Quelques heures après le discours de Jean Ping, dans le cadre de l’ouverture de son Dialogue national pour l’alternance, et dans lequel l’opposant a dit être ouvert à «toutes les options» pour revendiquer sa victoire à la dernière présidentielle, le gouvernement a crié à «une énième défiance à l’autorité de l’Etat et aux règles de la République». Dans le communiqué ci-après, le ministre de l’Intérieur menace et rappelle que «force doit rester à la loi».  

Lambert-Noel Matha (gauche) et Etienne Massard (ministre de la Défense nationale) sur le plateau de Gabon Télévision, le 19 décembre 2016. © capture d’écran


 

Déclaration du gouvernement

Mesdames et Messieurs,

Suite à la déclaration de Monsieur Jean PING, tenue ce jour 19 décembre 2016 lors de l’ouverture de son «Dialogue National» ; déclaration par laquelle il affirme entre autres je cite : «Ici et devant vous, je confirme que nous sommes parvenus au terme de notre démarche de légitimité républicaine. Désormais, tout peut être envisagé… ». Et de poursuivre : « Je dis simplement que la configuration générale laisse la porte ouverte à tous les scénarii. Je dis que plus rien ne nous est interdit».

Le Gouvernement de la République tient à rappeler les dispositions de la Constitution garantissant à chaque citoyen les droits fondamentaux notamment :

La liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion ;

La liberté d’aller et venir.

L’exercice de toutes ces libertés est cependant conditionné par le respect de l’ordre public.

Aussi, compte tenu de ce qui précède et qui semble être encore une énième défiance à l’autorité de l’Etat et aux règles de la République, le Gouvernement tient à rappeler avec la plus grande fermeté que quiconque sortira de la légalité devra en répondre devant les instances judiciaires.

Le Gabon est un Etat de droit qui ne saurait lisser personne quel que soit son statut, s’aventurer à mettre à mal les institutions de la République et ceux qui les incarnent, de même que le lien et l’équilibre de la Nation.

Le Gouvernement rappelle que le processus électoral est terminé, toutes les voies de recours ont été utilisée et épuisés. Dès lors, le Gouvernement de la République ne saurait ni accepter, les propos irresponsables tenus par des acteurs politiques dont l’inclinaison à la haine et à la violence est devenue la seule motivation de leur engagement.

Le Gouvernement de la République garant de la sécurité des personnes et des biens ne saurait tolérer sous aucun prétexte, des troubles à l’ordre public sur toute l’étendue du territoire national.

Le Gouvernement prend à témoin la Communauté nationale et internationale sur les risques de dérive que de tels propos pourraient entrainer.

Le Gabon, notre pays qui toujours cultivé les idéaux de paix, d’unité et de concorde, ne saurait, par la volonté de quelques individus, entrés dans une ère de haine, de violence et de désunion.

C’est pourquoi, le Gouvernement de la République appelle les uns et les autres à plus de responsabilité et de patriotisme. Mais en toutes circonstances, force doit rester à la loi.

Je vous remercie.

Pour le Gouvernement, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Hygiène Publique, chargé de la Décentralisation et du Développement Local, Lambert-Noel MATHA.

 
GR
 

36 Commentaires

  1. Qu’entendez-vous par état de droit? si ce que vous dites était vrai, les gens détenus arbitrairement comme NAB devrait être libérés ou bien que Aboghe ella, Mborantso et vous-mêmes Mata vous seriez en prison car un état de droit c’est celui ou tout le monde est logé dans le même enseigne devant la loi. Nous savons que vous Mata de boumango qui a été à dg de l’administration et au SG du MI depuis 1990 êtes le principal voleur des élections depuis 26 ans. Votre temps arrive ou vous aussi irez en prison car la justice de DIEU est lente mais efficace.

  2. jean-jacques dit :

    Un moment donné je ne vous comprend pas le gouvernement doit être fort comme celui de la Turquie qui a mis en circulation tous les bandits qui ont voulou d’estabiliser le gouvernement. Et ce cercueil vivant ping passe son temps à dire les betises, le gouvenement n’arrive pas à lui montre hors circulation une prison pour lui avec toute sa bande à partir dela il va comprendre qu’il n’est pas Dieu.

  3. ma terre ma patrie ma vie le Gabon dit :

    Ils parlent de l’Etat de droit…même à vous même à vos enfants et à vos familles vous n’inspirez aucune confiance!
    vous qui de la Loi n’en faites qu’un chiffon; vous qui chiffonnez piétinez nos libertés, confisquez nos droits…vous qui au fallacieux prétexte de sécuriser un immeuble avez commandité les tirs à balles réelles sur des compatriotes que vous saviez pourtant désarmés et responsables; vous kidnappez des compatriotes la nuit en violation de toutes les procédures légales, les détenez dans des endroits tenus secrets pendant des mois et des mois privés des soins de la visite des parents, sans jugements…vous qui avez renié au peuple gabonais le droit de s’autodéterminer, et de s’exprimer….vous vous vous encore vous…et c’est toujours vous qui parlez d’Etat de droit, de respect des Lois et que par dessus tout la force resterait à la Loi tan qu’elle ne vous échoit pas???en réalité la force et la violence reste à vous puisqu’il y a longtemps la Loi a succombé sous les coups de boutoir que vous n’avez cessé de lui asséner….la preuve les magistrats sont en grève, les avocats en grève, même les greffiers…..tout ça en réalité parce que vous avez tué la Loi et nous basculons presque dans l’Etat de jungle

  4. AndrémbaConbilaMabondubongo.. dit :

    Ici et devant nous, nous confirmons que nous sommes parvenus au terme de notre démarche de légitimité républicaine. Désormais, tout peut être envisagé
    nous disons simplement que la configuration générale laisse la porte ouverte à tous les scénarios. Nous disons que plus rien ne nous est interdit».
    NOUS IRONS JUSQU’AU BOUT DU BOUT!
    Dieu bénisse le Gabon et tous les patriote épris de liberté…

    • le villageois du KOMO dit :

      Monsieur sachez dans la langue de molière, ON DIT BIEN: un scénario, des scenarii… il n’y a donc pas d’erreur c’est vous qui êtes plutôt ignorant de la pratique de la langue français revoyiez votre copie! j’espère que vous n’êtes pas un émergent et pour cause l’incompétence pilule abusivement de ce coté! fait marquant la grande majorité de ceux qui sont aux commandes des appareils administratif et l’état n’étaient pas les premiers de la classe pendant leurs études.

  5. MVE J.JACKY dit :

    @@HE Balle à terre,balle à terre ne paiquez pas surtout/c’est une affaire de jours la CAN va commencer ou du moins les delegations vont arriver/mais là ya des gens aux mains nues , pour leurs droits prets à mourir, et en face un camp qui n’hesite pas de tuer/Les Gabonais dans leur majorité disent que trop c’est trop/Mais dire aujourd’hui que tout est rentré dans l’ordre,l’election presidentiel du 27/08/2016 est une affaire du passé,c’est pas responsable.Le pouvoir en place n’a pas tenu son dialogue national et pense le peuple s’est résigné au detournement de son vote ,sousestimer le slogan «  »2009 ne sera pas 2016 » est une grave erreur.

    • Pierre Manganga dit :

      @MVE J. Jacky
      Vous bavardez assis dans un bar. Essayez de vous aventurer sur les voies indiquées par la bande de vieillards que j’ai vus sur la photo. Ils ont pris le soin de mettre leurs épouses et leurs enfants à l’abri, et veulent pousser ceux des autres à jouer à la roulette russe; ceux qu’ils ont brimés pendant 40 ans au cours desquels ils ont amassé des fortunes colossales. Essayez de perturber la CAN et vous apprendrez à vos dépends qu’on ne joue pas avec le feu. Prenez au moins le soin de les mettre en première ligne sans gilet pare-balles. Si vous ne voulez pas croire que l’élection présidentielle est finie et qu’il y a des autorités établies, venez-vous amuser. Peut-être que vous voulez aussi faire pipi dans des bouteilles et caca dans des sachets « take away ».

      • ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

        Que Dieu vous accorde longue vie dans cette barbarie et réjouissez-vous autant que vous pouvez des malheurs que vous causez au autres…

        • Nkembo dit :

          c’est pourtant simple. c’est votre droit de ne pas assister aux matches de la can mais respectez au moins le nôtre d’être pour la can au Gabon .
          Maintenant si vous brillez par la barbarie faudrait qu’on vous donne une réplique pour vous rappeler que vous n’avez le monopole de rien. En tout cas trop c’est trop il y aura du répondant .

        • HT dit :

          Votre argumentaire est dénué de sens , n’y’a t’il pas des vieillards encore en fonction ayant la même longévité que ceux que vous fustiger ? Quid de biyoghé mba, mborantsuo, ngoulakia, oyiba,onouviet,Bongo ??Les gens ne sont pas payés, des sociétés ferment tous les jours ,le chômage atteint des proportions inégalées , la grogne sociale arrive à son paroxysme et des idiots comme vous et les dirigeants de ce pays nous parle d’un CAN .
          – L’élection présidentielle est terminée mais excusez moi vous êtes un sombre idiot, des gens sont morts, des familles entières sont endeuillées et sont toujours à la recherche de réponses par rapport à la disparation de leurs proches et vous ????? Ce pays est vraiment maudit,la récession qui frappe ce pays est entièrement de la faute de ce cancre d’Ali Bongo, à l’image de la grande majorité des dirigeants africains il partira de gré ou de force . Wait nd see .

          • Pierre Manganga dit :

            @HT
            Vos vieillards sont mortifères. Ils ne pensent qu’à eux-mêmes. C’est pourquoi ils ont mis leurs femmes et enfants à l’abri en Europe et en Afrique avant de lancer leur fatwa. Vous n’avez de cesse de parler de familles endeuillées. Jamais vous n’avez donné le moindre nom des gens que vous prétendez rechercher. Donnez la liste de vos prétendus martyrs. J’ai remarqué que dans la liste des martyrs de la démocratie, le vieux bonze d’Omboué a omis de donner certains noms: Martine Oulabou, Sam Mvé Ondo, Simost… Pouvez-vous m’expliquer pourquoi? La malédiction du Gabon, si tant qu’il y en a une, porte des visages: Jean Ping, Nzouba Ndama, Ntoutoume Emane, Oye Mba , Missambo Oye,Mouity Nzamba, Gaston Mayila, Les Myboto père, fille et gendre… des voyous qui ont pillé, tué, violé… Vous êtes certainement jeune pour ne pas avoir vécu leur brutalité et leur tribalisme quand ils étaient sur le toit du Gabon. Aujourd’hui, ils reçoivent la monnaie de leur agissements passés.

          • Jean Phil Samer dit :

            Donc les disparus n ‘existent pas et les détenus arbitraires non plus . Il n’y a mm + 2 quoi avoir 2 l’eau (malgré notre pluviométrie )Pendant ce temps pour vous la priorité devrait être d’aller regarder le ballon parce que des cancres l’ont décidé sans consultation et avec notre argent mais mon pauvre tu rêves vraiment ….

      • marcel Guisir dit :

        @ Pierre Manganga,
        Le pouvoir d’Ali est-il assez fou pour reprehender avec violence toute forme de revendication pendant la CAN en présence des délégations étrangères et des visiteurs qui viendraient pour cet évènement? Je ne crois pas. Cher ami, il y a une fenêtre pour les manifestations de contestations.

    • Nkembo dit :

      @ Mve jacky,
      tu es un menteur. Vous l’avez toujours dit,après pendant que Port-gentil brûle,Oyem est calme. Si vous voulez vous attaquer aux délégations étrangères,c’est une bonne chose. C-est vous même qui avez saisi la cpi. Vous allez par ces actes faciliter la tâche à Ali qui forcément va se réjouir. Toutefois, vous trouverez garçons. Vous ne voulez pas de la can,c’est votre droit mais retenez que vous n ‘êtes pas d’autres compatriotes la veulent,respectez aussi leur droit.Dans le cas contraire,rendez vous dans bientôt. la vie est un choix.

  6. OKAZAKI dit :

    Au lieu de parler en haut en haut comme on dit au quartier, vous connaissez où Ping vit, il ne se cache pas! si vous avez un quelconque motif de penser qu’il menace la stabilité du pays allez l’arrêter et vous saurez! C’est pas MATHA qui peut venir l’ouvrir à la télé et parler de DROIT, lui qui depuis plus de 20 ans a privé au Gabonais ce droit de choisir quelqu’un d’autre que les Bongo! Ping le dit à qui veut l’entendre, il est prêt à mourir! la question est de savoir si c’est aussi le cas pour vous! Allez l’arrêter chez lui, il vit aux charbonnages, non loin du lycée français, c’est pas seulement venir menacer les gens la nuit à la télé! un voleur d’election qui vient parler de droit et de légalité, on aura tout vu dans ce pays

  7. BILOGOU dit :

    OKAZAKI, là comme on dit au quartier, tu as parlé comme un vrai gabonais…mrd..au lieu de parler en haut en haut..trop fort!!!

  8. Jean Max dit :

    L’empressement de la junte à commenter les propos du Président de la République Gabonaise, Jean PING, reflète l’état d’esprit actuel de Monsieur Bongo et ses amis.
    quelle est franchement la légitimité actuelle de la junte après la publication du rapport de L’UE?
    Le monde entier et toutes les chancelleries du monde savent que Monsieur Bongo n’est pas le président élu du Gabon; au lieu de vous préoccuper de vos mandats de dépôts à la prison centrale de Libreville dans quelques semaines, vous vous entêtez à continuer vos intimidations stériles. Oui messieurs, c’est la guerre dans toutes ses formes que le peuple gabonais vous déclarent. Oui, nous sommes aussi prêts militairement et attendons que vous matérialisez vos menaces et on verra qui sortira vainqueur. VIVE LE GABON, VIVE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Jean PING

    • Pierre Manganga dit :

      @Jean Max
      Nous ne menaçons personne. C’est vous qui menacez. Nous assumons les responsabilités qui sont les nôtres en République. Et si vous doutez, essayez de faire encore le désordre sur les lieux publics. J’espère que vous aurez assez de médecins pour prendre en charge cette bande de vieillards presque grabataires lorsqu’ils tomberont dans les vapes en voyant les premiers militaires.

      • Harvy dit :

        Pierre Manganga ,je peux aisément comprendre ta position. Mais s’il était vrai que  » Nous assumons les responsabilités qui sont les nôtres en République » vivant tous au Gabon, peux -tu m’en citer quelques exemples stp, après les événements du 31 Août 2016?
        C’est sans passion, sans fanatisme , sans complaisance, et devant Dieu et devant les hommes,en toute sincérité ???
        Mon frère Pierre, tu peux pas comprendre quand c’est pas arrivé dans ta famille..

        • Nkembo dit :

          bonjour Harvy,
          je tiens à te féliciter pour cette intervention sans haine,Ni injure.
          Croyez vous que tous ceux qui militent pour l’organisation de la can ont voté Ali Bongo? je ne pense pas.
          Simplement que la can n’a rien à voir avec la politique. Les politiques(tous bords )ont échoué ,il faut le reconnaître maintenant de grâce,laissez nous passer à autre chose. Pour ceux les morts dont tu fais état,personne ne peut se rejouir de la mort d »un compatriote.
          Je sais aussi que ceux qui veulent perturber la can ne sont pas forcement plus attristés que ceux qui iront au stade. Selon moi,ce sont les passionnés de la politique,déçus par un but qu’ils croyaient proche.

  9. CHOSEN ONE dit :

    Les institutions au gabon ne valent que ce valent les hommes et les femmes qui en ont leur direction.
    « le gabon est un état de droit »: c’est relatif comme propos, il faudrait d’abord respecter les résultats des urnes pour parler d’état de droit. Dans ce cas, au gabon tout peut être envisagé et plus rien n’est interdit.

  10. CHARY dit :

    Gabon état de droit ??? C’est le souhait des Gabonais et de MR PING, dans notre nouvelle république.

  11. mayombodieudonne dit :

    PING VIELLARD OK?MAIS ALI CHERCHE QUOI DANS LES SOMMETS OU ILS N’A JAMAIS RIEN REMPORTE A COTE DES AUTRES VIELLARDS DE LA PLANETE;TOUS LE TEMPS ILS VOYAGE MAIS IL PART DANS DES PAYS OU SE TROUVENT D’AUTRES VIELLARS ET D’AILLEURS OMAR ETAIT AUSSI VIELLARD;DONC A 57 ANS ALI EST JEUNES,
    VOUS VEREZ CE QUE BOURGI ET FILLON FERONT A ALI S’il continu à rester au pouvoir

  12. Équilibre dit :

    Qui fait mieux, celui qui vous a brimé pendant 40 ans et décide d’essayer d’arranger les choses ou celui qui vous a brimé pendant 49 ans et décide de continuer la brimade de plus belle pendant les 50 prochaines années en employant des moyens d’un autre temps?

  13. La souveraineté du peuple Gabonais dit :

    Pierre Maganga du haut de ton manque de conséquence tu penses que le régime emergent a le monopole de la force. Tu seras surpris cher Monsieur.
    Aucune armée ne peut tenir face à une population qui a décidé de se défendre. Demande à Blaise Compaoré ou a Ben Ali.
    Comme vous pensez que le peuple gabonais est un peuple à part.
    Vous serez surpris si vous pensez que vos escadrons de la mort suffiront face a un peuple qui a décidé de se défendre.
    Wait and see!

  14. benz dit :

    Réaction de Jean Gaspard Ntountoume Ayi suite à l’intervention télévisée de Lambert Noël MATA: « Que Monsieur le Ministre de l’Intérieur d’Ali Bongo revisite la loi gabonaise et alors il devrait sans difficulté parvenir à la conclusion que c’est le déni de droit, donc la négation de la loi qui lui valent aujourd’hui de pouvoir s’exprimer sans même réaliser qu’il n’est autre que le résultat d’une imposture » revenant sur la force qui doit rester à la loi, le porte parole de Jean Ping poursuit « Si Monsieur le Ministre de l’Intérieur d’Ali Bongo pense vraiment que force reste à la loi, alors qu’il demande de reprendre le scrutin du 27 août 2016 dans le Haut-Ogooué et dans le 2eme arrondissement de Libreville.», des arguments qui ont le mérite de concorder avec les dispositions de la loi organique sur la Cour constitutionnelle qui prévoient une réorganisation de l’élection dans les circonscriptions où le vote a été annulé.
    « Si Monsieur le Ministre de l’Intérieur d’Ali Bongo pense vraiment que force reste à la loi, alors qu’il disent aux Gabonais en application de quelle loi le QG de Jean Ping a été pris d’assaut le 31 août 2016. Pour son instruction et pour sa culture, il conviendrait que ce dernier interrogé la Constitution Gabonaise pour enfin admettre qu’en République Gabonaise, la loi consacré la liberté comme principe de base et que l’ordre public n’a de sens que s’il est au service de la Liberté.» conclut-il.

  15. benz dit :

    Ali Bongo reconnais avoir triché plus d’une fois
    on toujours grandissante aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Gabon, Ali Bongo, fils présumé du défunt président gabonais Omar Bongo pense sérieusement à quitter le pouvoir; il se serait confié à un de ses proches qui l’aurait encouragé à aller jusqu’au bout de sa logique. Le chef de l’Etat gabonais aurait avoué à son confident qu’il est fatigué de tricher et qu’il est conscient que les gabonais le méprisent. Il aurait du reste lâché à son interlocuteur qu’il savait qu’il avait peu de chance face à Jean Ping, lors des dernière élections et que ce serait son entourage, en tête desquels Patrick Opiangah qui l’aurait induit en erreur, l’obligeant à présenter des papiers falsifiés pour se présenter à une élection qui ne l’aura aucunement ménagé. Ali Bongo envisagerait prendre des cours de droit, et ouvrir un cabinet d’avocat d’affaire dans les faubourgs de New-York. Parlant de son rival politique et beau-frère, Ali Bongo dit qu’il avait toutes les chances de son côté: Quelles chances avait-je de battre un homme de la trempe de Jean Ping qui avait en plus pris la précaution de s’entourer de personnes brillantes et charismatiques telles que: Jean Eyeghe Ndong, René Ndemezo Obiang, Casimir Oyemba et Zacharie Myboto, alors que je ne traînais pour l’essentiel que des partisans sans aucune expérience de la sociologie gabonaise? Et l’homme d’ajouter: Le départ d’Alexandre Barro et Michel Menga a été le coup de grâce, ils ont accentué la saigné qu’avait entamé la bande à Ping. D’après cet homme de l’ombre, la mère présumée du président gabonais serait d’avis que son fils s’éloigne de cet univers tumultueux, car elle craindrait que face à la radicalisation de la rue, ce dernier ne fasse outrancièrement usage de la force. Il faut dire que le dialogue national initié par Jean Ping n’est pas de nature à calmer les nerfs à vif du président gabonais qui se sent chaque jour isolé des gabonais.www.toutelinfo.fr
    [19:16, 12/19/2016] +1 (240) 424-0890: http://www.toutelinfo.fr/5857b43c508a0/ali-bongo-reconnais-avoir-triche-plus-d-une-fois.html

  16. benz dit :

    Merci à tous pour vos contributions hier au cours de la 1ère réunion du DPNA. En voici un compte-rendu :
    Présentation des bureaux des ateliers
    La Présidente du Comité d’organisation du Dialogue national pour l’alternance (DNPA) a livré la composition des bureaux des différents ateliers. L’atelier n° 1 sera dirigé par Alexandre BARRO CHAMBRIER. L’atelier n° 2 par Jean de Dieu MOUKAGNI-IWANGOU, l’atelier n° 3 par Richard MOULOMBA MOMBO, l’atelier n° 4 par et l’atelier n° 5 par Jacques ADIAHÉNOT. Chaque atelier avait trois vice-présidents, un rapporteur général et deux adjoints.
    Allocution de la Présidente du comité d’organisation
    Avant de passer à la série d’allocutions introductives, Paulette MISSAMBO a décliné les objectifs des travaux en atelier, à savoir : le rassemblement et la consolidation de l’unité des forces de l’alternance, la promotion d’une citoyenneté pleine et agissante et, l’adoption des bases d’une gouvernance moderne.
    La présidente du comité d’organisation a indiqué le contenu de chaque atelier. Selon elle, l’atelier n° 1 visait à confirmer le refus du coup d’état militaro-électoral. Il s’agissait les évènements afin de parvenir à la conclusion que le pouvoir d’Ali BONGO est tout aussi illégitime qu’illégal. L’atelier n° 2 visait à proposer la démarche la mieux adaptée afin de permettre aux Gabonais de renouer avec leurs lois, leurs institutions, leurs administrations ainsi que leurs forces de défense et de sécurité. Avant toute chose, il fallait envisager comment organiser la résistance en vue de parvenir à la libération du Gabon. L’atelier n° 3 devait procéder à des arbitrages, afin de proposer un programme de gouvernement de la Coalition pour la Nouvelle République. L’atelier n° 4 devait faire le diagnostic de la situation et formuler des propositions crédibles et audacieuses pour sortir le Gabon de la crise dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi et du logement. L’atelier n° 5 devait permettre à chaque citoyen de s’exprimer sur le sujet de son choix et apporter sa contribution à la construction de la Nouvelle République.
    Paulette MISSAMBO s’est engagée à permettre la libre expression et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre à chacun de prendre toute sa part à la formulation des réponses aux défis qui se présentent au Gabon.
    Allocution du représentant des jeunes
    Au nom des jeunes, le responsable des jeunesses du Rassemblement Héritage et Modernité, Marceau Toumane MALÉKOU s’est réjoui de la tonalité et du caractère offensif du discours du président élu. Il a affirmé que les jeunes sont prêts à se battre pour installer Jean PING au palais de la Présidence de la République.
    Allocutions des représentants des provinces
    Au nom des populations des provinces de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué-Ivindo, de l’Ogooué-Lolo, de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem, Faustin BILIÉ-BI-ESSONNE, François BANGA EBOUMI, Pauline NYINGONE, Georges DE LANGLADE, MOUSSAVOU KOUMBA, Richard BENGA, Alain-Noël NZENGUÉ, Paul MOUKÉTOU et François ONDO EDOU ont respectivement pris la parole.
    Faustin BILIÉ-BI-ESSONNE a commencé par rappeler que la province de l’Estuaire représente plus de la moitié du corps électoral national. Puis, il a affirmé qu’Ali BONGO a été ″battu à plates coutures″ dans cette province où, a-t-il dit, ″Jean PING a été élu″. Il s’est ensuite logiquement étonné de voir Ali BONGO prétendre l’avoir emporté, assurant Jean PING du soutien de l’Estuaire.
    Faisant la genèse du mouvement dit des ″Altogovéens libres″, François BANGA EBOUMI a dit que ses membres entendent ″sortir de la marginalisation et de l’instrumentalisation″ dont ils sont l’objet de la part du pouvoir PDG pour marquer leur attachement au Gabon en tant que nation. Se disant fier d’avoir contribué à la victoire de Jean PING, il a demandé à Ali BONGO de libérer la place.
    Rappelant que Jean PING a obtenu plus de 66% des suffrages dans le Moyen-Ogooué, Pauline NYINGONE a plaidé pour que les actes du Dialogue national pour l’alternance (DNPA) soient traduits dans les faits dans les meilleurs délais. Elle a dit la détermination des Migovéens à contribuer à établir Jean PING dans les fonctions de président de la République.
    Georges DE LANGLADE s’est voulu bref. Il a rappelé que Jean PING a obtenu plus de 60% dans la Ngounié, revenant au passage sur la bataille que les populations ont livré pour contraindre les personnels de commandement à livrer les résultats sortis des urnes. Pour lui, la Ngounié est inscrite dans la résistance depuis le 27 août dernier au soir.
    MOUSSAVOU KOMBILA a clamé la détermination des populations de la Nyanga à ″ revendiquer la victoire de Jean PING par tous les moyens″.
    Richard BENGA a dit que l’Ogooué-Ivindo a souhaité que le Dialogue national pour l’alternance (DNPA) réfléchisse aux voies et moyens de destituer Ali BONGO le plus rapidement possible.
    Alain-Noël NZENGUÉ a reconnu que l’Ogooué-Lolo est un bastion traditionnel du PDG, qui y a souvent obtenu des ″scores soviétiques″. N’empêche, il a affirmé que ″cette province a décidé de tourner le dos à ce régime qui l’a longtemps comprimé″.
    Paul MOUKÉTOU s’est inscrit dans le sillage de ses prédécesseurs, soulignant la ″disposition sans faille″ de l’Ogooué-Maritime à en finir avec le régime PDG et à accompagner Jean Ping à la présidence de la République.
    François ONDO EDOU a rappelé que Jean Ping obtenu plus de 75% des suffrages dans le Woleu-Ntem. Établissant le parallèle avec les élections de 1993 et 2009, quand cette province avait plébiscité Paul MBA ABESSOLE puis André MBA OBAME, il a affirmé que le score de Jean PING est un cinglant démenti à l’argument du repli identitaire puisque Jean PING n’est pas d’ethnie Fang. Fort de cela, il a déclaré que le Woleu-Ntem ″ira jusqu’au bout avec Jean PING″, clamant au passage que jamais les populations de cette province n’accepteront de soutenir le dialogue avec Ali BONGO.
    Allocutions des représentants de la société civile.
    Au nom de la société civile organisée, Georges MPAGA, Georges NGOUSSI, Simon NDONG EDZO, Sylvie MENGUE EBANG, John Wilfried SEGA, Thierry ONDO, Ferdinand MOUKÉTOU et Marcel LIBAMA sont intervenus.
    Georges MPAGA s’est tout de suite prononcé pour la destitution d’Ali BONGO, accusé de ne pas être à sa place. Après quoi, il a affirmé oeuvrer pour ″isoler le régime″ à l’international. Disant avoir recueilli et transmis plus de 200 témoignages de victimes d’exactions et de violation des droits humains, il a annoncé avoir formulé quelques recommandations à la communauté internationale, précisant que 28 personnalités gabonaises sont concernées par la plainte déposée le 15 décembre courant à la Cour pénale internationale (CPI). S’appuyant sur les conclusions du rapport de la MOE-UE, le leader du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (Rol-BG) a demandé aux États-parties à l’Accord de Cotonou de reconnaître Jean PING comme président de la République du Gabon.
    Simon NDONG EDZO a longuement mis en cause la responsabilité de la France à qui il a demandé de cesser d’imposer des dirigeants aux Gabonais et de se résoudre à accompagner les alternances démocratiques pacifiques. Puis, il s’est dit prêt au combat et convaincu que le peuple gabonais sortira vainqueur de son bras de fer avec le pouvoir d’Ali BONGO.
    Thierry ONDO et Marcel LIBAMA se sont exprimés dans le même sens. Pour eux, il est clair que Jean PING est le véritable vainqueur de la dernière présidentielle. Si le premier a dit militer pour ″l’installation de Jean PING au pouvoir par tous les moyens″, le second a demandé aux partisans de Jean PING de passer à l’action en occupant la rue et l’espace public.
    Allocutions des représentants des partis politiques
    Une douzaine de formations politiques, se sont succédées à la tribune : Raymond Placide NDONG MEYO du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Benoît MOUITY NZAMBA du Parti gabonais du progrès (PGP), Zacharie MYBOTO de l’Union nationale (UN), Didjob DIVUNGI DI NDINGE de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), Alexandre BARRO CHAMBRIER du Rassemblement Héritage et Modernité, François NGUÉMA EBANE du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), Jean de Dieu MOUKAGNI-IWANGOU de l’Union du peuple gabonais (UPG), Michel REWOMBI NGOKÈ des Souverainistes-écologistes, Olivier EMVO EBANG du Rassemblement républicain et socialiste (RSS), Dr Edouard ENGOANG ALLOGHO de l’Union pour le progrès et la liberté (UPL), et Samuel MENDOU du Mouvement de redressement national (Morena).
    A quelques variantes près, leurs interventions ont toutes portées sur les cinq points principaux suivants :
    i. la réaffirmation et la revendication de la victoire de Jean Ping,
    ii. la nécessité de poursuivre le combat jusqu’à l’établissement de Jean Ping comme président de la République,
    iii. l’appel à la mobilisation citoyenne,
    iv. le refus de tout dialogue avec Ali Bongo et ;
    v. la dénonciation de la situation catastrophique dans lequel se trouve plongé le pays sur tous les plans.

  17. la pieuvre dit :

    On a aura tout vu dans ce pays. Toi Matha! Tu devras te cacher et la boucler, tu es l’incarnation du mal des gabonais…

  18. MVE J.JACKY dit :

    LE BOUMAGRAIN QUI PARLE D’Etat DE DROIT NE SAIT RIEN DE CE CONCEPT ET LE CONFOND AVEC L’ETAT TRERRORISTE POUR LEQUEL ILS SONT LES FERVENTS IDEOLOGUES LES BOUCHERS .LE MATADOR DE BOUMANGO EST CEUX QUI L IGNORE L EXPERT EN TRUCAGE DES ELECTIONS.IL CONVIENT D INCLURE SON NOM DANS LA LISTE DE CEUX QUI IRONT 0 LA CPI OU MIEUX ENCORE A GROS BOUQUET.

  19. l'emergent dit :

    Quelqu’un peut me dire pourquoi il y a des défections des joueurs dans les équipes qui participeront à la la fête du Foot au Gabon?
    pour ne parler que du Cameroun il y a 7 joueurs qui ne viendront pas.

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