En dépit des promesses sans cesse renouvelées du gouvernement de le réhabiliter voire de le bitumer entièrement, le tronçon routier Ntoum-Cocobeach est dans un piteux état depuis plusieurs années. Aujourd’hui, le ministère des Travaux publics évoque à nouveau sa volonté de «soulager les usagers».

Une partie de l’axe Ntoum-Cocobeach, en saison sèche. © Gabonreview

 

L’axe Ntoum-Cocobeach en saison des pluie, avec des experts du TP en pleine évaluation, le 5 avril 2018. © D.R.

L’axe routier Ntoum-Cocobeach, long de 83 kilomètres, est l’un des plus dégradés des routes nationales, au point que le caricaturiste Lybek en rit ce vendredi 6 avril dans le quotidien L’Union. Si l’artiste connu pour ses œuvres plutôt engagées, évoque plusieurs financements en vue de réhabiliter cette voie, en réalité, le calvaire des usagers ne s’est jamais arrêté. Mieux, il a tendance à s’accentuer en saison des pluies comme actuellement. Cette situation dure depuis plusieurs années. Au sommet de l’Etat, l’on assure être préoccupé par l’état de cette route, et l’on promet à nouveau d’y remédier.

Comme pour tenter de convaincre l’opinion, ce jeudi 5 avril, sur instructions de Jean-Pierre Oyiba, le ministre d’Etat en charge des Travaux publics, une mission d’évaluation du niveau de dégradation de ce linéaire a été initiée par le secrétariat général du ministère. Sur place, Jean-Blaise Ipedissy, SGA 2, a annoncé «une intervention prochaine des agents de TP afin de rendre cette route praticable et soulager les usagers».

Le second adjoint de Yolande Nyonda (secrétaire général), était accompagné des techniciens de la direction générale de l’Entretien routier et aérodrome (DGERA) et de ceux de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI). L’on ose espérer d’ores et déjà que cette évaluation découlera, non sur de nouvelles promesses ou de légers travaux, mais sur une véritable réhabilitation de ce tronçon destiné à faire de Cocobeach une cité balnéaire, en raison de son potentiel touristique.

Il reste qu’on doute de ce que le bitumage de cette voie soit possible pour cette année. Jean-Pierre Oyiba n’a jamais fait mystère des difficultés financières qui empêchent ces dernières années son département ministériel de mener à bien ses différents projets. Pour le tronçon Ntoum-Cocobeach, il promet de faire de son mieux.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jour-j dit :

    On est fatiguer Mr J.P.O. Y’a un proverbe bien connu de chez nous qui dit je site:  »Autant en emporte le vent ». Vous ferait de votre mieux? une bourgue de plus. Retenez ceci: <> disait mon grand pére.

  2. Marie-Thérèse Nlandu dit :

    Le Gabon peut être construit si les gabonais s’entendaient. Il serait un vria bijou. ö pouvoir nègre, qui es-tu finalement?

  3. JNK dit :

    Blablabla

    L’an dernier un pont de 20 M cassé, c’est une société privée qui l’a reconstruit avec la promesse (non respectée) de remboursement des TP au coût réel (sur présentation d’une proforma validée par un cabinet d’étude ) coût des travaux 35 millions pour redonner accès à la Vile de Coco Beach.

    Cette année encore un investisseur privé pour réhabiliter 55 km au départ de Ntoum à ses propres frais.

    Et avec ça les 2 conseils départementaux demandent à la société en question de s’acquitter des taxes de roulage pour leurs véhicules de transport !!!!!

    Cherchez l’erreur …….

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