Dans une récente interview publiée par La Loupe, l’avocat franco-sénégalais s’en prend à certaines personnalités, réputées proches du président de la République.

© D.R.

© D.R.


 
Dans une interview publiée le 29 juillet courant par l’hebdomadaire La Loupe, Robert Bourgi répond à ses détracteurs, notamment Etienne Massard. Qualifié de «personnage fort douteux» et de «maître chanteur» par le secrétaire général de la présidence de la République, le sulfureux avocat franco-sénégalais a semblé mépriser son vis-à-vis. «J’attendais d’être reçu par Maixent Accrombessi au palais quand est arrivé un homme fort élégant, parlant un français fort châtié. Il m’a dit «bonjour, je suis le nouveau secrétaire général de la présidence de la République». Je n’ai vu cet homme qu’une seule fois», a-t-il raconté, ajoutant : «Le langage utilisé par cet homme (…) n’était pas digne d’un secrétaire général de la présidence de la République»,
Le sulfureux avocat franco-sénégalais a eu des mots tout aussi dévalorisants pour décrire ses relations avec Alain-Claude Billie-By-Nzé et Mathias Otounga Ossibadjouo, respectivement ministre de la Communication et ministre de la Défense nationale : «Je n’ai jamais eu l’occasion de revoir Billie-By-Nzé. Je le revois, il y a quelques années, sortant avec perte et fracas du bureau d’Omar Bongo Ondimba et j’entends encore Omar Bongo Ondimba dire : «Sale voyou, en prison !». Etre insulté par pareil homme, c’est peut-être un encouragement. Et je pense que cet homme devrait réfléchir à deux ou trois fois avant d’ouvrir la bouche. J’ai dans mon bureau, ici, une photo le montrant écroué à la prison centrale de Libreville. C’est tragique, vraiment tragique que le président de la République gabonaise ait dans son gouvernement un ancien forçat. Quant à un certain Mathias Otounga, la rare fois où j’ai vu cet homme, je sortais du bureau de Maixent Accrombessi. Quand il m’a vu, il s’était plié pratiquement en deux pour venir me saluer. Mais «la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe que je suis»», a-t-il témoigné.
Revenant sur la situation sociopolitique du Gabon, Robert Bourgi a réaffirmé sa crainte de voir les choses déraper. «Ali, fais attention ! Ali, fais attention ! Lorsque ça dérape, il arrive un moment où tu ne pourras plus rien contrôler», a-t-il lancé à l’endroit du président de la République, accusé de faire un usage excessif de la force publique.
Robert Bourgi ne s’est pas fait beaucoup d’amis dans l’entourage d’Ali Bongo. Certains l’accusent d’imposture et de chercher à revenir dans les bonnes grâces du président de la République. Né au Sénégal, il se définit comme l’héritier spirituel de Jacques Foccart, personnage central de la «Françafrique». Il a longtemps travaillé de façon officieuse pour des chefs d’Etat français, notamment Jacques Chirac et Nicolas Sakozy, dont il gérait les relations avec certains présidents africains, parmi lesquels Omar Bongo Ondimba. Depuis quelques années, ses rapports avec la présidence de la République se sont fortement détériorés.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Pierrot dit :

    On a changé d’époque M. Bourgi. Plus personne ne prend votre parole au sérieux. La France comme le Gabon se fout de vous !

  2. Bouka Rabenkogo dit :

    « MON FRÈRE ALI BONGO  »
    Ali, je viens de lire en initié, l’intégralité dans le Journal La Loupe, l’interview du « PARRAIN » Maître Robert BOURGI. Tu es « Mon Frère » et tu le sais. S’il te plait, choisi la direction qui convient à « UN VÉRITABLE ENFANT BANTOU ». RESSAISI TOI. Prend un décret pour organiser dans la semaine qui suit, comme en 1990, « LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE » qui offrira à notre Cher Pays, un cadre institutionnelle, un véritable un état de droit pour permettre à tous ses enfants, de vivre dans la Paix, la Concorde et la Fraternité. C’EST LA SEULE PORTE DE SORTIE. TON FRÈRE QUI T’AIME.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # LA RESTITUTION #
    « Gabon d’Abord »

  3. bassomba dit :

    Bourgi, je crois que tu es au bout du rouleau pour en arriver à telles bassesses. Vas prendre conseil à l’Elysée (où tu n’as plus voix au chapitre) au sujet de la situation du Gabon!

  4. Etienne MASSARD Kabinda 5 RueMAKAGA dit :

    Je viens de prendre connaissance de ce que Mr Bourgi dit me concernant. Je l’ai vu 30 secondes. Je ne.me suis jamais présenté a lui. Bien au contraire il m’a salue en me disqnt « Bonjour Mr le Secre1taire Général ». Il a voulu me parler en Wolof, j’avais déjà tourné les talons pour rejoindre mon bureau. Preuve une fois encore que c’est un affabulateur, qui se cherche désespérément. Mr Bourgi ne eput en aucun cas dispenser des bonus en matière
    ere se dignité ou on ne sait plus de quoi on parle.

    • Bassomba dit :

      Etienne, même si il y a de l’émotion, prends quand même la peine de te relire avant de poster, tu es quand même enseignant du supérieur!

      • Iboundji dit :

        En escrime (et parfois aux échecs) cela s’appelle « le coup de l’aveugle » c’est chacun qui porte 1 coup à son pseudo adversaire donc 1 voix (ou voie sic ?) contre 1 autre sans plus rien ne sortira de ce genre de faquineries qui d’ailleurs n’intéressent que leurs auteurs. Emotion ou pas il faut savoir la contenir en toutes circonstances il a tendu plusieurs pièges dans lesquels les plus avisés ne peuvent tomber hélas… les vrais problèmes sont bien ailleurs et interpellent quotidiennement les Gabonais dans bien plus formes de langues que juste le Wolof et le Francais
        « Plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte. » Molière
        « Ening evò za ta ezi evòc nsure » [1 vieille marmite traite l’autre de noire] proverbe Ekang

  5. Axelle MBALLA dit :

    MASSARD et les autres ont vraiment fait école dans cet espace de socialisation qui sacralise le mépris la condescendance. La réalité de tout régime autocratique est d’oublier que ses brutalités, ses crimes et formes diverses de violence constituent par là-même ses principales faiblesses. Je serai très étonné que ce « Sécretaire Général » fabriqué par ACCROMBESSI pour affirmer le cercle des étrangers vienne à reconnaître ou à reconnaitre qu’à 1000 km à la ronde, leur régime est reconnu comme une terrible flatulence qui gêne des nombreux pays, des nombreux dirigeants, des nombreux peuples. Même à l’Elysée, pour parler de ce régime gabonais, ils se bouchent le nez..
    Alors, cher Etienne!

Poster un commentaire