Axé sur la promotion de l’entrepreneuriat et le talent des jeunes gabonais, le mensuel gratuit a été présenté au public samedi 14 avril à Libreville.

Le mensuel gratuit Enoromi magazine a été présenté, le 14 avril 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

La presse gabonaise doit désormais compter avec Enoromi (9 en langue Omyéné), un nouveau venu, présenté officiellement au public ce week-end dans la capitale. Mensuel mis gratuitement à la disposition des lecteurs à Libreville, Port-Gentil et à Oyem, ce magazine est en grande partie axé sur la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Gabon. Une autre partie est consacrée à la vulgarisation des talents gabonais, aussi bien dans le domaine sportif, culturel, social que politique.

Selon Dorine Orchidée Mekame, l’idée, mûrie depuis près de 4 ans, s’est matérialisée grâce au concours d’autres jeunes entrepreneurs gabonais, qui avaient à cœur d’aider leurs compatriotes à franchir le cap de la création d’entreprise. La promotrice, par ailleurs directrice de la rédaction, a promis que le magazine fera de la pédagogie et orientera les porteurs de projets dans le processus à suivre pour les matérialiser.

Dorine Orchidée Mekame et Romuald Ndong Assoumou, le 14 avril 2018, à Libreville. © Gabonreview

Pour ce premier numéro, les lecteurs découvriront des portraits d’entrepreneurs plus ou moins connus du public. Ce mois, la couverture est consacrée à la basketteuse et actrice sociale gabonaise Géraldine Robert. Mais le rédacteur en chef, Romuald Ndong Assoumou, annonce également une douzaine de rubriques constituée par des enquêtes, des analyses et des interviews permettant de mieux comprendre le monde l’entrepreneuriat au Gabon, tout en donnant quelques exemples de réussite.

Au premier coup d’œil, ce magazine de 43 pages suscite un certain attrait. Il donne tout de suite envie de lire. Le choix de son papier (papier glacé), des couleurs, des caractères et la qualité des images tranche avec la qualité de nombre de magazines vendus ou mis gratuitement à la disposition du public sur le plan national. Pour Dorine Orchidée Mekame, l’un des projets de l’équipe était d’offrir du «haut de gamme» aussi bien aux lecteurs qu’aux différents annonceurs pour mieux financer la production du mensuel gratuit.

Aussi, la promotrice a-t-elle dit avoir été contrainte de choisir d’imprimer le magazine (5 000 exemplaires) à Dubaï, plutôt qu’au Gabon, où «ça aurait coûté 4 à 5 fois plus cher». Mais elle l’assure, le reste de l’expertise (rédacteurs, photographes, infographe) est bel et bien locale.

Si le coût de la conception et l’impression du magazine est pris en charge par la publicité, pour sa distribution, les promoteurs ont dit savoir compter sur un réseau de distribution indépendant, constitué pour l’essentiel par des entreprises locales partenaires. Aussi, promettent-ils qu’Enoromi Magazine sera disponible gratuitement au sein de ces entreprises, des hôtels, des salons de beauté et des salles d’attente dans les administrations publiques et privées à Libreville, Port-Gentil et Oyem.

Dorine Orchidée Mekame n’a pas nié que son équipe et elle-même ambitionnent de positionner leur magazine sur le plan continental et international. Pour ce faire, elle compte s’appuyer sur le réseau des participants au Yali (Young African Leaders Initiative) à travers l’Afrique et de proposer Enormoi magazine parmi les lectures mises à la disposition des passagers dans les avions des lignes internationales.

 
GR
 

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