En réponse à l’envoi, par le président du Conseil national de la démocratie (CND), d’un exemplaire du «code de bonne conduite», le président du Rassemblement national des bûcherons (RNB) a crié à la moquerie.

Le Pr Pierre André Kombila, président du RNB. © Facebook

Le Pr Pierre André Kombila, président du RNB. © Facebook


 
Adopté à l’issue de la session extraordinaire du Conseil national de la démocratie (CND), organisée en mai dernier à Libreville, le «code de bonne conduite» à l’usage des acteurs politiques, engagés ou non dans l’élection présidentielle à venir, a bien du mal à faire l’unanimité. Alors que son principal promoteur le présente comme un outil primordial pour l’organisation d’une élection sans heurts le 27 août prochain, d’autres, à l’instar de Pierre-André Kombila, disent ne pas lui connaître une grande utilité.
Pourtant, dans la correspondance adressée au président du Rassemblement national des bûcherons (RNB) en juin dernier, Séraphin Ndaot Rembogo assurait que «la souscription de cette charte par les acteurs politiques concernés est un gage inestimable dans l’organisation d’élections transparentes, crédibles et apaisées». «Moquerie !», lui a récemment rétorqué son interlocuteur. «Maître Ndaot, cher ami, cher frère de ma génération, monsieur le président du CND, arrêtons de blaguer. Arrêtons de nous moquer de notre pauvre pays», a écrit le président du RNB, le 6 juillet courant, sur sa page Facebook, avant d’interroger le président du CND sur la qualité des dirigeants des institutions chargées d’organiser la prochaine élection, en plus de celle de certains candidats. «De quelle élection voulez-vous nous parler ? Celle avec Bongo Ali comme candidat ! Celle avec une Mborantsouo, un Aboghe Ella, un Moubelet, comme organisateurs ! Celle avec un électorat prédéfini à partir d’un recensement où le Haut-Ogooué, qui va apporter plus de 99% de voix à Ali Bongo, est crédité d’une population qui a cru en 10 ans de 140% ! Celle où la biométrie mode PDG n’intègre ni la mise en réseau des bureaux de vote, ni l’authentification des électeurs le jour du vote», a-t-il lancé.
Pour Pierre-André Kombila, il convient d’abord de revoir «la valeur» des responsables du ministère de l’Intérieur, de la Cenap et de la Cour constitutionnelle, avant de demander aux acteurs politiques leur souscription et leur respect du code de bonne conduite. «Revoyons le sérieux de notre système électoral», a-t-il préconisé.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine2016 dit :

    Belle réplique Pr Kombila, Ndaot se moque des gabonais et des institutions.
    Pr, bravo c’est tout ce qu’il mérite, l’ironie, la moquerie, le ridicule.

  2. Ross Kalondzi dit :

    Surtout en faisant tout ce qui est possible à l’intelligence collective de ne pas voir monsieur A B O prendre part aux élections à venir.

  3. la machine dit :

    vraiment mr KOMBILA qu’est ce que vous demandez a NDAOT ,je comprends rien du tout ,qu’ avant de parler de code d’honneur il faille revoir l intégrité des personnes qui occupent des postes des fonctions tel que vous avez citer ,est ce que vous pensez que vous êtes excent de tout reproche, arrêtez de distraire le peuple,

  4. Rhody Junior dit :

    Parfaite réplique Mr Kombila, J’ose espérer ces remarques, qui démontrent le système dans lequel la bande du PDG maintient tout un peuple en chaine va réveiller celui ci.
    Je crois que ces dirigeants, considérant le Gabon comme leur propriété personnelle (au point de s’octroyer des salaires de 160 millions, et Ali combien gagne t il?), ne voient leurs opposants que comme des individus ayant les mêmes mentalités prédatrices de la nation entière (et de son pactole) qu’eux même. Sachant que ceux ci furent eux aussi aux affaires, les PDGistes ne prêtent aucun égard à leurs propos et arguments car ils se disent qu’on n’en veut qu’à leur bifteck Gabon.
    C’est pourquoi c’est à la population de répondre, c’est à la rue de leur dire qu’on en veut plus et par la même de montrer aux opposants actuels que s’ils viennent perpétuer le même système, ils finiront de la même façon… Il est temps d’arrêter les courbettes, la peur d’Ali et de sa bande, ce n’est pas un débat de programme, mais de violation de lois et détournements massifs qui coûtent chaque jour la vie de la population gabonaise, mal soignée, mal logée, mal enseignée, mal à l’aise… Ne me parlez donc pas de programme, mais de viol des loi gabonaise, dès l’élection de 2009 avec meurtre de population, on est donc face à des crimes qu’il faut juger.
    Mr Kombila, c’est le temps de dire non, et d’y laisser nos vies s’il le faut… ne plus cautionner ce gouvernement même de façon passive… C’EN EST TROP!!!

  5. lepositif dit :

    Certains Gabonais ont vraiment vendu la honte. L’exhibitioniste Kombila ose encore venir parler en public.

  6. ndoua dit :

    Mon dieu! Ou sort t’il encore ce produit fini de kombila ab avec son rnb qui finit egalement avec lui, ose reagir ainsi contre ndaot. De grace priere vous taire a jamais.

  7. oppositioncaviar dit :

    Kombila, penses tu que NDAOT s’il avait des leçons à recevoir d’un quelconque homme politique, tu serais le bon professeur?
    Oui manifestement le peuple qui pense que pour reconnaître un opposant aujourd’hui, il suffit tout simplement de parler d’acte de naissance se trompe, c’est trop court pour être un programme de société. Mais les néo-opposants pardon les mécontents qui veulent s’acheter une virginité ont trouvé leur argumentaire pour faire oublier leur médiocre passage AUX AFFAIRES. Au fait, Monsieur le Professeur, combien d’hôpitaux vous avez fait construire pendant votre séjour aux affaires?

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