Le ministre de l’Éducation nationale a effectué le 30 mars 2018, une visite inopinée sur trois chantiers des 92 écoles primaires de Libreville inscrits dans le projet de réhabilitation des 789 établissements du pays.

Le ministre de l’Éducation nationale Nadine Patricia Anguile Obame en inspection à Libreville. © Gabonreview

 

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Le ministre de l’Éducation nationale, Nadine Patricia Anguile Obame était sur le terrain ce 30 mars 2018. Accompagnée des techniciens de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), elle a visité les chantiers de réhabilitation de trois écoles primaires de la capitale et du lycée Paul Indjendjet Gondjout.

Il s’agit notamment de l’école publique du Bas de Gué-Gué, l’école publique des Charbonnages et celle de la Peyrie, respectivement dans le premier et troisième arrondissement de la commune de Libreville. Pour ces trois chantiers, les travaux consistent au curage de caniveau, vidange des fosses septiques, la remise en état de la plomberie, électricité, peinture, ainsi que l’aménagement de la cour et des allées. Au Lycée Paul Indjendjet Gondjout, le ministre s’est fait une idée sur l’avancement des travaux de réhabilitation de la salle informatique.

«Nous avons pris la décision aujourd’hui de descendre sur le terrain, à la suite de quelques réunions tenues avec ANGTI, pour constater l’effectivité des annonces des techniciens de l’ANGTI. Je suis satisfaite de ce qui se déroule, je demande tout de même, qu’il y ait une petite accélération, parce que les élèves reviendront dans les salles de classe à partir du 3 avril prochain», a confié le ministre de l’Éducation nationale.

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Lancés il y a quelques jours, ces chantiers classés «urgents», selon le directeur des programmes de l’ANGTI, Lionel Metoule, bénéficient d’un traitement spécifique.

«L’ensemble des établissements concernés par la mesure du chef de l’État, notamment le programme de réhabilitation, ne peuvent pas être traités à l’identique. Cela ne met pas une entorse au processus de l’appel d’offres. L’appel d’offres suit son cours normal. Cependant, Il y a des établissements qui ont un degré de dégradation plus accru que d’autres. Ces établissements sur l’ensemble du territoire, sont près d’une cinquantaine. Il y a nécessité à agir», a indiqué Lionel Metoule.

 
GR
 

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