Après la décision de la Cour constitutionnelle confirmant la victoire d’Ali Bongo lors du scrutin présidentiel d’août dernier, l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) s’insurge contre «un déni de justice».

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, président de l’UPG-Loyaliste, le 30 septembre 2016. © Gabonreview

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, président de l’UPG-Loyaliste, le 30 septembre 2016. © Gabonreview

 

La décision de la Cour constitutionnelle ayant confirmé la victoire du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) au terme du scrutin présidentiel du 27 août 2016, est un «déni de justice» vis-à-vis de Jean Ping, mais davantage envers le peuple gabonais, ayant exprimé sa confiance au candidat consensuel de l’opposition et ses soutiens. C’est en tout cas, le sentiment de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. A la faveur d’une conférence de presse organisée le 30 septembre à Libreville, sous le thème «Le déni de justice ne peut fonder aucune République. Le dialogue doit reconstruire sur de nouveaux repères», le président de l’aile dite «loyaliste» de l’Union du peuple gabonais (UPG) a décrié la partialité, dont il accuse les membres de la Cour.

«Dans un pays qui affiche l’activité du droit comme fondement de la République, la décision rendue par la Cour constitutionnelle le 23 septembre 2016 est à la fois indigne de l’Etat de droit, indigne de la République, indigne de notre pays», a-t-il jugé. Si Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a semblé peu surpris de cette décision, pour lui, celle-ci émane en réalité d’un ensemble d’errements que l’opposition gabonaise n’a pas cessé de décrier depuis des décennies. En plus des irrégularités liées à la conception de la liste électorale et de celles observées dans l’exercice du dernier scrutin présidentiel, l’UPG-Loyaliste voit dans l’impossibilité de récusation d’un juge constitutionnel la véritable expression de la partialité de la Cour, donc des décisions qu’elle est amenée à prendre. A l’UPG, on considère cet état de fait comme «une forfaiture» rendant impossible tout citoyen de dénoncer la parenté, les amitiés, le conflit d’intérêt ou l’inimitié des juges par rapport à un mis en cause.

Pour Moukagni-Iwangou, il s’agit de «la négation du bon droit». Aussi, a-t-il estimé qu’«un juge, un bon juge se prévaut, affiche son impartialité». Or, a-t-il indiqué, «lorsque des juges, qui d’ordinaire font religion de leur impartialité, sanctifient la partialité, ils s’inscrivent dans une volonté réelle d’égarer la Cour constitutionnelle dans des chemins de traverse».

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. mouendou dit :

    Mr MOUKAGNI IWANGOU ,je suis fier d’etre votre compatriote Gabonais.Nous allons liberer notre pays de cette souillure d’imposture menteur tricheur psychopathe

  2. LB dit :

    De grâce restez fidèle à vos convictions…continuez à nous faire espérer et à se dire que dans ce pays il y en a encore qui reste fidèle à leurs idéaux. ..

  3. jean - jacques dit :

    on a pas besoin de ce mauribond. il fait quoi a l’ecole de magistrature quel projet de reforme rien voila des cons commeca qui pensent qu’ils est important au Gabon. ton chomage va etre prolonger jusqu’a 2100.Ouvre encore la bourse avec moubamba s’il ne t’arrete pas, en ce moment meme ping ne fait plus le poind devant celui qu’il avait demande de deguerpir quand ce dernier faisait sa greve.

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