Exacerbés par le refus du gouvernement de négocier avec eux, afin de s’accorder sur l’amélioration de leurs conditions de travail, les membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) ont lancé une grève d’avertissement de huit jours, le 16 novembre à Libreville.

Les membres de la Fesyrefaa manifestant le 16 novembre devant le ministère de l’Economie © Gabonreview

 

Les agents des régies financière membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa), ont déclenché une grève d’avertissement de huit jours, le 16 novembre à Libreville. Selon les grévistes, le débrayage découle du refus du gouvernement de négocier avec eux, en dépit de la suspension de la première grève.

En effet, après avoir lancé le premier mouvement de grève il y a plus de deux mois, les agents des régies financières avaient été sommés par le gouvernement de suspendre la grève avant toute négociation. Décision à laquelle la Fesyrefaa s’est conformée. Sauf que deux mois après, le gouvernement n’a toujours pas affiché la volonté de négocier avec les agents de régies financières. Mieux, le 10 novembre, les agents des régies financières ont constaté le versement d’une somme forfaitaire dans leurs émoluments. Une somme dont ils affirment ne pas connaitre les textes à base desquels elle a été calculée ou allouée à chaque agent.

Face à cette situation confuse, les agents de la Fesyrefaa ont décidé d’entrer en grève d’avertissement de huit jours, en vue d’interpeller le gouvernement. Si au-delà de la grève d’avertissement aucun compromis n’est trouvé, la Fesyrefaa lancera une grève illimitée.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ENIGA dit :

    Le enfants gâtés dont personnes ne se souvient du concours qu’ils leur auraient permit de de devenir fonctionnaires aux finance veulent tuer la poule au oeufs d’or.
    Ce ne sont les fonctionnaires qui créent la richesses mais les entreprises qu’il faut encourager dont cette période extrêmement difficile par des mesures de réduction de taxes et de douane et des facilités. administratives.
    Plus pour les entreprises moins pour la fonction publique hors régalien (sécurité) et prioritaires (écoles).

  2. Le Bantou de "Makata ma ngoye" dit :

    Cher ENIGA,mon papi disait : « avant de parler,il faut d’abord tourner sa langue sept fois ».Autrement dit,avant de parler il faut d’abord réfléchir.Et pour réfléchir,il faut bien connaitre son sujet au risque de faire un Hors-sujet.En un mot,quand on ne connait pas le sujet,il est mieux de se taire au risque d’être ridicule.

    • ENIGA dit :

      Tres cher Le Bantou de « Makata ma ngoye »,

      Mais parler pour ne rien dire est-il mieux ?
      Je ne connaitrais pas aussi bien que vous les régies financière , mais les entreprises je connais un petit peu mieux pour pouvoir en parler.
      Oui, le Gabon a besoin d’un vrai tournant LIBERAL en faisant moins de social et en encourageant réellement les gabonais à entreprendre.
      Nous devons nous développer par stagner ou régresser comme aujourd’hui et cela en partie à cause du poids et de l’inertie de la fonction publique gabonaise qui est en état un frein au progrès.
      Notre horizon devait être de devenir Singapour pas l’URSS.
      Personnes ne détient la vérité suprême mais …..

Poster un commentaire