Pour avoir livré une bagarre dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre avec les soldats français, dans un night-club de Libreville, huit militaires belges ont été rapatriés le 3 octobre à Melsbroek par leur hiérarchie.

Image illustrative des soldats belges. © Lesoir

 

Huit des 800 militaires belges déployés au Gabon pour participer jusqu’au 15 octobre, à l’exercice «Tropical Storm», destiné à conserver la capacité à opérer en conditions tropicales ont été rapatriés par leur hiérarchie.

La décision de rapatriement à Melsbroek de ces soldats est consécutive à une bagarre entre des militaires français et les militaires belges du 3e bataillon des Parachutistes de Tielen. Selon plusieurs sources, l’incident au cours duquel beaucoup des civils gabonais auraient été blessés, s’est produit dans un night-club du quartier Louis, à Libreville.

Un peu avant, dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, selon des clients du Pearl, une petite brasserie du même quartier, des soldats belges ont passé à tabac un franco-libanais n’ayant pas apprécié un manque d’égard envers sa copine. Un autre client, français cette fois, intervenu pour calmer les choses, a été lui aussi passé à tabac et s’est retrouvé avec de nombreuses blessures et hématomes.

Si les raisons de la dernière bagarre – celle ayant opposé deux camps de militaires – n’ont pas été élucidées jusqu’à présent, trois enquêtes ont été ouvertes par les autorités gabonaises, françaises et belges. En Belgique, le parquet fédéral est saisi de l’affaire, comme l’a confirmé son porte-parole Eric Van der Sypt.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Test dit :

    C’est une blague ou quoi? Des soldats francais et belges viennent se batter au Gabon alors qu’ils sont senses montre l’exemple aux militaires gabonais. C’est le monde a l’envers. Je l’ai toujours dit, la peau blanche ne fait pas le moine. Ces occidentaux n’ont rien a nous apprendre en dehors de leurs technologies. La dignite humaine se trouve en Afrique. hier c’estait des soildats francais qui violaient des petits garcons Centre africains. On ne sait toujours ou se situe leur enqutette. Au Congo des soldats belges violaient des femmes au vu et su de tout le monde et personne n’a ose dire quoi que ce soit. Un jour on donnera raison au president Robert Mugabhe. Il a 90 ans mais c’est un sage africain. Chez nous en Afrique l’age est un signe de sagesse mais jamais un objet de moqueries.

  2. Awou dit :

    On comprend pourquoi ils ont du mal a mettre sur pied une europe de la défense. La réalité c’est qu’ils se croient en territoire conquis. Faudra pas opposer les deux armees lors de ces manoeuvres. Imaginer les débats. Y en a au moins qui se font du chiffre. Les bars, les boites et les belles nuit de Louis…

  3. Le nouveau dit :

    C est plutôt une caractéristique des militaires et non pas l apanage des occidentaux
    On parle des gabonais en Centrafrique ?
    Ts les jours il y a des faits divers avec les corps habillés
    Et c est pas une bagarre pour une fille qui doit vous faire généraliser à ce point

  4. mouguili dit :

    Un grand mystère tourne autour de la présence et les raisons réelles des militaires français. Poser la question à un gabonais lambda sur la présence des militaires au Gabon, il est fort à parier que la réponse restera évasive par manque des informations crédibles. Certains diront qu’ils sont là, pour sécuriser l’état gabonais en cas d’attaque venant de extérieure d’autres diront qui sont là pour aider l’armée gabonaise à acquérrir les techniques de combat en cas de guerre etc…
    En réalité l’armée française n’est là que pour protéger les intérêts français au Gabon via leurs multinationales installées dans notre pays en soutien au régime en place.
    Leurs présences au Gabon depuis les indépendances n’a jamais été un long fleuve tranquille, les militaires français se sont toujours fait remarquer que par des exactions d’une immoralité innommable de tous genres. Notamment, les violes des mineures dans leur base militaires(caserne au camp De Gaulle)où sur les plages de Libreville, et ce, malheureusement pour certaines y trouvent la mort suite aux violences corporelles qu’elles subissent pendant l’acte étant donné le nombre important des personnes autour lorsque ceci se déroule.
    Cet état des faits est très courant au Gabon des dérives des militaires français, on en compte plus y’ en a eu tellement, au vu et au su des autorités gabonaises qui préférent vite étouffer l’affaire en allant corrompre les familles des victimes moyennant quelques misérables FCFA . Sans oublier les menaces de mort qui y vont avec auprès de ces familles au cas où, celles-ci ne garderaient pas le silence.
    Les dérives des militaires français ne se limitent pas seulement à Libreville, elles s’étendent malheureusement jusqu’à Port-Gentil, ville économique et frondeuse du Gabon où ils disposent d’une petite base militaire dont le but est de mâter toutes velléités de rébellion des populations autochtones pouvant mettre en mal le régime d’Ali Bongo et les intérêts français.
    Leur mode opératoire, partout et ailleurs, à Bangui en Centrafrique comme à Port-Gentil est toujours resté le même là où existe l’une des leurs bases militaires généralement la plupart se trouve dans les pays de l’Afrique francophone leur chasse gardée, c’est-à-dire, les violes des mineures et actes de pédophilie à cela s’ajoutent les traitements humiliants et déshumanisants sur des enfants en situation économiquement alarmante en échange justement des quelques billets de (5000fcfa).
    Les militaires français, au Gabon sont dans un territoire conquis et cela se traduit par leur omniprésence et leur omnipotence dans ce pays qui découlent des accords signés entre les autorités françaises et Ali Bongo, suivant suit :
    Un militaire français présent au Gabon ne peut faire l’objet des poursuites judiciaires au cas où, ce dernier aurait commis un acte répréhensible ou même s’il y a crime entraînant mort d’homme, le Gabon dans ce cas d’espèce, il est tenu de rester muet.
    Nous sommes étonnés de voir, suite à la bagarre qui a éclaté à Libreville entre les militaires français et Belges que, rien que les militaires Belges huit (8) au total soient rapatrier du Gabon pour leur pays et laisser les français qui ont pris part à cette altercation continuer à écumer les rues de Libreville qui, sans nul doute, les connaissant sont à l’origine de cette rixe. La France dans le monde n’a jamais été un modèle d’exemple en terme de respect de la dignité humaine et ils ne le seront jamais car, la misère dans laquelle croupissent les populations de l’Afrique francophone est en partie due à cette France avec sa monnaie de servitude dit: Franc cfa.
    Rideau!!!!

  5. BEYEME dit :

    On s’en tape de ces bagarres. Qui ne connait pas la zone marchande de Louis. Des bidasses complètement ivres se sont livrés à leur exercices favoris: boire et se disputer les petites. Cela ne représente pas nôtre tasse de café, déjà dépourvu. Tcherrrrrrrrrrrrrrrrrr

  6. Vue de loin dit :

    MOUGUILI on parle des militaires Belges et non des français.

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