Au fur et à mesure qu’approche l’élection présidentielle, la Communauté internationale multiplie des déclarations à l’endroit des autorités gabonaises, les appelant, entre autres, au respect de des normes internationales de transparence électorale. Ce qui n’est pas sans susciter des interrogations au sein de l’opinion à moins de 38 jours du scrutin.

© Gabonreview/Shutterstock

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Après l’ambassadeur des États Unis, Cynthia Akuetteh, en 2015, l’Union européenne il y a plus de deux mois, et  les parlementaires américains le 12 juillet dernier, le tour est revenu à l’ambassadeur de France au Gabon, Dominique Renaux, d’inviter les autorités gabonaises à tout mettre en œuvre pour une bonne organisation de l’élection du 27 aout prochain. Dans une allocution prononcée à la Résidence de France à Libreville, 14 juillet dernier, jour de la fête nationale de la France, le diplomate a émis le souhait de la France de voir l’élection présidentielle gabonaise se dérouler dans le calme, la transparence, favorisant le débat public et respectant des normes démocratiques.
Si pour certains ces appels marquent la volonté de la communauté internationale d’accompagner le Gabon dans la consolidation de la démocratie et l’État de droit, beaucoup d’interrogations subsistent tout de même autour des ce qui ressemble à une sonnette d’alarme ou à une mise en garde, dans une moindre mesure.
En effet, que doit-on comprendre derrière tous ces appels ? Pourquoi l’élection présidentielle du Gabon attire-t-elle autant l’attention de la Communauté internationale ? Le Gabon serait-il devenu une dynamite dont la mèche est allumée ? Y a-t-il vraiment péril en la demeure ? Est-ce un signe annonciateur ? La communauté internationale préparerait-elle un brutal remplacement de président à la tête du Gabon ? Quelles dispositions prennent à leur tour les autorités gabonaises pour la mise en application de ces recommandations ? À chacun de faire ses commentaires. Mais en tout état de cause, les jours à venir promettent beaucoup de surprises et de rebondissements dans la vie politique du Gabon.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Gabon d'abord dit :

    A chaque élection c’est le même cinéma que cette communauté internationale fait. Rien ne change. Elle est seulement complice de ceux qui sont au pouvoir. Lorsqu’on a tué les gens en 2009 à Port-Gentil, Elle a intervenu? Alors qu’elle s’occupe de continuer à prendre les CFA que la famille BONGO lui donne. ça ira un jour. Le gabonais se réveillera et dira enfin « Ca suffit comme ça! »

  2. KOUMBWAMI MA-FWAT dit :

    A qui s’adressent ces « appels de la communauté internationale » ? Nul besoin d’être grand clerc pour identifier leurs destinataires, c’est-à-dire ceux-là, qui, depuis sept ans, s’activent à renforcer une mécanique infernale tueuse de notre idéal démocratique. A la tête de ces mécanos du non-droit, le prince qui n’a pas souvent hésité à affirmer d’une manière tonitruante – au cas où les Gabonais seraient durs de la feuille – qu’étant déjà installé au pouvoir personne ne l’y ôtera. Au passage, il ne manque pas de se poser en victime de la haine des autres, feignant d’être étrangère à celle-ci, lui dont on sait depuis longtemps qu’il a du foin dans les cornes. Il s’étonne quand-même que ceux qui, hier, l’ont levé au pinacle le jettent désormais aux orties !
    À la suite du prince, la dame de la Cour constitutionnelle et ses coreligionnaires qu’un homme politique, dont la voix s’est brutalement tue, identifiait à la Tour de Pise qui penche toujours du même côté. C’est qu’à la Cour, ils n’ont jamais rien vu (ni attendu) d’irrégulier dans la prise et l’exercice du pouvoir de l’occupant du palais du bord de mer. Ils n’ont même pas été titillés par la sortie d’un « important » ministre du prince qui jurait de tout faire pour que celui-là fût maintenu sur son siège. Il semble qu’à la Cour, le cynisme soit une loi d’airain.
    Enfin, ces messieurs et dames de la Cenap, dont la reptation devant le sieur du palais du bord de mer est probablement une spécialité, qui s’entêtent à fouler aux pieds les règles auxquels ils sont soumis. Leur a-t-on exigé d’accéder aux demandes des autres candidats qui veulent constituer un dossier de contestation de la candidature de « l’autre », qu’ils prennent la poudre d’escampette… quoique la démarche inverse eût finalement été surprenante !
    Les « appels de la communauté internationale » seront-ils entendus ? L’espoir est là. Mais il est bien mince.

  3. Gabon Amour dit :

    « Le gabonais se réveillera et dira enfin “Ca suffit comme ça!” c’est effectivement cela, les époques ont changé et le Gabon n’est pas en marge du changement programmé par Dieu dans le monde entier, suivez seulement les évènements dans les pays et vous comprendrez. Nul ne pourra changer le programme divin pour le Gabon, c’est irréversible croyez moi. Dieu soit loué.

  4. Meradie ndossi dit :

    Nous souhaitons être satisfait par le président Ali

  5. Nzela Jean dit :

    Que l’opinion internationale reste tranquille. Les élections vont se passées dans la transparence et la tranquillité totales .

  6. mengoumamvie dit :

    A chacun son tour chez le coiffeur, dis l’adage. Lorsque l’opposition traditionnelle appelait à l’amélioration du système électoral dans notre pays dans les années 90, les leaders de cette oppositions étaient traité de fous par les Ndémezo’o, les ping, les myboto, et autres oyé mba …. Ces opposants de fraiches dates ignoraient que celui qui veut voyager loin, doit ménager sa monture.
    Ces nouveaux donneurs de leçons ont fabriqué leur propre cauchemar; qu’ils apprennent à passer des nuits blanches. c’est eux qui l’ont permis d’accéder au pouvoir, Qu’ils se débrouillent à l’en déloger comme il l’on placer.
    Aucun gabonais sensé ne risquera sa vie pour aider ces fossoyeurs de la république à revenir se goinfrer aisément.

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