Deux jours après la désignation de Jean Ping comme candidat unique de l’opposition, Flavien Enongoué, enseignant de philosophie politique à l’Université Omar Bongo, par ailleurs conseiller politique d’Ali Bongo, s’est livré a une analyse sur Radio France internationale, démontrant au passage que les ralliements d’Oye Mba et de Nzouba Ndama ne sont pas un événement, mais rien moins qu’une alliance électorale.

Flavien Enongoué. © urbanfm.fm

Flavien Enongoué. © urbanfm.fm


 
Comme on pouvait l’imaginer, la désignation, le 16 aout dernier, de Jean Ping comme candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle d’août prochain ne cesse de susciter des réactions aussi bien dans l’opposition, la société civile que dans la majorité pour l’émergence. Loin d’être une élémentaire exigence de compromis, l’acte comporte indéniablement une dimension élevée de dépassement de soi.
Si certains saluent cette capacité à taire leurs égos, d’autres au contraire la minimise. Flavien Enongoué fait partie de ceux-là, il estime que chacun des candidats est allé à ce conclave parce qu’il pensait être l’élu de la coalition. Il soupçonne Zacharie Myboto d’avoir jeté son candidat en pâture, car n’ayant pas intérêt à ce que l’Union nationale (UN) qu’il dirige ait un candidat.
Réagissant aux aspects qui pourraient avoir présidé au choix de Jean Ping, Enongoué estime que pour avoir pris de l’avance sur le terrain plus d’un an et demi avant les autres, et qu’il aurait plus de moyens que les autres candidats réunis, cela aurait pesé en sa faveur. Le ton virulent envers Ali Bongo n’a pas été un critère de sélection, car, pense-t-il, ils le sont tous. Sauf que pour l’universitaire, Casimir Oyé Mba s’est lancé sur le tard, pas plus tard au mois de juin, ce qui aurait été pénalisant pour lui. Une entrée en scène à reculons, parce qu’il aurait nourri des espoirs sur la Destitution Transition Election (DTE) proclamée par son camp, laquelle a abouti à un flop, considère-t-il.
Concernant le report des votes des uns et des autres sur cette candidature unique, le conseiller politique d’Ali Bongo pense que« Casimir Oyé Mba n’apporte pas grand-chose. Jean Ping avait déjà réussi son O.P.A au niveau des troupes de l’UN. Maintenant qu’apporte Guy Nzouba Ndama ? Je serai tenté de vous dire, paradoxalement son désistement pourrait bénéficier à Ali Bongo. Pourquoi ? Parce que dans notre cas du Gabon, son électorat prioritaire, c’est-à-dire les gens de sa région, l’Ogooué-lolo, ne voteront pas mécaniquement  Jean Ping, parce qu’ils se sont portés sur lui (Guy Nzouba Ndama) en pensant que le fils du pays allait devenir président de la République. Et comme ça ne va pas être le cas, nombreux d’entre eux qui sont PDGistes, depuis le début, parce que le PDG est né à Koula-Moutou, la province d’origine de Guy Nzouba Ndama. Beaucoup de ceux qui ont pensé que ça pourrait bénéficier à Jean Ping pourront déchanter et je ne pense pas qu’ils vont suivre Nzouba Ndama dans son aventure ».
Flavien Enongoué a par ailleurs dénoncé l’apologie du terrorisme et les appels à la violence qui, selon lui, seraient ventilés par Jean Ping et son entourage. Revenant sur le propos « cafards » et de l’allusion à l’attentat de Nice faite par un proche du candidat Ping, il a qualifié ces paroles d’inacceptables. Dans le même sens, Ali Bongo, dans son discours à la Nation du 17 août 2016, a dénoncé des appels « à la discorde et à la violence ». Un risque handicapant pour l’essor de la démocratie, car« Le combat démocratique n’est loyal que par la forclusion de la violence, d’un côté comme de l’autre», rappelle Enongoué.
Au constat que c’est du PDG qu’est  née une opposition à Ali Bongo, Flavien Enongoué affirme que seul le PDG procède au renouvellement de ses dirigeants, alors qu’en face, les leaders sont septuagénaires. Comme pour fustiger cette incapacité des ainés à laisser la place aux jeunes, il estime « peut-être que cette élection sera le passage d’une génération à une autre » a-t-il conclu.
Auteur : Alain Mouanda
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Juan dit :

    C’est dommage de la part d’un universitaire de voir moins loin qu’un citoyen lambda. Juste lui rappeler qu’il s’agit d’une république et non d’une monarchie. A ce niveau déjà cela lui permettrait de mieux utiliser les mots transition et renouvellement. Car le faite de repreparer la même sauce dans une marmite différente ne veut pas dire qu’on a changé de menu. C’est très décevant pour le peuple, la jeunesse et les générations futures d’avoir comme enseignants des magiciens plutôt que des visionnaires.

  2. Candidat Unique dit :

    « J’ai eu une belle vie et je suis un homme accomplie. J’ai une très haute idée de l’intérêt du Gabon mon pays. Pour le Gabon, mon pays, et pour le peuple Gabonais dont la souffrance m’insupporte,je suis capable de dépassement. En participant à l’aboutissement d’une candidature unique, j’ai montré au peuple Gabonais et je me suis de nouveau prouvé à moi-même que je pouvais me hisser à la hauteur du défi qui se présente à la classe politique gabonaise et qui se résume à une seule chose : Débarrasser le Gabon d’Ali Bongo et du PDG », Casimir Oye Mba s’adressant aux cadres de l’Union Nationale.
    Flavien Enongoué, vous n’êtes pas au niveau de ce qu’ont réalisé Nzouba Ndama, Oye Mba et Ping. Pour vus, comme pour tous les vôtres, le Gabon n’est qu’un Gateau.
    Engagez « projet Graine » comme vous l’êtes tous, vous avez transformé ce pays en ce qu’il n’aurait jamais dû être. Honte à vous.
    Et pour reprendre cette expression de Casimir Oye Mba pour qualifier la catégorie de gabonais à laquelle vous êtes assimilés : MINABLE !

    • KOUMBWAMI MA-FWAT dit :

      Candidat Unique,
      Vous dites « minable» ? Je dirais triste à pleurer ! Il n’y a plus rien, dans ce camp, qui pourrait encore apporter quelque chose de sérieux. Ce quelque chose eût été un discours rigoureux (c’est possible, même en soutenant le prince) porté par des intellectuels, ou ceux qui se revendiquent comme tels, à l’instar de notre enseignant de philosophie politique. Il n’y a pas, dans le propos de ce dernier, un début de démonstration du non report des voix de Guy Nzouba Ndama vers Jean Ping. De la même manière qu’il n’y a rien ici qui puisse nous édifier sur la roublardise de Zacharie Myboto et l’insignifiance du poids politique d’Oyé Mba. Le conseiller politique du prince s’est ici défait de sa toge d’universitaire, se laissant aller à des affirmations péremptoires et à des bavardages inutiles. Sans doute a-t-il décidé de faire de la politique, de la petite politique…

      • Bikoro dit :

        @Cher KOUMBWAMI MA-FWAT, je valide votre propos. Vous avez tout dit. Le propos de Flavien Enongoué est vide. Les arguments qu’ils utilisent démontrent une chose : il ne suffit pas d’avoir effectué une thèse en « philosophie politique » comme Flavien Enongoué, pour se présenter comme un spécialiste des questions politiques. Dans aucun cours de « philosophie politique » on étudie les questions de reports de voix, ni d’ailleurs les modes de scrutins. Il faut avoir fait de la « science politique » pour ça. Ce qui n’est pas le cas de Flavien Enongoué. Son expertise en politique donc est limitée. La « philosophie politique » c’est bien, mais elle ne vous donne pas les armes intellectuelles qui vous permettraient d’étudier et d’analyser les questions liées aux reports de voix par exemple. Affirmer le contraire, ou vouloir vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas, c’est intellectuellement malhonnête.
        Flavien Enongoué a obtenu sa thèse de « philosophie politique » à Poitiers (France) en 2004. Le titre de celle-ci était : « La dialectique de l’universel et du particulier dans la société internationale : du contenu spéculatif de la citoyenneté cosmopolitique ». Elle était dirigée par Jean-Louis Vieillard Baron. Et il habitait dans un petit appartement à la Porte de Paris. Sa thèse portait sur Kant et Hegel. L’été, il était ouvrier agricole (comme tout le monde) et faisait le ramassage des melons. Depuis quand est-il spécialiste des questions de reports de voix? Depuis quand est-il spécialiste des mouvements de l’opinion?
        Pour terminer, juste ajouter que Flavien Enongoué n’est PAS enseignant-chercheur. Il est enregistré à la Fonction publique comme « Chercheur », et non comme « enseignant-chercheur ». Son poste d’affection est le département de philosophie de l’Institut de Recherches en Sciences Humaines (IRSH) qui est géré par le CENAREST. Affirmer partout qu’on est « enseignant-chercheur » alors qu’on est « chercheur » (ce qui n’est pas péjoratif, bien au contraire), c’est de la malhonnêteté intellectuelle.
        Le Gabon est une maison de verre.
        Cordialement.

  3. John Malkovich dit :

    Pourquoi ne voulez-vous entendre que ce qui ne vous arrange. ? D’où sort celui-là ? D’un parcours universitaire tient…En quoi le citoyen lambda est-il plus pertinent que lui ? Vous ne cessez de faire de l’amalgame tout en refusant le contraire de vos idées. C’est pire que du fanatisme… religieux. Les ralliements d’Oyé Mba (qui est à son deuxième suicide politique, malgré ses jurons) et Nzouba (dont l’électorat et le poids politique restent à démontrer) sont des phénomènes dont il faut rechercher la pertinence. Au stade actuel, aucune affirmation objective n’est de mise. Il s’agit de ralliement de 3 candidats sur 14. Arithmétiquement, statistiquement, politiquement, sociologiquement, ethniquement, géographiquement, beaucoup reste à faire et… à analyser. A 8 jours du scrutin…
    Maitres dans la précipitation, faisant souvent preuve à toutes les strates de la société d’une absence d’analyse de fond des phénomènes, qu’est-ce que nous aimons allez vite en besogne… pour des résultats souvent maigres si ce n’est piètres ! Et quand cela ne nous arrange pas on crie aux loups. Or on est mal parti au départ. On se ment à nous même. Apprenons à murir nos démarches. Soyons rigoureux, francs et sincères avec nous même au préalable, sans toujours chercher la faute chez l’autre…Mais hélas, nous faisons le contraire au quotidien. La facilité…

    • Juan dit :

      Quoi de plus évident qu’un lemme? Étant donné qu’il est la base de toute démonstration. Un PDG profondement divisé, une famille présidentielle au bord de l’ecatombe, un état sous perfusion, des populations réduites à de la mendicité, un premier magistrat qui entre dans le jeux de l’injure publique, et pour clore le tout un 17 août d’une grande contrariété avec un président candidat en pleine campagne électorale saluant les forces de sécurité dans une embivalance de statut constitutionnel, on est en même de se demander si l’auberge espagnole ne paraît pas plus sérieux que le Gabon qui a totalement viré à une république bannière, ou les guignols font la pluie et le beau temps.
      A ce moment frère on voudrait bien laisser libre opinion à tout un chacun, mais jusqu’à ce que la dignité des uns et des autres soit au coeur des enjeux? Les gabonais ont fait quoi pour mériter un tel destin? Ne sont ils pas la volaille de la république, qui en dispose à son bon vouloir au point de nous attribuer ou retirer les moindres privilèges sociaux au gré de leurs humeurs?
      Je voudrais en dire si long que je crains finalement que mon cri de voir votre conscience s’illuminer ne ressemble qu’à des clochettes au fond d’un océan.

    • Ossimane dit :

      Je me réjouis de lire une intervention objective et réfléchie!Je n ai jamais compris pourquoi des évidences, pour peu qu’ elles soient avancées par un émergent, sont tout de suite décriées, alors que venant d un citoyen lambda elles font l unanimité!!!Réfléchir sur le poids politique de Nzouba Ndama hors du giron PDG me parait même être un non sens à partir du moment où à l epreuve des faits, on n a jamais pu le mesurer. Quant à Oyé Mba, que vaut-il réellement depuis sa défection de 2009? Jean Ping, néo opposant, n en reste pas moins un pur produit du PDG. Pour la plupart, voter pour Jean Ping, c est voter par défaut, l essentiel etant d arriver à un changement de nom à la tête de l État car rien ne garantit un changement de régime à moins de faire un lavement de cerveau à toutes ces personnes qui ont elles-mêmes fabriqué ce régime et qui s en sont grassement nourris. Qu on se pose les bonnes questions et qu’ on reconnaisse qu’ en fasse il y a des intelligences qui sont prêtes à laminer vos petites considérations.Et accepter aussi des voix discordantes sans avoir besoin de porter atteinte à l intégrité des personnes qui ne sont pas du même avis que vous. Car il est évident, et heureusement d ailleurs, que tout le monde ne peut avoir le même avis sur une question. Même s il faut bien reconnaître que la propension des émergents à tout qualifier de non événement relève beaucoup plus du besoin de se consoler face à un coup dur, que de la conviction que c est effectivement un événement qui ne les touche pas. Et d ailleurs si c était le cas, ils ne prendraient pas la peine d épiloguer là dessus!

  4. GABON D'abord dit :

    Chacun y va de son petit soutien pour montrer a Ali que l’on colmater les brèches et éviter que le bateau coule comme ca les services rendus seront rétribués en monnaie sonnantes et trébuchante. SAUF que , toutes les interventions que vous faites actuellement attirent l’attention de l’opinion et que 7 ans de mensonges, de détournements, de prêts a l’extérieur, de projets inadaptés (stades, graine, marina,…) et finances par des prêts alors que ces mêmes montants sont défalqués du budget !!! 6 ans sans loi de finance ni budget réel car le budget est géré et dépense par une équipe détachée a la présidence. Avez vous vu un seul panneau d’affichage sur un projet d’Ali qui montre des informations obligatoires comme le maître d’ouvrage, le maître d’oeuvre, le financement, le montant, l’organisme de contrôle,…????

  5. pounga dit :

    Pauvre Falvien ;Bref il y a des choses qu’on connait sur le personnage ùais dont on preferera taire. J’espère que tu vas bientot regaggner les bancs de la FAC. Avec la panique généralisée dans le camps présidentiel, car on nous annonce encore sous peu d’autres surprises il vaut mieux commencer à penser à la reconversion. Plus dure sera la chute

  6. NYAMA dit :

    Un de vos élèves fera mieux !
    BONGO PERE DISAIT qu’il peut faire d’un chien un Ministre c’est votre cas.
    Désolant

  7. Matho dit :

    Si je comprends bien,le PDG est un parti de l’Ogooué lolo que les populations du cru sont tenues de défendre à tout prix au bénéfice des Bongo et consorts malgré leur misère quotidienne et ce, tant qu’il n’y aura pas un candidat logovéen! Le PDG est il né dans cette province après un débat populaire ou une quelconque action collective de ces concitoyens? Si oui, pourquoi en ont ils confié la direction à un ressortissant du haut Ogooué?

  8. CHARLY dit :

    Avocat du diable, tache peu évidente, qu’on ne peu assumée sans se salir et se souillé, bref, pour nous l’alternance est en marche, et nous nous réjouissons déjas du prochain départ du dictateur faussaire parjure et de son obscur mentor politique et spirituel.

  9. Axelle MBALLA dit :

    Deux ou trois petites choses à tous ceux qui ont été versés en masse par des parents tantôt à l’université tantôt au CENAREST. Tous les régimes sanglants du monde se sont écroulés parce qu’ils ont toujours méprisé toutes formes d’actions citoyennes. Ce type, Chercheur « des Caniveaux » n’a rien compris de la politique. Pas étonnant qu’il ne sache rien de la Science politique. Ses incursions obscurantistes ne visent que des attentes ou des satisfactions liées à « la politique du ventre ».
    Qu’il circule et les laisse les gabonais lutter …pour la libération!!!
    Voilà nos intellectuels formés par les abus de la parentèle, du régionalisme, de l’ethnisme, de la forfaiture et de la destruction des vraies valeurs.

  10. Eloi dit :

    Vraiment terrible les pdgistes! un deputé qui demissionne en pleine tournée républicaine, c’est un non evemenent, une cohorte des deputés qui partent, c’est un non evemenent, les magistrats qui gueulent, c’est un non evemenent. Mais dites nous à quel instant un fait ou une action est considéré comme étant un evemenent ?

  11. ELISA dit :

    En effet, il s’agit d’un non événement. Un véritable secret de polichinelle. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Quant à ceux qui quittent le navire à ce stade, s’ils avaient ce qu’il faut là où je pense. Ils seraient partis bien avant. Mais non l’arrivisme absolu. Je peux vous dire que l’état du pays n’est pas dû qu’à la famille en place. Mais comme dans ce pays beaucoup ont la mémoire très sélective.
    Pour ma part, mieux vaut le diable qu’on connaît que l’ange qu’on ne connaît pas.
    Et étant donné qu’entre deux maux ont choisi le moindre je préfère qu’ali soit réelu. Ping n’a jamais été et sera jamais une solution.

  12. LIBOTA WONGO dit :

    Bonjour à tous. Je respecte Flavien en sa qualité de diplômé en philosophie politique. Cependant, je suis convaincu que c’est un universitaire organique compte tenu de ses postures qui tirent la cité et le débat politique vers le bas. En 2015, lors d’un colloque international, celui-ci a été froidement repris par ses collègues à ses confusions sans cesse ridicules, et c’est le cas de le constater malheureusement une fois de plus. Comment peut-on être Kota de ce genre, quand bien même j’en suis un.

  13. GABON D'ABORD dit :

    Les enfants du pays réclament une justice tant attendue et qui a été confisquée par les voleurs de lait et de miel…LE GABON est devenu un lieu de vandalisme ou tous les escrocs internationaux viennent faire leurs affaires sans être inquiétés. Tout cela parce que un apatrides est sur un cheval blanc pendant que les enfants du pays marchent a même le sol tels des esclaves. Le PIRE est que nous ne parlons même pas seulement de crimes et de détournement, mais plutôt et surtout d’un désamour , d’une haine avérée pour les Gabonais, d’ou cette volonté farouche de les rendre esclaves dans leur propre pays, de les humilier. La présence d’Acrombessi est une défiance et une humiliation permanente.

  14. La pulpe dit :

    Soyez-en rassuré cher universitaire, je suis actuellement en vacances chez moi dans l’ogooué lolo, je peux deja vous dire qie Jean Ping sera élu à plus de 70% car certes bastion du PDG, mais nous trouvons à Ping l’occasion solennelle de nous debarasser de la tromperie et du mensonge dont nous avons été l’objet depuis des decenies.

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