La direction générale de la Faune et des Aires protégées (DGFAP) a organisé, le 3 mars dernier, un échange autour du thème «Intérêt de la protection sauvage au Gabon».

Le public, essentiellement composé d’élèves. © Gabonreview

Le public, essentiellement composé d’élèves. © Gabonreview

 

Brice Léandre Meye (directeur général DGFAP) et Aurélie Flore Koumba Pambo (coordinatrice ANPN). © Gabonreview

Brice Léandre Meye (directeur général DGFAP) et Aurélie Flore Koumba Pambo (coordinatrice ANPN). © Gabonreview

Dans le cadre de la journée internationale de la vie sauvage, la direction générale de la Faune et des Aires protégées (DGFAP) a organisé, le 3 mars dernier à Libreville, un échange avec les élèves d’un lycée privé de la place. Ces derniers ont ainsi eu droit à un exposé autour du thème «Intérêt de la protection sauvage au Gabon». Cette présentation est avant tout revenue sur le contexte de cette journée internationale, instituée par l’Organisation des Nations-unies en 2014 et qui chaque année, le 3 mars, est consacrée à la sensibilisation du grand public à la faune, la flore et aux dangers liés au trafic mondial des espèces sauvages, estimé à 19 milliards de dollars. Cette introduction a mis en lumière l’intérêt de la protection de la biodiversité, notamment les retombées sur la médecine traditionnelle, l’écotourisme, les recherches sur les maladies tropicales, par exemple.

Toutefois, cette démarche se heurte à certaines difficultés. Les élèves ont ainsi été édifiés sur l’insuffisance de sensibilisation auprès des établissements scolaires, l’absence d’intérêt des populations pour la vie sauvage, ou en encore la non prise en compte de la vie sauvage dans les programmes scolaires. La DGFAP a également énuméré les menaces. Au nombre de celles-ci, on note l’amplification de réseaux de braconnage des éléphants, notamment dans les zones frontalières. D’où l’adoption de certaines mesures allant dans le sens de la protection avec, notamment, le classement intégral d’espèces telles que l’éléphant et le gorille, l’adhésion du Gabon à certaines conventions, la création de parcs nationaux, la mise en place de la DGFAP, ou encore la collaboration entre différents acteurs concernés.

L’assistance a pris connaissance de la liste des espèces intégralement protégées au Gabon, et des peines encourues par les auteurs d’infraction vis-à-vis de ces animaux. Celles-ci vont d’un emprisonnement de trois à six mois et d’une amende de 100 000 à 10 millions de francs, ou l’une de ces deux peines. Concluant son exposé, la DGFAP a également insisté sur l’importance de la forêt car, sans elle pas d’alimentation, pas d’animaux et pas de régénération des écosystèmes. Cette présentation a donné lieu à un échange fructueux. Pour rappel, la DGFAP a pour mission de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de gestion de la faune et des aires protégées.

 

 
GR
 

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