La rentrée universitaire prévue pour ce 17 octobre, ne s’est pas effectuée avec le même entrain dans tous les établissements publics.

L’UOB, le 17 octobre 2016. © Gabonreview

L’UOB, le 17 octobre 2016. © Gabonreview

 

A l’Ecole normale supérieure (ENS), où la rentrée administrative avait été lancée, il y a quelques semaines, avant d’être interrompue en raison du contexte sociopolitique issu de l’élection présidentielle du 27 août 2016, la rentrée universitaire a bel et bien eu lieu le 17 octobre en dépit de quelques difficultés. Même constat à l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (Enset) et dans les grandes écoles privées de la capitale, où certains assurent qu’en milieu de semaine ou dès le début de la semaine prochaine tout rentrera dans l’ordre.

Le secrétariat général de l’UOB et l’amphithéâtre des Lettres modernes, le 17 octobre 2016. © Gabonreview

Le secrétariat général de l’UOB et l’amphithéâtre des Lettres modernes, le 17 octobre 2016. © Gabonreview

Pourtant, en dépit de la directive du gouvernement, cette rentrée universitaire ne s’est pas faite avec le même enthousiasme dans d’autres établissements publics. A l’Institut national des sciences de gestion (INSG), où l’on semble timidement porté sur la seule organisation du concours au profit des nouveaux bacheliers, la ferveur des journées de rentrée administrative n’était pas au rendez-vous. A l’Université Omar Bongo (UOB), l’administration a clairement trainé le pas. Si quelques agents se sont présentés à leur lieu de travail, l’on était loin de l’organisation des années précédentes. Les étudiants ayant effectué le déplacement n’ont eu droit ni aux inscriptions ni à la légalisation de leurs documents pas plus qu’à l’habituelle journée de l’orientation des nouveaux bacheliers.

«Depuis ce matin nous sommes au poste, mais il n’y a pas de travail en tant que tel. Nous attendons, et avions été amenés à émarger sur une liste de présence au bureau de la secrétaire du Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines», a confié un agent de la main-d’œuvre non permanente. Au sein de l’administration, certains disent attendre une note officielle du secrétaire général appelant les agents à la reprise effective du travail. Mais pour d’autres, le véritable problème réside dans la capacité d’accueil actuelle de l’UOB. Une question qui préoccupe plus d’un dans l’ensemble du personnel enseignant qui craint déjà une nouvelle augmentation des effectifs.

«C’est bien beau de décréter la rentrée universitaire au Gabon. Seulement, le gouvernement semble oublier que des établissements comme l’UOB font face à de sérieuses difficultés depuis des années. En plus des travaux des voiries de l’université et la réfection du campus universitaire, lancés il y a plus d’un an, et qui n’ont jamais abouti, nous avons un problème d’accueil de nouveau étudiants. Il n’y a pas une seule salle de classe qui a été construite depuis ces dernières années. Or, cette année encore nous sommes appelés à inscrire les nouveaux bacheliers, comment le faire quand l’année 2015-2016 n’a pas encore été soldée pour les anciens étudiants ?», a déploré un administratif impliqué dans le système des inscriptions de l’UOB. Comme quoi, à l’UOB, la reprise effective des cours est encore bien loin.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Mekalo dit :

    Il n’y pas de péril en la demeure , tout ira pour le mieux. Sauf un niakouet qui peux dire le contraire.

  2. natty dread dit :

    Mekano, évidemment, la formation n’est pas une priorité étatique!

  3. alpha dit :

    Mekano tu es vraiment maudit. Je jure

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