Une récente rencontre autour du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a porté sur l’ouverture prochaine d’une chaire Unesco à Lambaréné.

© fr.unesco.org

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Initiée dans le cadre de la mise en place de stratégies de développement de la recherche scientifique au Gabon, une réunion s’est tenue le 13 avril dernier à Libreville, en prélude à l’ouverture prochaine d’une chaire Unesco dans la commune de Lambaréné. En compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le représentant résident de l’organisme onusien, les responsables du Centre de recherches médicales de Lambaréné (Cermel) et le président du comité national d’éthique ont réfléchi aux modalités devant aboutir à l’adoption d’un programme d’enseignement dans le domaine de la bioéthique médicale.

Soutenu par un partenariat avec l’Allemagne et l’Autriche, le projet permettra à de nombreux étudiants Gabonais et Africains de bénéficier de l’expertise de spécialistes en la matière, issus des différents pays partenaires. Pour les principaux acteurs du projet, l’implication des autorités gabonaise dans le domaine de la bioéthique montre qu’un besoin de régulation dans la recherche scientifique est fortement perceptible. Il s’agira d’offrir aux étudiants un parcours de master et un renforcement des capacités aux praticiens, alors que la médecine, ses diverses branches et sa pratique n’ont pas cessé d’évoluer. Depuis les années 1970, indique l’Unesco, le champ de la bioéthique s’est considérablement étendu. «S’il est vrai que la bioéthique couvre de nos jours les questions d’éthique médicale, son originalité est d’aller bien au-delà de la déontologie propre aux diverses pratiques professionnelles concernées. Elle implique une réflexion sur les évolutions de la société, voire les équilibres mondiaux, induits par les développements scientifiques et technologiques», fait savoir l’organisation.

Lancé en 1992, le Programme UniTwin/Chaires Unesco, rappelle l’organisme onusien, promeut la coopération et la mise en réseau internationales des universités afin de renforcer les capacités des établissements grâce au partage des connaissances et aux travaux menés en collaboration. Ce programme qui rassemble plus de 700 établissements de 126 pays intervient dans les principaux domaines prioritaires liés aux domaines de compétence de l’organisation, à savoir l’éducation, les sciences naturelles et sociales, la culture et la communication.

 

 
GR
 

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