Le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN) a récemment réaffirmé son adhésion à la dynamique DTE (destitution-transition-élection), lancée par l’Union sacrée pour la patrie (USP).

Paul-Marie Gondjout, le 18 mai 2016 à Libreville. © Gabonreview

Paul-Marie Gondjout, le 18 mai 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
Convaincu que la «libération du Gabon» du «régime Bongo-PDG» passe par la non-acceptation de la candidature d’Ali Bongo à la prochaine présidentielle, Paul-Marie Gondjout a récemment exprimé son adhésion à la dynamique lancée par l’Union sacrée pour la patrie (USP). Une dynamique axée sur la destitution, la transition puis l’élection (DTE). Au cours d’une conférence de presse tenue à Libreville, le 18 mai dernier, le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN) a assuré que cette option est «l’issue la plus opportune aujourd’hui pour favoriser l’émergence d’une vraie démocratie et d’un Gabon nouveau».
Pour Paul-Marie Gondjout, qui a reconnu avoir caressé l’envie de se porter candidat à la prochaine présidentielle, la DTE devrait permettre, dans un premier temps, de «corriger le problème d’Ali Bongo Ondimba en le faisant partir». Par la suite, il espère qu’«une transition concertée et consensuelle» permettra au pays de «revoir le système politique et les règles du jeu des élections afin de mieux les préparer et d’avoir, comme chez les autres, des élections apaisées où le perdant prendrait son téléphone pour féliciter le vainqueur». En somme, il voit dans la DTE un moyen de faciliter l’alternance politique et l’avènement d’une «véritable» démocratie.
Selon lui, il s’agit de «donner la possibilité à tous et à chacun de se reconnaître dans la République», et de «donner la chance à tous les Gabonais de participer au fruit de la prospérité nationale par le travail et l’effort collectif». Ce faisant, il a appelé à la mobilisation derrière cet idéal.
Un nouvel appel pas toujours du goût de certains, manifestement hantés par la mort de Mboulou Beka. «Les politiciens ne sont pas ceux qui envoient le peuple dans la rue pour se faire tuer. Là, est un faux procès qu’on nous fait», s’est contenté de réagir Paul-Marie Gondjout, rappelant : «Partout ailleurs, aucun peuple ne s’est levé sans l’appel d’un leader». «Pour un combat de cette importance, que valent nos petites vies ?», s’est-il interrogé.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Un très grand notable de l'Estuaire dit :

    Ce monsieur est ridicule , la majorité des gabonais sont pour Ali

  2. Axelle MBALLA dit :

    Cher « Un très grand notable de l’Estuaire »,
    Je constate que vous ne connaissez pas le Gabon. Sinon, jamais une telle phrase n’aurait nourri vos affirmations. La majorité des gabonais est celle la plus misérable. Et vous pensez que cette majorité aime ceux que vous citez!!!!
    Creusez encore. Dans quelques mois vous y arriverez!
    Bon courage!

  3. le fab dit :

    Bien dit Axelle, merci pour cette réaction…

  4. Pierre amoughé Atangana Mbala dit :

    Depuis longtemps, il a changé de nom. Il s’appelle désormais Paul Marie MYBOTO né GONDJOUT. Il vit dans la maison d’Omar BONGO ONDIMBA, dort dans son lit, habille les pyjamas qu’il a laissés, dort dans ses draps… En petit français, on l’appelle gigolo GONDJOUT. Incapable d’épouser une femme et de gérer une famille, c’est le Gabon qu’il prétend gérer.
    La vérité est que les MYBOTO, fidèles à leur antifang primitif, ne veulent pas qu’OYE MBA soit le candidat de sa secte « Union Nationale ». Il est en pourparlers avec son frère NZOUBA NDAMA, qu’il soutiendra par solidarité Nzébi afin de barrer la route à OYE MBA. Paul Marie MYBOTO essaye d’entretenir le flou, alors que son mari Chantal MYBOTO l’a déjà instruit de la suite.

  5. Pierre Manganga dit :

    @ Alex MBALLA
    Si vous croyez que vous serez « l’ATANGANA NTOUTOUME EMANE » de Ping ou de MYBOTO, vous vous plantez. Il vaut mieux retourner chez vous où les prisons sont remplis d’opposants politiques, défendre la démocratie et la liberté. Nous n’avons pas besoin de vous dans notre pays. Les MBALA, c’est à Yaoundé que ça se rencontre, et non au Gabon.

  6. Jean nzela dit :

    L’opposition gabonaise moutouki n’a plus d’avenir . L’heure est à la retraite et au sommeil . Laisser Ali avancer et finaliser ses chantiers tranquillement .

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