L’Etat gabonais s’apprête à contracter un nouvel emprunt de 64,6 milliards de francs CFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD), pour financer le projet d’appui au programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés).

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98,541 millions d’euros, soit environ 64,6 milliards de francs CFA. C’est le montant de l’emprunt que l’Etat gabonais s’apprête à contracter auprès de la BAD. Le projet de loi autorisant cet emprunt a été présenté, jeudi 12 avril, par le ministre de l’Economie et de la Prospective au Conseil des ministres qui l’a adopté. «Le produit de cet emprunt servira au financement du Projet d’Appui au Programme Graine», a expliqué le Conseil des ministres.

L’annonce du projet de ce nouvel emprunt intervient quatre mois après que la BAD ait accordé un prêt à l’Etat gabonais. Le 28 novembre 2017, en effet, à la suite de discussions avec l’ex-ministre de l’Agriculture Yves Fernand Mamfoumbi, la Banque avait consenti à accorder un prêt de 98,541 millions d’euros au Gabon pour le financement de son agriculture. A l’époque, le gouvernement gabonais avait justifié cet accord par le fait que l’institution financière continentale souhaitait «renouer avec l’agriculture gabonaise après 20 ans».

Cet argent permettra, avait déjà expliqué le gouvernement, de «soutenir et d’accélérer le programme Graine, en contribuant notamment au financement des infrastructures sociales et agricoles nécessaires à la promotion des coopératives et de l’entreprenariat agricoles des jeunes et des femmes, des actions de formation, d’organisation et de professionnalisation des bénéficiaires, les «agripreneurs»».

Le 9 avril, Biendi Maganga-Moussavou l’actuel ministre de l’Agriculture, chargé du Programme Graine, a procédé au lancement des études de faisabilité du PASTA-PEJA (structuration de l’entrepreneuriat agricole des jeunes) et du PAPG2 (généralisation du Programme Graine à l’ensemble des provinces). Les deux programmes devraient coûter chacun 800 millions de francs CFA, a-t-il informé, assurant bénéficier du soutien financier de la BAD.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Koumbanou dit :

    Est-ce que ça profitera aux agriculteurs, les vrais ceux qui travaillent la terre ? on peut rêver ^!^

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