises avec la direction générale de la société. Ils réclament, entre autres, le paiement de leurs arriérés de salaires.

 
GR
 

17 Commentaires

  1. AGORA dit :

    8 mois sans salaires…?ah les blancs!c’est triste

  2. dd dit :

    Paix a ton âme claude.un homme d’une gentillesse énorme. Un homme honnete,respectueux et fidèle dans son travail.
    La bétise et l’irresponsabilité de certain patron…causent des dégats irréparable et font souffrir des familles entières.
    je tiens apporter mon soutien à sa famille et à ses collègue de travail.

    DD

  3. Jean . Jacques dit :

    QUE CERTAINS ENSEIGANTS QUI S’AMUSENT AVEC LA VIE, en passant leur temps à pertuber le pays ce ne sont pas les salaires que ses enseigants reclament ,mais les primes dont certains sont les bras cassés travail nul. ce qui est arrivé à ce blanc manque d’argent meme pour la cigarette, avec une famille. Quand le gouvernement va proceder à la radiation totale de ses enseigants grevistes on espere qu’on ne va pas enregistrer une pluie des suicides au Gabon.

  4. gaboma dit :

    66 ans c’est l’age de la retraite. Comment peut-on encore ce suicider à cet age pour le travail?

  5. LeGambanais dit :

    Qu’est qu’il y a à blablater alors qu’il y a mort d’homme?

    C’est honteux ce qui se passe. J’ai même vu des images dans les réseaux sociaux. Ou est donc passée la dignité et le respect des morts?

    RIP

  6. paulo dit :

    c’est plutôt le comportement de Mr et Mme CHAMI de s’intéresser.
    Des personnes qui ont fait fortune avec ROBERT SERVICES et qui laissent pourrir des situations dramatiques.
    Honte à eux !

  7. OLLOMO dit :

    Paulo c’est sûr… CHAMI doit retourner en prison !!!!

  8. Fredy-Bako dit :

    Ce groupe Robert marine services seme le desastre un peu partout, crainte que j’ai même chez moi au congo brazzaville cette omvre plane aussi aux agents de ce même groupe par leur mauvaise foie de briller au caractere unhumain

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