La ministre de l’Enseignement supérieur et les responsables d’universités et grandes écoles publiques se sont une nouvelle fois concertés sur les réformes à entreprendre, en vue de permettre au secteur de l’enseignement supérieur gabonais de sortir de la crise et de retrouver ses lettres de noblesse.

Denise Mekam’ne et les responsables d’établissements d’enseignement supérieur, le 31 mars 2017 à l’UOB. © L’Union/Sonapress

 

Près d’un mois après l’annonce faite au terme du Conseil présidentiel du 2 mars dernier, le gouvernement poursuit sa réflexion sur les stratégies à mettre en œuvre afin de sortir le secteur de l’enseignement supérieur de sa longue crise. La vocation de celles-ci est d’améliorer la qualité de l’enseignement et des études. Vendredi 31 mars, à l’occasion de la Conférence des recteurs d’universités et les directeurs généraux des grandes écoles publiques, Denise Mekam’ne, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, a présenté les premières propositions de réformes envisagées par le gouvernement. «L’augmentation des frais de droits universitaires, l’implication des opérateurs privés dans la construction de la cité universitaire» et l’augmentation des frais d’obtention des chambres au campus universitaire, ont été présentées comme les solutions devant permettre de rendre compétitifs les établissements publics, mais surtout de permettre à ces établissements d’être financièrement autonomes.

La réflexion sur la réforme du secteur a également porté sur la gouvernance des établissements d’enseignement supérieur publics. Certains ont émis l’idée d’en finir avec les nominations à la tête des universités et grandes écoles. Et leur principale proposition : soumettre au vote le poste de recteur et celui de directeur général.

Parmi les réformes devant être menées, le gouvernement envisage de revoir les conditions d’octroi et de reconduction des bourses aux étudiants. Aux étudiants redoublants, par exemple, Denise Mekam’ne a proposé de rendre possible la reconduction de leur bourse à la condition qu’ils capitalisent au moins 50% des crédits inscrits au programme.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. andre dit :

    augmentation ya ce qu’ elle trouve on est pas sorti de L auberge

  2. GOD dit :

    les étudiants se plaignent des conditions actuelles , et vous en ajoutez dautres encore en leur demandant de debourser plus par rapport a ce sur quoi ils se plaignent ! kieeee . ah la !

  3. BBTG dit :

    C’est le comble ! Plusieurs des étudiants de l’UOB et des grandes écoles publiques viennent de familles à très faibles revenus ou de l’arrière pays (dans la même situation). Alors quand vous songez à augmenter les frais d’obtention d’une chambre au campus, où voulez -vous les loger? Libreville est saturée et les loyers sont déjà si chers même pour des locaux minables.

    Le terrain de l’UOB est mal exploité. Il aurait pu accueillir d’autres structures si on avait des personnes intelligentes à sa tête. Pourquoi ne pas repenser à remettre des instituts ou école polytechnique en son sein comme s’était le cas avant? L’IST est aujourd’hui locataire de l’ANFPP : argent jeté par la fenêtre pour rien. Que se passe-t-il? A quoi servent les gros diplômes de ces hommes et femmes? Qui les mange?

  4. maak dit :

    le Gabonais toujours habitué à la gratuité .Vous oubliez que le campus de luob n abrite même pas 10% des étudiants inscrits dans cette université alors comment font les 90% qui se débrouillent sans chambre? ils louent dans des quartiers malfamés dans des conditions ignobles alors pourquoi les 10% seraient plus avantages que les autres ?alors la solution c’est construire de nouvelles chambres et de faire monter les
    prix pour que l uob acquière un minimum d autonomie financière pour pouvoiR être moins dépendante de l’État qui n est pas capable d honorer ses engagements à temps chaque année d’où les difficultés de fonctionnement .

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