Porté disparu depuis le 21 septembre, le coordonnateur provincial du Rassemblement héritage & modernité (RHM), pour l’Ogooué-Maritime, Yves Bouangas Issani a été retrouvé dans la nuit du 25 septembre.

Yves Bouangas Issani, avant sa disparition, en précampagne. © D.R

 

Porté disparu depuis quatre jours, le coordonnateur provincial de RHM a été retrouvé dans la nuit de mardi 25 septembre. L’information a été donnée par le président de ce parti, Alexandre Barro Chambrier.

Yves Bouangas Issany était retenu par des ravisseurs. Il a été «libéré dans la nuit de mardi et se trouve depuis à la police judiciaire de Port-Gentil pour y être entendu», a expliqué Alexandre Barro Chambrier à l’Agence France presse (AFP).

Tête de liste aux élections locales pour le RHM au deuxième arrondissement de Port-Gentil, Yves Bouangas Issani est resté quatre jours entre les mains de ses ravisseurs. Selon le coordonnateur du RHM pour le 4e arrondissement de Port-Gentil, Kevin Moukadi, la victime leur a expliqué que «des ravisseurs non identifiés et cagoulés l’ont emmené vendredi loin de la ville, au quartier PG2, dans le sud de Port-Gentil». «Il ne savait pas où il était. Les ravisseurs l’ont relâché hier (mardi) à 23 heures. Il a alors appelé sa famille et la police, qui est venue le chercher. Il n’a pas reçu de coups mais a perdu du poids», a-t-il indiqué à l’AFP.

Sa disparition est intervenue quelques jours après des menaces de mort proférées à son encontre, ainsi que des actes de vandalisme perpétrés au siège du parti à Port-Gentil, le 18 septembre dernier.

Le 25 septembre, des organisations des défenseurs des droits de l’homme au Gabon ont lancé une alerte pour interpeller la communauté internationale sur «cette disparition inquiétante qui risquait de provoquer des troubles dans le pays». Cette alerte s’adressait notamment à l’Organisation des Nations unies (Onu), à la Cour pénale internationale (CPI), au Haut-commissariat des nations unies pour les droits de l’homme, à Amnesty international et à l’Union africaine (UA).

 
GR
 

6 Commentaires

  1. nyama dit :

    Le régime en place paie des milices pour exterminer les opposants à sa gestion calamiteuse du pays ! Au Gabon quand on s’oppose à ce régime on signe sa mort ! De quelle liberté d’expression peut on se prévaloir au Gabon, où la démocratie ? Toute chose a une fin, un jour les BONGO rendront les comptes et tout son clan.

  2. Ikobey dit :

    Laissons la Police Judiciaire faire son travail.
    Dire qu’il a perdu du poids après 3 jours, n’exagérons quand même pas!
    Mon instinct me pousse à penser qu’il n’est pas impossible qu’il se soit fait de la publicité pour pas un cfa !

    • Milangmissi dit :

      Un peu comme elle a fait son travail pour Redjambé et Egniga? Vous vous foutez de qui ? On cherche Stempyl Obame, Armel Mwendou, ils sont où ?

      « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles. »
      Umberto Éco

  3. Jean Neymarre !!! dit :

    «des ravisseurs non identifiés et cagoulés » humm humm

  4. itsiembou dit :

    IKOBEY, vraiment, tu es ridicule. Vraiment peux-tu écrire des conneries pareilles contre un père de famille ?

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