Publié récemment, le rapport 2017 de l’organisation Human Rights Watch n’évoque pas le cas du Gabon parmi la vingtaine des pays accusés d’avoir bafoué les droits humains durant l’année 2016.

Scène de la répression de la contestation populaire de la réélection d’Ali Bongo à Libreville, le 31 août 2016. © AFP PHOTO / MARCO LONGARI

 

Sur la vingtaine de pays s’étant rendus coupables de non-respect des droits humains ou présentant de fortes menaces, seulement 13 pays africains figurent dans le viseur de l’organisation Human Rights Watch. Il s’agit notamment de 8 pays subsahariens (Burundi, RDC, Mali, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Guinée, Rwanda, Nigéria) et de 5 pays de l’Afrique du nord (Maroc, Tunisie, Libye, Algérie, Egypte). Le Gabon est absent de la liste.

Pourtant, des mois avant sa publication, le 12 janvier, beaucoup avaient juré que le cas de ce pays figurerait parmi ceux évoqués par l’organisation. D’autant que les violences ayant suivi la réélection d’Ali Bongo en fin-aout 2016 ont fait monter aux créneaux plusieurs organisations de la société civile dans le monde. Celles-ci, à l’instar de Survie en France, avaient crié à la violation des droits humains, au regard de la répression par les forces de sécurité et de défense des manifestations populaires. Mais visiblement, ni les arrestations jugées arbitraires décriées par des parlementaires européens et par des organisations de la société civile locale ni les pressions exercées par le pouvoir sur des opposants et leurs soutiens ne sont parues préoccupantes pour Human Rights Watch. Ce dernier est particulièrement intéressé par la montée du populisme dans le monde, notamment aux Etats-Unis, où le discours de Donald Trump, le nouveau président élu, est considéré comme une véritable menace.

Ainsi, les accusations de crimes contre l’humanité adressées mutuellement par le pouvoir en place au Gabon et l’opposition après la dernière élection présidentielle n’ont pas beaucoup attiré l’attention de cette organisation basée aux Etats-Unis. Pas plus que les plaintes déposées à la Cour pénale internationale (CPI) par le gouvernement gabonais et par l’opposant Jean Ping, concernant les mêmes crimes présumés. Ceux-ci, malgré leur violence, n’ont nullement ému Kenneth Roth, le directeur exécutif de Human Rights Watch, et ses collaborateurs.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    De n’importe quoi allez y d’abord parler de bafouer les mêmes droits humains aux USA ou les policiers blancs tuent sauvagement les noirs.on ne vovous entend se prononcer.laissez les africains regler leurs pbmes foutez nous camps avec vos faux rapports.combien vous avez donner comme aide financiere pour construire l’AN que les les voyous de ce vieillard ping avait incité d’aller bruler l’AN?

  2. antoniolevieux dit :

    Un pays où le pouvoir et les leaders de l’opposition s’accordent régulièrement , au nom de leur appartenance aux loges maçonniques à piller massivement , avec la complicité des puissances occidentales,les richesses de leur pays pour embélir l’extérieur et jouer à la perfection le rôle de marionnettistes, depuis un demi siècle, du peuple crée la désolation auprès des organisations internationales dont le but est la défense des peuples opprimés. C’est peut être pour cette raison que Kenneth Roth, sachant la nature du théatre, n’a pas perdu son temps en abordant, dans son rapport, la situation conflictuelle du Gabon.

  3. jean -jacques dit :

    Ozoua vous poser la question pourquoi? mes ses organisations soit disants internationales ont tjrs le droit de se prononcer quand il s’agit d’UN PROBLEME AFRICAIN., On voit les crimes que les grande puissantes commettent sur d’autres pays et on ne voit les rapports sortir, c’est pour cela certains pays africains quittent deja la CPI. on connait comment ses arrangements fonctionnent ce vieillard ping mauvais qu’il est est tjrs derriere ses occidentaux à la recherche du soutien. les victimes de l’election sont morts par ce qu’ils sont parti dans la rue. et le responsable c’est votre vieillard.Qaud il s’agit de faire les meetings il a la parole ,mais pour demander à ses sympathisants, militants il ne fait rien par ce qu’il veut que ses sympathisants , militants cassent brulent pillent volent. et tout ça les formces de l’ordre et de defenses ne peuvent pas vous laisser faire sinon le pays se transforme à un Etat sauvage.

  4. howard dit :

    sil ne l,ait pas dja vas loin!!!!!!

  5. Obiang Francois dit :

    Vous allez certainement dire que le pouvoir a corrompu Human Rights Watch? Non! Les ONG et médias internationaux découvrement peu à peu qu’ils sont manipulé par une certaine société civile gabonaise.

  6. Nanou dit :

    Normal que le Gabon soit absent, ils n’y sont jamais allés enquêter

  7. Rodrigue dit :

    La vérité fini toujours par triompher

  8. Jean . jacques dit :

    Exacte M.François leur vieillard prend l’argent qu’il a volé volé aupres des Bongo pour acheter les informations.et manipuler cette societé civile qui ne represente que les petits voyous.

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