La Banque mondiale redoute une hausse de la température mondiale moyenne de 4 °C dès 2060 dans un rapport publié dimanche 18 novembre. Ce réchauffement climatique déclencherait une «cascade de changements cataclysmiques» dans les pays pauvres, mais pas uniquement.

Santiago de Cuba le 26 octobre 2012, après le passage de Sandy - © REUTERS/Desmond Boylan Pour Jean Jouzel, cité par le quotidien Le Monde, le changement climatique suit un «scénario dangereux, car, en l’absence de décisions politiques pour infléchir nos émissions de CO2, il risque de nous entraîner vers des valeurs extrêmes de + 6 °C d’ici la fin du siècle».

«Les engagements, volontaires ou contraignants, des pays sur la période 2012-2020 sont connus : –20 % d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 pour l’Europe, –15 % entre 2005 et 2020 pour les États-Unis, soit l’équivalent de –3 % par rapport à 1990, et une augmentation de l’efficacité énergétique pour la Chine. Même si tous ces engagements étaient tenus, il resterait encore 15 % d’émissions en trop pour éviter de dépasser un réchauffement de la planète de 2 °C. Au final, il faudrait d’abord diviser les émissions par trois pour atteindre 10 milliards de tonnes de CO2 en 2050 contre 35 milliards aujourd’hui, puis ne plus émettre du tout jusqu’en 2100 – c’est-à-dire compenser totalement les rejets. Le pic d’émissions de gaz à effet de serre devrait par ailleurs survenir au plus tard en 2020, ce qui n’est pas du tout la tendance actuelle, puisque les émissions n’ont jamais autant augmenté qu’au cours des dernières décennies et continuent de le faire d’année en année.»

Une échéance inéluctable

Inondations au Pakistan - © AFPDifficile pour lui d’envisager, maintenant, un miracle : «Il en résultera une élévation du niveau des mers de 50 cm à 1 mètre, entraînant le déplacement de millions de personnes, des épisodes climatiques plus extrêmes, des périodes de précipitations et de sécheresse intenses, des vagues de chaleur multipliées par dix, ou encore une acidification des océans. Les pays en développement seront en première ligne, notamment l’Afrique pour les pénuries d’eau et l’Asie pour l’élévation du niveau des mers. Toutefois, les pays développés seront aussi touchés : les sécheresses vont se multiplier dans l’ouest des États-Unis, les cyclones et tempêtes verront leur intensité augmenter, l’élévation du niveau de la mer touchera le pourtour méditerranéen ou encore le nord de l’Europe (Belgique, Pays-Bas, etc.) et la France pourrait voir disparaître tous ses glaciers. Surtout, le réchauffement se poursuivra au-delà de 2100. Avec cette trajectoire, on pourrait atteindre + 8 °C à + 10 °C en 2300. Des scénarios totalement inenvisageables commencent ainsi à émerger.» Des prévisions plus qu’inquiétantes, sachant qu’il a suffit une chute de 6°C des températures pour déclencher la dernière ère glaciaire.

Passage de Sandy dans le New Jersey - © archives EPAListant les dangers qui menaceraient alors la planète, inondations, sécheresses, malnutrition, la Banque mondiale prédit dans son rapport une aggravation des «pénuries d’eau» en Afrique de l’Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud, et un «rebond significatif» de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne. «L’intensification prévue des événements climatiques extrêmes pourrait inverser les efforts pour réduire la pauvreté, particulièrement dans les pays en développement» résume le rapport, assurant que la planète serait encore «plus inégalitaire» qu’à l’heure actuelle.

Aucune région ne sera épargnée par les bouleversement, prévient le rapport. Les récentes sécheresses ayant frappé les États-Unis ou l’Europe de l’Est pourraient se reproduire, et l’Occident serait aussi confronté à l’afflux de populations fuyant les bouleversements du climat. «Il faut faire baisser la température et seule une action internationale concertée et rapide peut y contribuer», clame la Banque mondiale, appelant à une utilisation plus «intelligente» de l’énergie et des ressources naturelles.

Et le Gabon dans tout ça ?

Et cela concerne particulièrement le Gabon qui tire l’essentiel de ses ressources du pétrole. Or, d’après Jean Jouzel, la seule solution pour éviter le pire, pire encore que ce qui est annoncé dans le rapport de la Banque mondiale, serait l’abandon pur et simple et à brève échéance des énergies fossiles : « Les pays doivent tout faire pour diminuer les émissions de CO2 et non plus seulement les maîtriser. Les solutions sont connues : diviser fortement les émissions du secteur des énergies fossiles, ce qui implique de ne pas poursuivre dans le développement massif des hydrocarbures non conventionnels comme les huiles et gaz de schiste, développer les énergies renouvelables pour fournir jusqu’à 50 % de l’énergie d’ici 2050, gagner en efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment, favoriser les transports en commun ou encore limiter les émissions de méthane du secteur agricole. Ce sont des voies à mettre en œuvre aujourd’hui de façon volontariste pour éviter de le faire de manière contrainte et dans la panique dans quelques décennies.»

Dans ce contexte, le Gabon devrait plus rapidement que prévu parvenir à se passer du pétrole pour son développement, ce qui est loin d’être à l’ordre du jour, même si des solutions de remplacement sont à l’étude. Mais 40 ans, à l’échelle d’un tel bouleversement économique, dans un contexte climatique et social qui va drastiquement se détériorer, c’est très court. Trop court à l’évidence.

Deux scénarios se dessinent, aussi désagréables l’un que l’autre. Soit les pays industriels prennent conscience rapidement que limiter la casse est devenu vital et leur consommation de pétrole va chuter, et les revenus du Gabon en conséquence, soit ils ne feront rien et les convulsions climatiques, les migrations de centaines de millions de personnes, les destructions d’infrastructures et le probable développement de maladies jusqu’alors inconnues auront raison des recettes pétrolières restantes.

Dans un pays où toute l’économie serait à reconstruire sur des bases totalement nouvelles, mais où personne n’est préparé à cela ni, visiblement, compétent pour imposer un plan crédible et convaincant, le pire semble encore à venir et l’émergence, quant à elle, risque de prendre du plomb dans l’aile au moment même où elle est programmée pour s’envoler.

Vous pouvez télécharger le rapport complet ici.

 
GR
 

19 Commentaires

  1. jojo241 dit :

    Très bon article!
    Maintenant, que faire si,visblement nous n’avons pas de competences?

  2. moi makaya dit :

    très bel article gabonreview et avec la manière en plus. en effet le rechauffement climatique interpèle premièrement les pays développés, qui tirent leur développement de la consommation d’énergie faussible (la chine). le développement de la chine à vitesse grand V vient justement de cette consommation abusive et je ne pense pas que c’est prêt de s’arrêter quand on sait comment tous pays développés ont fait pour en arriver là.
    de plus passer à l’énergie renouvelable marquerait automatiquement un coup d’arrêt au développement des pays en voie de développement. le scénario est vicieux, car on sait que nous sommes producteur et vivons de cette production et les autres sont des acheteurs et se développent avec cette production du coup, il est plus facile pour eux de changer leur manière de consommé vu que le développement est déjà là. mais pour nous les pays Africains, nous n’en avons tout simplement pas la volonté ni les moyens.
    en parlant du Gabon, le temps où le pétrôle coulait à flo et que les batiments sortaient de terre tous les jours et que le budjet du pays se multipliait par mille, si durant les 40 ans des préto-dollards nous avions pris conscience du développement de notre pays vu les indicateurs sociaux, je pense qu’on aurait aucun mal à l’heure actuelle d’envisager un changement de consommation d’énergie. mais hélas nous savons de vous à moi que cela ne sera pas possible vu combien ça va coûter. autant construire des logements et développer les insfrastructures avec cet argent, c’est juste une parenthèse pour montrer ce qu’il est possible de faire avec cet argent que l’état sera contraint d’uliliser pour passer au renouvelable alors que de nos jours les gabonais n’arrivent pas à joindre les deux bouts. au train où vont les choses, c’est le deuxième scénario qui est envisageable, c’est à dire le pire. personne ne va accepter de blocquer son processus de développement à l’ancienne et c’est domage mais en même temps aussi hypocrite alors que certains sont aussi passés par là.

  3. Le Patriote dit :

    Ah là là, encore un scénario catastrophe peint par quelqu’un qui, visiblement, utilise la peur pour persuader les gens que ce qu’il dit est vrai. Je ne serai pas surpris d’apprendre que les études sur lesquelles s’appuient ce monsieur pour argumenter son propos sont celles du GIEC. Vous savez, cet organisme politique (j’insiste sur le mot politique) qui a fait tout un tintamarre sur le réchauffement climatique il y a quelques années.
    Ce que tout ce beau monde essaie de nous faire croire est que le CO2 pollue et serait responsable du réchauffement climatique (si réchauffement il y a). C’est entièrement faux!

    Tout d’abord, quand on regarde la courbe de température moyenne de la terre sur les 4000 dernières années, on observe des choses intéressantes. La température n’augmente pas au cours du temps. Elle évolue selon un schéma cyclique qui n’à rien à voir avec la quantité de CO2 émis dans la planète. En effet, au moyen âge, la température moyenne était plus élevée qu’actuellement, alors qu’il n’y avait pas d’industries émettant du CO2 comme de nos jours. Pourquoi? À l’époque, on cultivait même des fraises en décembre dans les pays européens.
    Une autre information qui est totalement passée sous silence par la presse est que la température moyenne des autres planètes du système solaire varie aussi. Y aurait-il des civilisations utilisant des énergies fossiles dans ces planètes? Ce n’est pas moi qui le dis mais la NASA.
    Quelle est selon vous la source d’énergie qui peut faire varier la température moyenne des planètes dans le système solaire? Le soleil.
    La température moyenne de la terre est fortement corrélée avec l’activité solaire.

    Et puis, de vous à moi, si le CO2 est polluant, tirons nous tous une balle et rasons les arbres car les arbres (la nuit) et nous émettent du CO2 par respiration. À mon humble avis,il y a d’autres raisons derrière ce qui apparaît comme une lutte contre le réchauffement climatique.

    • moi makaya dit :

      « Ce que tout ce beau monde essaie de nous faire croire est que le CO2 pollue et serait responsable du réchauffement climatique (si réchauffement il y a). C’est entièrement faux! »
      dans quelle mesure le CO2 est responsable du rechauffement climatique? l’effet de serre se produit lorsqu’un phénomène empêche l’énergie solaire qui arrive sur la terre, de remonter vers l’atmosphère et emprisonne complètement cette énergie dans l’atmosphère et rendant ainsi cette atmosphère de plus en plus chaud au fur et à mesure que le même processus s’accomplis.à l’échelle du rechauffement climatique, l’élément perturbateur est le CO2 qui par eccès de rejet dans l’atmosphère, forme un mûre ou si l’on veut une obstruction unidirectionnelle à la lumière, c’est à dire lorsque la lumière pénètre dans un sens et ne peut plus remonter au contact du sol dans l’autre sens. nous avons un exemple plausible du tee- shirt noir, lorsque nous le portons en plein soleil, l’énergie solaire s’emmagazine sous le tee-shirt et donc au contact de la peau, ne parvient plus à resortir et on est mal à l’aise et on commence à transpirer. ce n’est pas l’émission du CO2 à proporement dite qui cause ce rechauffement, c’est son opacité due à son accumulation dans l’atmosphère qui contribue à ce rechauffement. « Et puis, de vous à moi, si le CO2 est polluant, tirons nous tous une balle et rasons les arbres car les arbres (la nuit) et nous émettent du CO2 par respiration ». si on coupait tous les arbres, il y aurait une diminution considérable de la production d’oxygène et je vous renvois donc à vos cours sur la respiration végétale.

    • visa dit :

      hum…la therie du complot.Tres interessant.

  4. ni lire ni écrire dit :

    Je ne pense pas que nous ayons les compétences pour débattre de l’aspect scientifique du problème. Sans doute « Le patriote » est il le seul expert Gabonais de la composition chimique de l’atmosphère, j’ignorais qu’il y en eut un.
    Ce qui est certain, c’est que les glaciers fondent et que la mer monte. Cela veut dire par exemple que dans 20 ans, le quartier de la Sablière sera sous les eaux (c’est Ali, et tous les profiteurs du système qui vont être contents) et que Port-Gentil sera soit devenu une île défendue par une digue ininterrompue soit submergée. 20 ans, c’est pas long. Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu nos brillants analystes en tenir compte dans leurs investissements soit-disant à long terme d’infrastructures de l’émergence.

  5. ni lire ni écrire dit :

    Autre exemple amusant. Pour préparer l’après pétrole, l’émergence prévoit l’extension des cultures de rente : hévéa, palmier à huile… mais qui sait si ces cultures, basées sur des arbres qui mettent des années à pousser, seront toujours possibles dans le nouveau climat?
    Personnellement je mettrai pas un centime pour acheter des actions des sociétés qui se risquent à de tels paris.

  6. Les blagues des grands-parents dit :

    Bonjour
    Bien dommage que vos prises de vue (photos montages) ne soient pas toujours accompagnées de légendes.

    J’aurais aimé savoir si les photos qui y figurent sur l’article sont les images du village de ONA ONDO l’homme qui a tué son propre frère pour une affaire de pangolin, ou alors celle de PANA le village de BOUKOUBI le PDGiste en chef? Ou encore celle de POG là où on exploite et le pétrole coule à flot, où même celle de Moanda là où le manganèse fait le bonheur des populations????
    REPONDEZ -MOI GABONREVIEW

  7. Le Patriote dit :

    On n’a pas besoin d’être un expert pour débattre du sujet. Il faut avoir suffisamment d’informations. Le CO2 est un gaz à effet serre, certes. L’eau l’est aussi. De plus, l’eau est un gaz à effet de serre plus puissant que l’eau. Sauf si mes souvenirs sont mauvais, la vapeur d’eau est plus abondante dans l’atmosphère que le CO2. Tirer vous même la conclusion. Pourtant, on ne parle de l’eau dans les médias. Allez y comprendre. En ce qui concerne les arbres, je me répète, ils produisent du CO2 la nuit. Je l’ai mentionné dans mon premier commentaire. Si certains ne le savaient pas, désolé pour eux.

    • Luc Lemaire dit :

      Oui on a tous appris ça en 5e je pense. Cela s’appelle la photosynthèse. Mais ils produisent environ 100 fois moins de CO2 la nuit que d’oxygène le jour (cela dépend des espèces et de l’âge de l’arbre). En fait, le carbone du CO2 absorbé par l’arbre la journée lui sert à croitre. C’est ce carbone qui constitue le bois. Et bien entendu il rejette l’oxygène qui ne lui sert à rien ou presque. La nuit, faute de lumière, il respire comme tout être vivant mais ne fixe pas le carbone. Donc un arbre fonctionne comme piège à carbone le jour et est neutre la nuit. Passé 80 ans il ne croît plus et donc ne consomme plus de carbone. Ni n’en rejette plus qu’il en respire. C’est très schématique mais c’est le principe de fonctionnement. Une forêt qui ne croît pas est un « piège » à carbone. Elle stocke. Une forêt qui croît un « puits » à carbone, elle stocke de plus en plus. Ce carbone va être ensuite majoritairement consommé par les petits animaux, les insectes, les autres plantes lors de la putréfaction et ne sera donc pas transformé en CO2, sauf si on le brûle (la bûche de bois ou si on attend assez longtemps, le charbon, le gaz ou le pétrole).

      Quant à la production de CO2 par l’activité humaine, elle est tout à fait mesurable par l’acidité des océans entre autres. Le CO2 n’est pas seulement un gaz qui se trouve dans l’air. C’est un acide qui se dissout dans l’eau. Plus on en produit, plus les mers sont acides.

      Dernier point, on connaît très bien les variations de CO2 depuis des dizaines de siècles, bien avant que la vie n’apparaisse sur Terre par l’étude des carottes de glace des pôles. Plus on prélève profondément, plus c’est vieux. Les gaz piégés dans la glace, l’air de l’époque étudiée, permettent de mesurer leur composition.
      Vous trouverez ici une vidéo qui vous montre à quel point l’augmentation est exponentielle du fait de l’activité humaine. Si vous cherchez un peu, vous trouverez des liens qui vous montrerons que la simple découverte du feu par les homme a commencé à modifier l’atmosphère, avec des pics important sous les romains (les premières forges préindustrielles), au moyen-âge en Europe, puis l’arrivée de l’industrie au XVIIIe siècle, etc. Mais sans commune mesure avec ces 50 dernières années. Mais je vous laisse découvrir cela.

      http://www.lamauvaiseherbe.net/2012/06/20/video-800000-ans-devolution-du-taux-de-co2-dans-latmosphere-terrestre/

      • Le Patriote dit :

        Très bien M. Lemaire. Ce qui est dommage avec les gens qui parlent de réchauffement climatique comme étant le résultat de l’activité humaine c’est qu’ils ne se focalisent que sur ces 50 ans dernières années. Qu’ils regardent la courbe de température moyenne de la Terre ces 4000 dernières années et qu’ils expliquent pourquoi au Moyen-Age la température était plus élevée que maintenant, alors qu’on ne produisait pas autant de CO2 au Moyen-Age qu’actuellement. Autre chose, mais qui va dans le même sens que précédemment, les prévisions climatiques de ces experts sont effectuées à l’aide de modèles mathématiques qui sont calés sur la courbe de température et de CO2 des cinquantes dernières années. Par contre, leurs modèles n’arrivent pas à caler toute la courbe de température. Normal, ils ne prennent pas en compte tous les phénomènes physiques qui agissent sur le climat. Leurs modèles est donc faux!! Avec un modèle faux, on ne fait pas de prévisions correctes!! C’est ce que j’essaie de dire depuis le début. C’est pourquoi (entre autres choses) on n’est pas capable actuellement de faire des prévisions météorologiques sur une durée de plus d’une semaine. Les modèles mathématiques utilisés divergent avec la réalité à partir d’un certains temps.
        Je vous laisse aussi découvrir autre chose que ce qu’on rabâche dans les médias dominants.

        http://www.pensee-unique.fr/theses.html
        http://co2climate.e-monsite.com/
        http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/contact/climategate/

        PS: Le CO2 n’est pas un acide. C’est la molécule résultante de son mélange avec l’eau qui donne un acide appelé acide carbonique.

        • Luc Lemaire dit :

          CO2 acide : j’avais résumé
          Pour ce qui est de la responsabilité de l’activité humaine dans la concentration de CO2, il est difficile de nier ce que l’on mesure très bien : les rejets en quantité de CO2 qui n’existaient pas avant
          Quant à savoir si c’est le CO2 qui est responsable du réchauffement climatique… Je vous laisse penser ce que vous voulez. Je ne peux lutter cotre la foi. Mais je ne suis pas tout à fait débutant en sciences. c’est même ma formation initiale. J’ai tendance à penser que quand on sature une atmosphère, cela modifie le système. Quant à connaître les effets, ils sont nombreux à chercher et de moins en moins nombreux à affirmer que le réchauffement climatique est naturel

          D’ailleurs, je ne vous ai envoyé, à vous et à ceux que ça intéresse, ce lien que pour résumer l’accroissement de CO2 dans l’atmosphère. Mais vous aurez remarqué que cette vidéo ne fait que retracer 800 000 ans sur la base de carottages et d’autres critères plus fins. Il n’est pas question ici de faire un cours de climatologie, domaine ou je n’excelle pas.

          Je connais un certain nombre de « climatosceptiques » beaucoup plus sérieux que ceux qui vous citez dans ces liens d’ailleurs. Pourtant, eux-même sont d’accord pour dire que leurs convictions ne sont encore fondées que sur des hypothèses et qu’ils ne disposent pas de preuves suffisantes pour contredire la théorie généralement admise. Même dans le cas où ils en trouveraient, ils s’accordent aussi à dire que cela ne remettrait pas tout en cause mais certaines déductions, certaines prospectives en particulier, dont d’ailleurs, les membres du Giec n’affirment pas du tout qu’elles sont solides. Mais je ne connais personne qui pense sérieusement que l’homme ne joue aucun rôle dans l’évolution brutale du climat depuis 2 siècles en particulier. Ils ne sont juste pas d’accord sur l’importance de cette influence.

          Cela dit, le problème est moins de croire ou de ne pas croire mais de survivre dans les meilleures conditions possibles. Cela ne change donc rien à ce qui est dit dans cet article puisque changement climatique il y a.

      • Le Patriote dit :

         » Si vous cherchez un peu, vous trouverez des liens qui vous montrerons que la simple découverte du feu par les homme a commencé à modifier l’atmosphère, avec des pics important sous les romains (les premières forges préindustrielles), au moyen-âge en Europe, puis l’arrivée de l’industrie au XVIIIe siècle, etc. »

        Si vous cherchez un peu, M. Lemaire, vous trouverez des liens qui montrent que la température moyenne de la Terre est fortement influencée par l’activité solaire.

        • Luc Lemaire dit :

          Oui, toutes source d’énergie importante, toute modification de l’environnement influe sur le climat. Mais le soleil depuis 2 siècles a une activité cyclique qui se compte en dizaine d’années ce qui ne correspond en rien à un réchauffement accéléré et hyperbolique. S’il faut douter de toutes les théories scientifiques, on n’a heureusement pas à douter des mesures constantes et répétées. Les mathématiques sont moins trompeuses que nos convictions.

  8. Le Patriote dit :

    @ M. Lemaire. Vous n’êtes pas le seul scientifique sur ce forum. Loin s’en faut. Je ne suis pas un climatologue, par contre, je fais beaucoup de modélisation numérique.

    La technique qui consiste à traiter quelqu’un de climatosceptique lorsqu’il n’est pas d’accord avec les arguments que ses adversaires avancent, je connais. Ce n’est pas cela qui expliquera aux gens la courbe de température au moyen âge (entre autres choses). Je ne suis pas en train de remettre en cause les théories scientifiques ni les mesures qui ont été faites. Ce que je dis c’est que les modèles mathématiques que certains experts utilisent ne prennent pas en compte toute l’historique de température, ce qui permet aux gens comme moi de douter de leurs prévisions. Je reste donc scientifique depuis le début. Je ne fais pas dans la foi comme vous le dites si bien. Si vous avez bien lu ce que j’ai écris, je soutiens que le soleil a une influence bien plus grande sur le climat que la production de CO2 par l’homme. Ce qui sous entend que le CO2 émis par l’homme a une influence sur le climat. Influence qui reste malgré tout faible devant celle du soleil.

    Je ne suis pas contre le fait qu’il faut que nous vivions dans les meilleures conditions possibles. Bien au contraire. Cependant, qu’on ne parte dans une direction sans être sur que c’est la bonne.

    Autre chose que je dis comme ça en passant. Changement climatique ne signifie pas réchauffement climatique. C’est un raccourci que beaucoup d’entre nous prenons. Le changement climatique peut être un réchauffement ou un refroidissement climatique.

    Les cycles du soleil qui se compte en dizaine d’années comme vous dites ont lieu à l’intérieur de cycles de plus grande période.

    • Luc Lemaire dit :

      J’ai écrit climatosceptique dans son sens premier, non comme une insulte que ce n’est pas d’ailleurs, mais pour différencier ceux qui pensent que l’activité humaine est responsable des dérèglements climatiques des autres.Pour le reste, j’essaie de ne pas m’éloigner du sujet traité dans l’article, le réchauffement climatique, et les enjeux de plus en plus importants qui semblent guetter les hommes. Je ne remet en cause ni vos compétences, que je ne pourrait juger ne les connaissant pas, ni ce que vous dites d’ailleurs. Souvenez vous que tout cela est parti ‘un petit rappel sur la photosynthèse. Pour le reste, l’article se fonde sur un rapport de la Banque mondiale, certes pas toujours clairvoyante dans le passé, mais assez peu encline au catastrophisme et à la science fiction.

      Je suis comme vous pour tout le reste. J’ai des convictions, des doutes et des craintes, mais je suis parfaitement incompétent pour juger de la qualité des études à ce niveau.Je prévois quand même une paire de bottes pour toute ma famille, un ciré et un petit bateau au cas où ! 🙂

  9. moi makaya dit :

    canalsat fait passer à partir d’aujourd’hui « la chaine de la fin du monde by syfy » pendant un mois, je pense que ce problème sera largement abordé en long en large et donc nécessaire à notre épanouissement intellectuel. une chose est du moins sûre, c’est que dans 20ans les choses vont changer et qu’est ce que nous pays envoie de développement proposons pour contrer ce phénomène à venir. nous seront les plus touchés et il y aura des déplacés, des îles vont disparaitre et il y aura de nombreux déplacements massive des populations, c’est maintenant que nous devons concraitement proposer des solutions. en ce qui concerne l’effectivité ou pas de la responsabilité de l’homme dans le rechauffement climatique, nous ne sommes pas des climatologues, mais nous ne sommes non plus naïf le rechauffement climatique est une question de temps mais savez vous qu’un big one peut le dévancer? aller à vos télécommandes et zapper sur la chaine. encore une fois bel article et je pense M.lemaire qu’il est utile de votre part d’effectuer des interventions et si possible avec des lien comme vous le faite pour confronter les idées des uns et des autres bien que nous ne sachions pas qui est qui, mais je suis suffisamment lucide pour prendre en compte les compétences de chacun.

  10. visa dit :

    Je ne pense pas que cela aura un impacte sur l’emergence d’Ali. Il va continuer a pomper du petrole avec la Guinee Equato sur lile fantastique. C’est evident!
    Alors pas d’inquietudes pour les 20 prochaines annes, le budget sera toujours bien garnis de petro dollars.

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