A compter du 1er janvier 2018, l’opérateur français de télévision cryptée payante va prélever 500 francs sur les réabonnements de ses 270 000 clients, au titre de redevance audiovisuelle. Soit, plus de 1,6 milliard de francs CFA par an.

Même La Loupe, Echos du Nord, Matin Equatorial et les télévisions privées (Canal Espoir, RTN, TV+, Télé Hermon, etc.) vont devoir trinquer pour financer le fonctionnement de Gabon 24 et Gabon Télévision. © Gabonreview

 

2018 pourrait bien faire grincer les dents de certains clients de Canal+. Dès le 1er janvier, en effet, les abonnés de l’opérateur français de télévision cryptée payante vont devoir s’acquitter d’une somme de 500 francs «pour tout acte d’abonnement et de réabonnement» aux différents bouquets.

Cette nouvelle augmentation, selon l’opérateur est relative à la Redevance audiovisuelle instituée par le gouvernement pour le financement de l’audiovisuel public. Notamment, le Groupe Gabon Télévisions et l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis).

Sur la base de son fichier client, évalué à 270 000 abonnés, Canal+ pourrait collecter au titre de cette taxe, 135 millions de francs CFA par mois. Soit plus de 1,6 milliard de francs CFA par an.

A l’instar de Canal+, de ses concurrents Satcon et de TNT Africa, les opérateurs du secteur privé de la communication audiovisuelle, écrite et numérique ; et, tous les importateurs, vendeurs et revendeurs de postes téléviseurs sont également astreints au paiement de la redevance.

A quelques jours de l’entrée en vigueur du prélèvement, des voix s’élèvent déjà pour contester cette décision. Notamment, la base et taux sur lesquels ont été définis le montant du prélèvement, mais aussi le taux de la contribution forfaitaire annuelle, due à Canal+ au titre de ladite taxe.

Quels sont les «Tarifs et Taux» des contributions «forfaitaires» ou «proportionnelles» annuelles des opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle assujetties à cette taxe ? Une fois recouvrée par les services de la direction générale des Douanes et des droits indirects (DGDDI), l’intégralité de la redevance sera-t-elle reversée au ministère de la Communication ? Si oui, quelle sera la clé de répartition pour l’ensemble des structures bénéficiaires ? Autant de questions auxquelles devrait répondre le gouvernement pour éclairer consommateurs et opérateurs. Lire (Redevance audiovisuelle : qui va trinquer, qui va en profiter ?).

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Mimbo dit :

    Bili bi Nze est l’administrateur des crédits de Gabon télévision,Directeur des différentes rédactions .Il voit son rêve pointé à l’horizon c’est à dire devenir très riche et faire autant que Myboto sous le parti unique sinon plus.Nous ne savions pas que certains compatriotes avaient une telle admiration pour Zacharie Myboto à cette époque.Mathieu Koumba sert de faire valoir sa responsabilité n’est pas engagée sur quoi que ce soit,même pas sur la confection du conducteur du journal de 20h.C’est au ministre qu’on soumet le conducteur et il décide de ce que vous devez regarder.Ainsi va le petit monde de Bili bi Née,mais le Directeur Général de la dgr ne dira pas un de ces jours qu’il ne le sais pas.

  2. Serge Moundounga dit :

    Loi de finances rectificative 2017 :

    Article 20 : Le produit de la Redevance Audiovisuelle et Cinématographique est reversé dans un compte ouvert à la Caisse de Dépôts et Consignations, au profit du Compte d’Affectation Spéciale intitulé « Promotion audiovisuelle et cinématographique ». Article 21 : Le détail de la répartition des recettes et des dépenses du Compte d’Affectation Spéciale visé à l’article 20 ci-dessus, est décliné chaque année dans le Projet Annuel de Performance en abrégé PAP y relatif annexé à la loi de finances.

    Projet de loi de finances 2018 :

    – Compte d’affectation spéciale promotion audiovisuelle et cinématographique : 4,376 milliards de Fcfa (fonctionnement 1,459 milliardaires, investissement 2,917 milliards)

    Sans commentaire.

  3. LURON DE MAYE dit :

    La farce dont le petit peuple est le dindon…décidément c’est au peuple de payer les errements des gouvernants.

  4. Mimbo dit :

    L’important ici c’est le rapport de Billi bi Nze avec l’argent.Certains pourraient penser que c’est de l’acharnement,mais son passé à la Mairie de libreville et bien avant au ministère de la communication légitime les soupçons.Comment comprendre aujourd’hui que le Directeur Général de Gabon télévision n’engage aucune dépense dans ses fonctions de directeur général,mais informe le ministre des besoins de la chaîne et même du papier toilette.

  5. Mimbo dit :

    M.Moundounga,le rapport de la commission des finances dans la partie ressources ne fait pas mention de ce que vous prétendez.Aux dernières nouvelles,la loi des finances rectificative 2017 a été falsifiée par le ministre selon certains parlementaires des deux chambres

  6. Mboung dit :

    Il serait intéressant de savoir combien Canal a prévu de en clients et surtout en argent avec cette histoire.

  7. Tarek dit :

    Je vous promet que je vais piraté canal. J’ai tout ce qu’il faut.

  8. Tarek dit :

    C’est que l’on fait, l’autre peut défaire… Donc faisons tomber cela. Quand on monte une chaîne ou une structure, on met les moyens en place pour cela. Donc mettre les gabonais la corde au coup est mauvais. Nous sommes le changement.

Poster un commentaire