Les réglementations ne devraient pas entraver le commerce, estime DHL. La connaissance est la clé du succès pour de nombreuses entreprises.

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Au niveau mondial, les préoccupations croissantes concernant la sécurité publique ont entraîné une intensification des mesures de sécurité dans le domaine du transport international de marchandises. Les entreprises faisant du commerce à l’échelle internationale doivent être au courant des mesures de sécurité en place afin d’atténuer les risques pour leurs opérations et leur personnel.

Tel est l’avis d’Oliver Facey, vice-président chargé des opérations de DHL Express Afrique subsaharienne (ASS), qui s’exprimait à la suite de l’annonce récente selon laquelle trois pays africains, à savoir le Soudan, le Soudan du Sud et Djibouti, figurent désormais sur la liste de l’UE des pays dits « rouges », une classification qui se traduit par l’imposition de mesures de sécurité rigoureuses pour le transport de marchandises au-delà des frontières des États concernés. Huit pays africains sont considérés actuellement comme des pays dits « rouges ».

En fonction de leurs profils de risque lié à la sécurité, les pays du monde entier sont classés en catégorie rouge, blanche ou verte. La classification détermine le niveau des mesures de sécurité qu’il convient d’appliquer aux différents pays. En outre, elle contient diverses restrictions quant aux marchandises pouvant être transportées et définit les niveaux de contrôle auxquels les paquets doivent être soumis avant d’être autorisés à être acheminés vers l’UE ou les États-Unis. M. Facey explique ainsi qu’un pays classé rouge est considéré à haut risque en raison des problèmes potentiels de sécurité nationale. De même, un pays « blanc » est considéré comme ayant un certain niveau de risque mais ce risque pour la sécurité ne sera pas aussi élevé que celui des pays dits « rouges ». En revanche, les pays « verts », tels que par exemple la France, bénéficient d’un niveau minimal de risque lié à la sécurité.

  1. Facey fait remarquer que la nature et le degré de sécurité sont en train de changer et que la société tout entière doit être consciente des mesures de sécurité accrues qui doivent être prises. « Le marché ASS visant le consommateur final (B2C) est en pleine expansion avec l’émergence du commerce électronique et la demande accrue de biens de consommation. L’essor des PME a également donné lieu à une plus grande variété de produits, ainsi qu’à une accessibilité accrue à de nouveaux produits concurrents. Les marchandises sont désormais accessibles en quelques clics seulement et peuvent être achetées et commandées de n’importe où dans le monde. »

Oliver Facey explique qu’en raison des atteintes à la sécurité au niveau mondial, telles que les menaces terroristes et le commerce de substances illégales, le transport international de marchandises est désormais soumis à un certain nombre de règles de sécurité, dans une large mesure impulsées par l’Union européenne et les États-Unis. Le règlement de l’Union européenne (n° 1082/2012) en est un exemple récent. Il a imposé aux compagnies aériennes d’obtenir la désignation ACC3 (« Air Cargo Carrier 3rd Country »). Dans ce cadre, DHL Express en Afrique subsaharienne a obtenu la désignation RA3 (agent habilité d’un pays tiers) dans 18 pays à partir desquels l’entreprise opère des vols directs vers l’Europe.

« Pour pouvoir effectuer des échanges commerciaux avec l’UE et les États-Unis, les pays dits « rouges » doivent satisfaire à toute une série de réglementations et de conditions. Ces réglementations constituent la référence en matière de mesures de sécurité et de contrôles de sûreté généraux qui sont ensuite appliqués de manière cohérente à toutes les marchandises traitées au départ de l’Afrique et du reste du monde. La mise en œuvre de ces réglementations s’accompagne de défis, mais les entreprises telles que DHL Express continuent à investir afin non seulement de se conformer à ces réglementations, mais également de garantir une application rigoureuse des normes sur l’ensemble du continent. Afin de faire face à ces difficultés et d’aider les entreprises locales et les particuliers à faire du commerce à l’échelle internationale, DHL Express a investi ces deux dernières années plus de 3 millions d’euros dans l’amélioration des processus de sécurité dans un certain nombre de pays d’Afrique subsaharienne. »

Bien que les réglementations ne doivent pas entraver le commerce entre certains pays dits « rouges » et le reste du monde, les consommateurs et les entreprises doivent, selon M. Facey, en être informés et comprendre que certains biens ne peuvent pas être transportés aussi facilement que d’autres.

« De plus, il convient de consacrer davantage de temps à la planification, étant donné que certaines marchandises devront, le cas échéant, être redirigées vers d’autres pays afin d’être soumises à des processus de contrôle et d’autorisation en vue de leur expédition. Lorsqu’il s’agit d’opportunités au niveau mondial, la connaissance est la clé du succès pour de nombreuses entreprises. Pour ces sociétés, il importe alors de savoir quels marchés doivent être ciblés, comment commercialiser leurs produits, comment identifier les clients, comment garantir le paiement de leurs factures et surtout comment livrer aux quatre coins du monde. Ce qui compte, c’est d’avoir à ses côtés un partenaire de confiance qui pourra vous aider non seulement à respecter les réglementations mais également vous proposer des solutions de façon à garantir que vos produits puissent atteindre le destinataire souhaité », conclut M. Facey.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Monsieur Massala dit :

    @Gabonreview!J’aimerai savoir la catégorie du gabon dans cette classification s’il vous plait: Pays vert? Pays blanc? ou Pays rouge?…Merci

  2. Blaise nicolas dit :

    C’est une bonne chose mais quel est le classement réel du gabon

  3. Carl Nguema dit :

    La sécurité dans le domaine des transports est très importante, le gabon fait preuve de sagesse

  4. Michaxe adande dit :

    La sécurité dans le domaine du transport et une bonne initiative à prendre au sérieux

  5. Yeno Wynnie dit :

    On a besoin de se sentir en sécurité dans nos lieu de travail et même sur nos voies routières c’est une bonne initiative de mettre en place une structure qui vise à sécuriser le secteur du transport

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