A l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes, le ministère de l’Intérieur a organisé, ce 13 octobre, une journée porte-ouvertes avec un objectif précis : promouvoir la culture de la réduction des catastrophes.

Le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, testant un dispositif de lutte contre les incendies. © Gabonreview

Le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, testant un dispositif de lutte contre les incendies. © Gabonreview

 

Lambert-Noël Matha et le ministre délégué, Lucienne Ogouwalanga Awore, visitant un stand lors de la Journée internationale de prévention des catastrophes. © Gabonreview

Lambert-Noël Matha et le ministre délégué, Lucienne Ogouwalanga Awore, visitant un stand lors de la Journée internationale de prévention des catastrophes. © Gabonreview

Le siège du ministère de l’Intérieur, situé au Delta Postal à Agondjé, a abrité le 13 octobre 2016, une journée portes-ouvertes consacrée à la Journée internationale de la Prévention des catastrophes. Articulée autour de «vivre pour raconter», cette journée a été l’occasion pour Lambert-Noël Matha de s’imprégner des mécanismes et des structures qui œuvrent dans la prévention des catastrophes.

La journée est également destinée à sensibiliser les populations en promouvant la culture de réduction des catastrophes, y compris des mesures de prévention, d’atténuation et de préparation.

Lambert-Noël Matha a indiqué que «cette journée a été instituée par les Nations unies pour sensibiliser les populations face aux nombreux risques de catastrophes que nous subissons. Il y va des incendies, des changements climatiques aux accidents divers. A travers cette journée, nous avons voulu sensibiliser les uns et les autres sur les dangers que notre planète et les populations encourent, mais aussi sur les dangers qu’il y a à construire dans les zones à risques»

Depuis son instauration en 1989, la Journée internationale de prévention des catastrophes, a pris de plus en plus d’ampleur pour devenir un événement majeur de sensibilisation mondiale célébré de différentes manières afin d’encourager les efforts visant à renforcer la résilience des collectivités et des pays face aux catastrophes. «S’il est toujours possible de remplacer des biens matériels, chaque personne est irremplaçable. Je suis toujours consterné par le nombre de morts lors des catastrophes. À chaque fois, ce sont les pauvres et les personnes vulnérables qui sont les premières victimes», a déclaré Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) à l’occasion de cette Journée internationale.

Selon l’Onu, à l’échelle mondiale, les femmes et les enfants sont jusqu’à 14 fois plus susceptibles que les hommes de mourir dans une situation de catastrophe et près de 60% des décès maternels évitables et 53% des décès d’enfants de moins de 5 ans évitables, interviennent dans les situations de conflit et de catastrophe. D’autres groupes touchés de manière disproportionnée comprennent les personnes vivant avec un handicap, les personnes âgées et les peuples autochtones.

L’édition 2016 de cette journée, marque le lancement d’une nouvelle campagne dénommée «Sendai Sept». Celle-ci vise à promouvoir, au cours des sept (7) prochaines années, les objectifs sur la réduction des risques de catastrophes adoptés à Sendai, au Japon, en mars 2015, par 187 Etats dont le Gabon. Il est plus qu’urgent pour le pays d’accentuer sa politique en faveur du «bien-être humain», de «l’équité sociale», de «la croissance durable» et «la conservation environnementale».

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. l'oeil dit :

    c’est bon! tous comme BBM qui a déclaré la fin des Mapanes, c’est aussi la fin des incendies car le ministre sait éteindre le feu…

  2. natty dread dit :

    est-ce vraiment au ministère de l’intérieur de procéder à ce genre de campagne? que fait le ministère de l’environnement?

  3. Doane essatouck dit :

    La catastrophe au Gabon actuellement ce sont les événements passés. Maintenant il faut trouver la solution. Et il n’y a qu’une seule:…la sagesse de ceux au pouvoir de dire au peuple qu’ils sont allés trop/très vite en besogne et de remettre le pouvoir au peuple. Simplement ça.

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