Poursuivi à Paris pour «atteinte à la vie privée» par le président gabonais, l’écrivain-journaliste français a bénéficié d’un non-lieu.

Dans son procès l’opposant à Ali Bongo, Pierre Péan (médaillon) a bénéficié d’un non-lieu au TGI de Paris. © Montage/Gabonreview
 

Dans l’affaire opposant Ali Bongo, président de la République gabonaise, à Pierre Péan, écrivain-journaliste français, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a prononcé, le jeudi 23 février, un non-lieu. Accusé d’«atteinte à la vie privée» plutôt que de «diffamation» comme l’avait annoncé les autorités gabonaises en novembre 2014, à la suite de la sortie du livre «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon», Pierre Péan n’aurait commis aucuns des délits réprimés par les articles 226-1 et 226-2 du code pénal. Du moins, il n’existe pas de charges suffisantes permettant de l’établir, a estimé Françoise Foltzer, vice-président chargé de l’instruction au TGI de Paris (France).

Pourtant, Ali Bongo, que représentait Me Claude Dumont-Beghi, reprochait à l’auteur des «Nouvelles affaires africaines» d’avoir eu recours à des méthodes peu orthodoxes pour recueillir les informations lui ayant permis d’écrire son livre. Le président gabonais reprochait notamment à Pierre Péan «d’avoir enregistré à l’insu de son père, monsieur Omar Bongo Ondimba, ainsi que d’autres personnes, des propos tenus dans le cadre privé et relatifs à ses origines». Seulement, l’information, lit-on dans l’ordonnance du TGI de Paris, n’a permis de prouver l’existence du prétendu enregistrement ni de démontrer que les personnes prétendument enregistrées n’étaient pas consentantes.

Pour sa part, l’accusé, s’il s’est défendu de procéder aux enregistrements dans le cadre de la rédaction de ses livres, a assuré que les propos retranscrits dans «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon» et attribués à Omar Bongo Ondimba, avaient bel et bien été tenus par le défunt président du Gabon, tout comme ceux attribués à un de ses conseillers. Mieux, entendu par le magistrat instructeur il y a quelques semaines, Pierre Péan avait soutenu que ses interlocuteurs, à l’époque, étaient informés de son intention de publier un livre rapportant leurs propos.

Le 8 octobre 2014, dans un communiqué, l’ambassadeur du Gabon en France avait annoncé que les autorités gabonaises avaient décidé de porter plainte contre Pierre Péan et son éditeur. Le Gabon avait exprimé son refus d’«accepter les propos gravement diffamatoires et totalement faux tenus par Pierre Péan dans (son) ouvrage». Germain Ngoyo Moussavou avait alors décrié «les conditions douteuses» de l’écriture du livre du journaliste-écrivain français, dont l’intention, selon lui, était de torpiller la campagne présidentielle d’Ali Bongo en août 2016.

 
GR
 

12 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    Y’a pas match : Péan = 1 et Le dictacteur et ses défenseurs d’une lecture du droit = 0
    Me Claude Dumont-Beghi qui piétine le droit et défende le mensonge, elle se fait fortune avec l’argent du contribuable gabonais des honoraires qui lui sont pays par ce type vomi par le peuple.
    Chaque chose a son temps !

  2. LeGambanais dit :

    J aimerai bien entendre « tonton associé » après ce non lieu.
    Je suis déjà mort de rire…

  3. le sage dit :

    La honte pour mon pays.

  4. AGORA dit :

    He,he,he..non lieu évident! Puisque c’est la vérité. …

  5. ma terre ma patrie ma vie le Gabon dit :

    De déboires en déboires… comme il vous manque l’honneur vous ne comprenez RIEN. on pensait que Pierre PEAN vous avait diffamé; donc il ne s’agissait plus de diffamation, on a tout transformé en atteinte à la vie privée????pitié vous criez sur tous les toits que les autres sont des menteurs alors que vous même n’arrivez même pas à assumer votre passé vos origines. c’est vraiment minable!!!on vous prend à chaque fois la main dans le sac mais vous continuez de criez partout que vous êtes honnête que vous êtes bon; franchement!!!

  6. SEMA dit :

    Le format de Justice romaine a ce de particulier que si tu film ta femme entrain de te cocufier, en commettant l’erreur de ne pas surgir sur la scène, cette justice vous dira que votre enregistrement n’a pas été obtenu de façon légale.Donc rien ne prouve que votre femme vous a trompé.Mais avec un enregistrement tout le monde sait ce qui y est.
    Ici Ali dit accuse Pierre Péan «d’avoir enregistré à l’insu de son père, monsieur Omar Bongo Ondimba, ainsi que d’autres personnes, des propos tenus dans le cadre privé et relatifs à ses origines». Supposons que ce soit vrai, alors blâmable judiciairement, cela n’enlève rien à ce que vous êtes entrain de reconnaitre vous même que Omar Bongo a bien tenu ces propos, fusse dans un cadre privé!Vous poursuivez Péan non pas pour ce qu’il dit mais plutôt pour comment il aurait obtenu ces informations.
    Conclusion,vous êtes belle et bien un enfant adopté au Biafra.

  7. LA POUBELLE PULLANTE dit :

    La vérité n’a pas de tombe . Il revient a Mr PEAN de porter plainte contre ALI BONGO ONDIMBA pour injures .

  8. gaboma et fier dit :

    il est né avant la honte comme l’a chantée sa mère

  9. Obus dit :

    Un avocat qui saisit la justice au nom de quelqu’un qui est chef d’Etat et cette procédure echoue ! Franchement c’est énervant ce que les avocats d’Ali nous administrent. Si Ali continuent de payer grassement des conseils qui agissent au rythme des Bile Bi nze, c’est grave. Qui rédige ces plaintes ?

  10. OSSAMI dit :

    Vous aviez vu comme moi la bouille de Me Claude Dumont-Beghi, elle ne sent que le mensonge. Comme avocate, elle ne vaut rien et continue à s’engraisser avec l’argent du Gabon. Dans cette affaire,la France a joué contre le Gabon et Claude Dumont Beghi ne nous a jamais apporté la preuve juridique prouvant qu’Ali son client est bien né Gabonais pendant que tout démontre qu’il est bien né Biafrais.Je n’ai jamais vu une personne naître plusieurs fois pour avoir autant d’actes de naissance. Mais bon quoi qu’on dise, Ali est GABONAIS d’adoption.

  11. MOIMEME dit :

    Voila plus de 2 ans que l’on parle de cette histoire meme les soit disant oposants (PDG papy) en ont fait leur projet de campagne oublient d’attaqué Ali sur son bilant conclusion cela n’a pas ebranlé Ali je crois meme comme on dit cequi ne te tue pas te rend fort toutes ses Attaquent l’on rendu plus fort et le voila encore pour 7ans pourrire la vie de ceux la meme qui l’ont placé.

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