Une table ronde sur les atteintes aux droits de l’Homme sera organisée le 15 février à Libreville. A travers cet évènement, les organisateurs souhaitent démontrer à la communauté internationale, «le caractère arbitraire de la justice gabonaise qui est sous l’emprise d’un régime qui viole les droits de l’Homme».

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A l’initiative du Comité de libération des prisonniers politiques et personnes kidnappées au Gabon, une table ronde sur les atteintes aux droits de l’Homme sera organisée le 15 février à Libreville. Cette table ronde sera l’occasion d’amplifier la mobilisation et le plaidoyer en faveur de la libération inconditionnelle de l’ensemble des détenus politiques et personnes kidnappées.

«La société veut à travers cette réunion démontrer à la communauté internationale, le caractère arbitraire de la justice gabonaise qui est sous l’emprise d’un régime qui viole les droits de l’Homme. Et qui considère la justice comme un instrument de répression politique des opposants et acteurs de la société civile», a déclaré George Mpaga, acteur de la société civile et membre du comité.

Selon lui, la table ronde donnera la parole aux victimes et familles de victimes, aux défenseurs des droits de l’Homme, aux réseaux des ONG, aux avocats et autres associations de défense des droits de l’Homme. «Les organisations de défense des droits de l’Homme et de la diaspora pourront également, depuis l’étranger intervenir par Skype ou WhatsApp», a-t-il souligné.

Plusieurs thèmes seront développés au cours de cette rencontre : «Prisonniers politiques et détentions arbitraires», «Exécutions extrajudiciaires, disparitions forcées et crimes rituels au Gabon», «Torture et violences des forces de l’ordre».

Les panelistes vont également aborder des sujets tels que les «Approches pour une action efficace contre l’impunité», les «Mécanismes juridiques internationaux, CPI-HCNUDH-Tribunaux à compétence universelle», «Plaidoyer et mobilisation de la communauté internationale et alliances stratégiques pour les droits de l’Homme» et, «Neutralité politique et indépendance de la justice gabonaise».

Au terme de la table ronde, un certain nombre de résolutions devraient être adoptées en vue de la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques et personnes kidnappées au Gabon. «Nous invitons les partenaires des droits de l’Homme, notamment les Nations Unies, l’Union Européenne, Amnesty international, la FIDH et l’ensemble des parties prenantes à s’impliquer pour la réussite de la table ronde», a conclu le Comité de libération des prisonniers politiques et personnes kidnappées au Gabon.

 
GR
 

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