Le directeur général de cette entreprise spécialisée dans l’informatique s’est entretenu, le 8 octobre courant à Libreville, avec le ministre de l’Education nationale. Richard Nouni et Florentin Moussavou ont échangé sur la dette de l’Etat dans le cadre de l’informatisation des enseignements.

Florentin Moussavou et ses hôtes dont Richard Nouni (à gauche du ministre) pendant l’audience, le 8 octobre à Libreville. © Gabonreview

Florentin Moussavou et ses hôtes dont Richard Nouni (à gauche du ministre) pendant l’audience, le 8 octobre à Libreville. © Gabonreview

 

Présent au Gabon depuis 2002, CFAO technologies fait autorité dans les domaines de l’informatique et des réseaux de communication. C’est dans ce cadre qu’elle s’est fortement investie dans le programme e-education, qui ambitionne d’équiper les établissements scolaires en matériels informatiques. Quatre ans que l’entreprise participe à ce projet d’envergure, malgré les retards de paiement accusés par l’Etat. D’où l’échange à Libreville, le 8 octobre courant, entre le ministre de l’Education nationale et le directeur général de CFAO technologies. «J’ai été très clair avec le ministre à (…) J’ai également été très ravi car en face nous avons eu un interlocuteur solide qui comprend très bien les enjeux des entreprises et de l’éducation. C’est un projet sur lequel nous nous sommes engagés très fortement», a déclaré Richard Nouni à l’issue de l’audience. Et de poursuivre: «Il faut former des gens au numérique, mettre en place des plateformes. Nous avons construit cette plateforme il y a maintenant plus de quatre ans. Nous avons donc échangé avec le ministre pour lui exprimer notre préoccupation à voir cette créance payée. D’autant plus qu’elle a même été auditée par l’Etat». «Ce dénouement nous permettrait de continuer ce plan de numérisation de l’enseignement, qu’on mette des contenus pour nos enfants, conformément aux enjeux du 21e siècle. Il ne faut pas qu’on s’arrête en route pour si peu. Il faut au contraire qu’on avance», a-t-il ajouté.

Amené à se prononcer sur le montant de cette ardoise, le directeur général de CFAO technologies a préféré botter en touche. «Je n’aime pas parler de chiffres, mais plutôt de principe. Le principe voudrait, à cet effet, que lorsqu’on s’engage dans un projet, à un moment donné la dette doit être reconnue et payée». «Il est possible que des gens n’aient pas fait le traitement administratif en temps et en heure et je souhaite (…) que la situation se régularise. Car, et c’est plus important, ce projet doit se poursuivre dans l’intérêt de nos enfants, pour l’avenir du Gabon. C’est indispensable !», a-t-il conclu.

Pour rappel, le projet e-Education consiste à la mise en place progressive d’infrastructures numériques au sein des structures éducatives qui permettront l’accès aux outils et contenus académiques. C’est ainsi que le plan opérationnel du Gabon numérique 2011-2015 définit deux volets qui permettront la mise en place de l’e-education au Gabon, notamment l’équipement et l’accès internet, la création et la diffusion des contenus éducatifs.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire