Après plusieurs coups d’essai infructueux, la mairie de la capitale lance une énième opération d’enlèvement des véhicules usagés, stationnés ou abandonnés le long de la voie publique.

© Gabonreview
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La mairie de Libreville a, une nouvelle fois, exprimé son ras-le-bol face aux épaves de véhicules qui occupent les abords des chaussées de la capitale. Après plusieurs actions similaires, au succès relatif, les responsables municipaux ont remis au goût du jour la mise en fourrière des véhicules usagés, stationnés ou abandonnés le long de la voie publique par leurs propriétaires. «Il sera procédé au lancement de l’opération d’enlèvement des encombrants, en collaboration avec le Génie militaire, le lundi 15 septembre 2014 à 9h», annonce un communiqué rendu public à cet effet. Il n’est pas rare, en effet, de constater que, dans certains quartiers, des dizaines d’épaves, parfois juchées sur des cales, occupent chaussées et trottoirs depuis de nombreuses années, engendrant ainsi un rétrécissement de la chaussée et, partant, des embouteillages aux heures de pointe.

Par ailleurs, l’Hôtel de ville demande aux propriétaires des véhicules mis en fourrière depuis le mois de mars dernier, «de bien vouloir se présenter à la base voirie, munis de la carte grise pour s’acquitter des frais d’enlèvement et de garde. Faute de quoi, lesdits véhicules seront soumis à la vente aux enchères publiques ou à la destruction». Cette opération débarrassera-t-elle enfin les rues de Libreville des épaves de voitures ? La question reste posée au regard du succès mitigé des précédentes initiatives en ce sens.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. PIP dit :

    On Attend que le petrole pour renflouer les caisses…Pourtant les amendes collées à ceux qui ne respectent pas le code routier ou qui abandonnent des épaves au long des routes permettent de collecter des milliards dans des pays organisées. Y compris les parking qui font defaut dans la ville (surtout au centre ville). C’est de l’argent mais qui n’interesse pas les mairies parce que comme toutes les administrations, elle attend le moment crucial où il lui sera demandé de faire part de ses besoins au ministère de budget pour que lui sot versé son montant quand les recettes pétrolières seront calculées à chaque loi des finances…Quel gachis

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