Ernest Mpouho Epigat, 48 ans, est un homme pragmatique, un ministre qui se veut de la «Génération du Concret» – un concept créé par Kar Wade. Son style diffère de celui de son prédécesseur, Ruffin Pacôme Ondzounga, qui n’a pas laissé de trace indélébile au ministère en charge des Armées. L’actuel ministre de la Défense s’attèle, lui, à améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs.

Ernest Mpouho Epigat, le ministre de la Défense nationale. © presidence.ci

Ernest Mpouho Epigat, le ministre de la Défense nationale. © presidence.ci


 
Le ravalement de façade, au propre comme au figuré, actuellement en cours au ministère de la Défense nationale avec l’instauration d’un nouveau style de gestion plus pragmatique, est salué par les militaires de haut rang. Après avoir signé, en mars dernier, une convention de coopération militaire avec l’ambassadeur de France visant à améliorer les capacités opérationnelles de l’armée, notamment dans les domaines de la tactique et du tir, et après avoir sollicité et obtenu de la France un appui logistique à l’Ecole d’état-major de Libreville, ainsi qu’à l’Ecole d’application des Services de Santé militaire, Ernest Mpouho Epigat vient de décider de rhabiller l’immeuble abritant les services de la Défense nationale, et d’ériger une barrière avec un fronton dédié au ministère. «Tout cela vise, selon un capitaine de l’armée de l’air exerçant au secrétariat général du ministère (situé en face des bureaux du ministre), à donner une image plus reluisante à ce département ministériel».
«Le rafraîchissement des murs de ce ministère situé sur le boulevard du Bord de mer a le mérite d’apporter un air nouveau aux cent-vingt personnes qui exercent au quotidien», ajoute l’officier sus cité. Ce bâtiment construit au milieu des années 80 a d’abord abrité les services de la Primature. Léon Mébiame, alors Premier ministre, y a travaillé jusqu’en 1990. Son successeur, Casimir Oyé Mba, avait plutôt choisi d’installer ses bureaux à l’Immeuble du 2-Décembre, tout en maintenant la tenue des Conseils interministériels dans la grande salle de réunion de ce bâtiment. Ce n’est pas la première fois que l’immeuble connaît un rafraîchissement. Sous Angélique Ngoma (2009-2011), le bâtiment avait été repeint, mais c’est la première fois qu’un ravalement de grande ampleur, un lifting, y est réalisé. Le siège du ministère de la Défense est dorénavant carrelé, et son entrée est digne d’un ministère de souveraineté.
Avant de s’installer, en 1991, dans ce bâtiment, les ministres de la Défense (Julien MPouho Epigat, Martin-Fidèle Magnaga) travaillaient au sein de la présidence de la République.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine56 dit :

    Ainsi le fils de Julien Mpouhot se soucie des conditions de travail de ses collaborateurs?
    mais c’est très bien de sa part, il devrait en toucher un mot à tous ses collègues de passage à l’éducation nationale, les invitant à suivre son exemple, comme cela, les professeurs , les maitres pourraient exercer dans des salles de classe plus aérées, avec des ventilateurs, et surtout avoir de vrais bureaux pour dispenser les cours et non les tables bancs d’un autre âge sur lesquels ils sont obligés de s’asseoir.
    Qu’il n’oublie pas de leur rappeler qu’à l’heure de l’Émergence, les établissements scolaires doivent avoir des toilettes modernes, que l’époque des latrines est révolue. C’est le minimum qu’il pourrait leur recommander.
    Donc, très belle initiative du fils qui a hérité du titre foncier de son père à la défense et qui a compris que pour être productif, il faut travailler dans de bonnes conditions, cependant, je reste dubitative, comment comprendre que le même ministre qui milite pour de meilleurs conditions de travail de ses collaborateurs puissent envoyer ses hommes armés mater d’autres fonctionnaires lorsque ces derniers ont le toupet de réclamer de meilleurs conditions de travail?
    les fonctionnaires ne grèvent pas seulement pour avoir des augmentations de salaire, ils veulent davantage travailler dans les mêmes conditions que les fonctionnaires logés à l’immeuble de l’ancienne primature.
    Comme, il lui sera difficile d’expliquer ce paradoxe, je conclue que ces travaux lui permettent au passage de se faire quelques millions, un petit détournement par ci, un petit détournement par là, voilà comment va le Gabon…
    Mais, malgré tout ça, je suis satisfaite de savoir que les fonctionnaires de l’immeuble abritant le cabinet du ministre sont logés à la meilleure enceinte que beaucoup d’entre nous !

  2. Carl Nguema dit :

    On apprends à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut c’est top !!!

  3. Kendal dit :

    C’est bien sa un homme ,il est à la place qu’il faut et il fait son boulo avec bokou d’amour

  4. Tres bonne initiative, que les autres membres du gouvernement devraient en prendre comme exemple surtout quand cest apprécié par les collaborateurs directs.
    lhomme quil faut a la place quil faut.

  5. xber360 dit :

    j’espère que ce n’est pas un ravalement,un embellissement d façade. On sait trop que les patrons d nos administrations entreprennent à la coutume ce genre d travaux pour faire des « frappes » derrière. Ces travaux sont généralement la bonne justif’ pour remplir ses poches. Faute d preuve à ce sujet,je ne peux qu’encourager ce ministre à plus d changement en profondeur au sein d cet important ministère. Bravo donc pour ce changement extérieur qui,au pays des schroumpfs paresseux équatoriaux, s’apparente aux Douze travaux d’Hercule!!

  6. Rasé de près dit :

    Je ne sais pas combien Gérard Mounambi a touché pour cette publicité. Aurait-il déjà vu en Ernest Mpouho le successeur de son cousin Ali Bongo. Normal, il a toujours été son suppléant au siège de député de Bongoville. Mais attention, le fait d’encenser votre champion ne vous autorise pas à dénigrer son prédécesseur. l m’étonnerait que Ruffin Pacôme Ondzounga n’aie rien fait durant son passage à la tête du Ministère de la défense! Bon c’est à lui de faire son bilan. Maintenant, à regarder de près, qu’a fait Mpouho de si extraordinaire? Les travaux de ravalement du bâtiment ne sont ils pas un acte administratif? Ne sont-ils pas exécutés avec des moyens prévus dans la loi des finances? Je serai surpris que ce monsieur y aie engagé un seul sou de sa poche. Ministre de la défense, il est payé pour animer la politique de défense de la nation. C’est tout à fait normal qu’il signe des accords avec les autres pays. Et ces accords, pour votre gouverne ont été négociés longtemps à l’avance, certainement sous celui que vous dénigrez. Mais parlant des condition de travail de ses administrés, les premiers administré du ministre sont les combattants déployés sur le terrain. Alors Monsieur Mounomby, dites-nous que pense Monsieur le Ministre des conditions de travail du contingent gabonais qui est en train d’être chassé de la MINUSCA, en Centrafrique, parce que incapable de cadrer dans le normes des opérations de soutien de la paix.

  7. jean - jacques dit :

    Que les autre ministres suivent le pas c’est tout, j’aurais souhaiter M.MBOUMBA janvier encient provisseur de LNLM occuper le ministère de l’Education, ou M.NGIABANDA ce ministere il faut un homme pragmatique et dure. pour changer et mettre fin aux greves dans le pays.

  8. moukemou dit :

    Felecition M.le Ministre, les Gabonais souhaiteraient que ce genre d’initiative pusse se suivre dans autres services, comme des casernes et batiments abritant les services de la defense dans des provinces qui datent d’une autre epoque et qui n’honorent du tout pas l’image de la Defense Gabonaise. Encore bravot !!!

  9. moukemou dit :

    C’est bien ce que le Ministre de la Defense fait, mais il faut que ce genre d’initiative se poursuit à l’interieur et meme à lbv, les conditions dans lesquelles travaillent les militaires de l’arme n’honorent pas du tout l’image de la Defense Nationale, les Casernes et batiments administratifs sont d’une autre epoque. Encore bravot à M. Le MINISTRE !!!

  10. Bassomba dit :

    Nènèsse est tout simplement un Pro! Attention il n’est pas né de la dernière pluie, il a fréquenté une grande école nationale jusqu’au bout: l’ENS!

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