La mercuriale des produits pétroliers applicable au 1er décembre provoquera certainement des grincements de dents chez les consommateurs, avec la hausse de prix plus ou moins prononcée sur l’essence et le gasoil.

© bioethanolcarburant.com

 

La commission nationale des prix des produits pétroliers a révélé aux consommateurs et distributeurs agréés, le 1er décembre, les prix de vente des produits pétroliers applicables pour le mois  en cours. Des barèmes qui ne devraient pas ravir les consommateurs, tant le prix de l’essence et du gasoil a encore augmenté.

S’agissant de l’essence, en effet, le prix réseau (stations-service) a été fixé à 605 francs CFA le litre. Soit une hausse de 15 francs par rapport à la mercuriale d’octobre, où le prix réseau du litre d’essence était de 590 francs. Concernant le prix du litre d’essence hors réseau (industriels), celui-ci a été arrêté à 635 francs. Là aussi, ce produit a enregistré une hausse de l’ordre de 40 francs. En octobre, en effet, le prix du litre d’essence hors réseaux était de 595 francs.

Cette tendance haussière est également observable au niveau du gasoil, où le prix réseau a augmenté de 20 francs CFA. Il est désormais à 540 francs CFA le litre, alors que le tarif était 520 francs en octobre. Même tendance au niveau du prix hors réseau de ce produit, le litre a augmenté de 35 francs. Il est de 570 francs en décembre, contre 535 francs en octobre.

Entre octobre et décembre, les tarifs sont cependant restés inchangés pour le gaz butane, le pétrole lampant et le pétrole industriel. Le prix du premier est de 5450 par bouteille de 12,5 kilogrammes. Le prix du deuxième produit est toujours de 275 francs le litre. Il a en est de même pour le tarif du dernier qui reste inchangé à 375 francs le litre.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. AGORA dit :

    Et tous ça sans explication. .

  2. diogene dit :

    Des hausses à répétitions jamais justifiées bienvenu chez les bongolandais.

  3. BOASA dit :

    toujours la hausse et jamais la baisse du carburant!tchuiiipp!

  4. diogene dit :

    Pardon, il y a une explication officielle que cette article eu bien fait d’exposer : la fin des subventions de l’état sur les produits pétroliers. (recommandation du FMI d’ mes deux)

    Or un rapide coup d’œil sur la courbe des cours du pétrole en monnaie constante ( cf BP statical review 2015), nous monte que les cours sont aux plus hauts avec un pic vers 2005.

    le Gabon produit du pétrole, si je n’ m’abuse*, ainsi la subvention minime est largement compensée par les revenus du secteur ( avec ou sans les 18% volés par la famille Bongo aux termes d’un accord maffieux avec ELF et dont TOTAL se garde bien de nous dire ce qu’il en est aujourd’hui, mais à voir leur soutien au régime, il y a fort à parier que ceci perdure…)

    Quant au prix à la pompe, vu que le Gabon produit du pétrole, il est excessif.

    Dommage collatéral, pour employer un terme militaire à la mode, la hausse générale des prix, puisque le transport augmente, avec un malus pour les produits d’importation.
    Malheurs aux Bongolandais que leurs dirigeants maintiennent dans la consommation de produits importés.

    Dernier point mais non des moindres, nos apprentis fascistes ne nous parlent que du cours terme, or à regarder avec un peu de recul et d’amplitude, la manne pétrolière est gigantesque.
    Les bonnes années , bien plus nombreuses que les mauvaises.

    Le seul souci, c’est imprévoyance de notre décideur qui a bouffé le magot.

    Si gouverner c’est prévoir….

    Une raison de plus pour réaffirmer que le départ sans impunité du non légitime, non élu, illégal, anti constitutionnel et maffieux président usurpateur, est LA solution à mettre en œuvre pour un début d’amélioration.

    * Impossibilité des journalistes francophones à prononcer correctement les noms africains du type M’ba trouve ici son infirmation.

  5. Le maréchalat du Roi Dieu dit :

    Et dans tout ca les consommateurs se taisent.

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