En partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, l’ONG Jeunesse & Environnement a récemment réuni à Libreville plusieurs jeunes et experts dans le cadre d’une conférence sur la protection des océans dénommée «Our Oceans 2017» au cours de laquelle les participants ont exhorté les autorités à plus d’implication.

Instantané de la conférence du 13 janvier 2017. © D.R.

 

Organisée le 13 janvier au 1er arrondissement de Libreville, avec le soutien de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, la conférence ayant pour thème «Aimer l’environnement, c’est aimer la vie» avait pour objectif d’«éclairer les différents participants sur la nécessité de préserver la biodiversité marine». Pour Juliette Bengone Ngoua, présidente de l’ONG Jeunesse & Environnement, initiatrice de la rencontre, il s’agit d’«une éducation au développement durable».

C’est notamment dans cette perspective que s’est inscrite la communication animée par Dr. Vivino Max Thierry Mouyalou sur le thème : «La préservation de l’océan : un enjeu majeur pour l’humanité». Chercheur à l’IRSH et au Cenarest, l’exposant a insisté sur les gestes à adopter au quotidien pour protéger les océans : éviter de jeter les ordures dans la rue, dans les cours d’eau, ne pas abandonner les déchets sur les plages sont autant de reflexes à développer pour le bien des océans. Il n’a d’ailleurs pas manqué d’exhorter les autorités et les associations du domaine à multiplier les actions citoyennes en faveur de l’environnement à travers notamment la sensibilisation de proximité.

Instantané de la conférence du 13 janvier 2017. © D.R.

Une table ronde faisant intervenir, Seraphine Menime, responsable Education à l’Unesco, Fabrice Tchango, secrétaire exécutif de l’ONG Gabon Ecologie, et Nelly Houtsa, juriste indépendant en gestion des aires protégées, a permis d’aborder plusieurs questions notamment celles liées à la gestion des eaux usées par les structures hôtelières, ou encore la pollution des entreprises pétrolières. Là aussi, les intervenants ont sollicité plus d’attention et d’implication de la part de l’Etat, y compris dans le respect de la législation autour de ces problématiques. Les participants à la table ronde ont émis le souhait de voir les recettes liées aux actes de pollution redistribuées aux ONG environnementales afin d’appuyer leurs actions sur le terrain.

Représentant la Direction générale de l’Environnement, Roger Bibang a, pour sa part, indiqué, dans la gestion des projets à proximité des côtes (construction des particuliers, ou des promoteurs hôteliers) que «la technicité de l’administration et les opportunités des politiques souvent sont contradictoires. Nous imposons aux entreprises pétrolières par exemple, de se doter des dispositifs anti-pollueurs. Ce n’est qu’entre 2005 et 2010 que la prise de conscience opérationnelle de l’administration pour imposer aux opérateurs privés la conscience de la pollution marine a commencé. La population aussi a un rôle à jouer la protection de leur environnement immédiat à travers des actions citoyennes».

La conférence a fait place à une caravane éducative à la plage du Lycée national Léon Mba.

 
GR
 

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