Présidentielle 2016 : Le nouvel acte de naissance d’Ali Bongo, raconté par P.M. Gondjout
Alors qu’on croyait le débat clos à ce sujet, avec la publication par le tribunal de Nantes en France d’un acte «authentique», nouveau rebondissement : les commissaires nationaux à l’assemblée plénière de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) représentant l’opposition sont formels : un nouvel acte de naissance d’Ali Bongo est apparu, n’ayant rien à voir avec celui de Nantes ni aucun autre consulté auparavant.
Au cours d’un point de presse donné le samedi 16 juillet au siège de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere) en présence de certains ténors de l’opposition, dont Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba, Pierre André Kombila Koumba, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Didjob Divungui di Nding et Paulette Missambo, les représentants de l’opposition à la Cenap sont parvenus à la conclusion que les institutions de la République ne sont pas prêtes à faire des élections avec les mécanismes de la démocratie, au regard de la caution donnée à ce qu’ils qualifie de fraude évidente.
Franklin Okenkali, Paul Marie Gondjout et Paul Désiré Gnama ont parlé d’une situation inédite. M. Gondjout a réitéré ce qu’il avait dit la veille : «Sur les 14 candidatures à dossier complet, il y avait celle d’Ali Bongo Ondimba. Nous avons eu un consensus sur les 13 autres candidats, à l’exception d’Ali Bongo Ondimba où il n’y a pas eu de consensus. Il a fallu donc recourir au vote, pour la première fois dans l’histoire de la Commission nationale électorale, des huit membres du Bureau. Donc seule la Cenap s’est prononcée pour la candidature d’Ali Bongo Ondimba, 5 voix contre 3 pour l’opposition».
Les éléments de contestation fournis par l’opposition n’étaient pas de sérieux appuis pour retenir l’attention de la Cenap, aurait souligné René Aboghé Ella, le président de la Cenap, refusant que l’Assemblée plénière ne se prononce sur les pièces fournies par les plaignants. Selon le témoignage de Paul Marie Gondjout, le président de la Cenap a fait preuve d’une confusion totale, avançant sur le fait que la Cenap n’est pas une juridiction pour pouvoir se prononcer sur la validité et la fiabilité des pièces qui sont produites à l’appui des dossiers de candidature. Toujours selon l’éminent membre de l’Union nationale (UN), il a volontairement occulté la responsabilité de l’administration dont il a la charge, qui est celle d’appliquer la loi dans ses missions et dans son domaine de compétence. «La loi lui reconnaissant même de porter devant les tribunaux toutes infractions supposés d’un parti politique, d’un candidat ou d’un électeur dans le cadre du processus électoral (article 16 de la loi 7/96 portant dispositions à toutes les élections politiques en République gabonaise)», a martelé M. Gondjout.
Déterminés tout de même à faire constater l’irrégularité dans le dossier Ali Bongo, les commissaires de l’opposition ont souhaité faire recours aux archives de la Cenap pour confronter les pièces des candidats ayant déjà participé à une élection antérieurement. Que nenni, René Aboghé Ella n’a pas voulu faire appel aux archives pour régler ce genre de cas, a dit M. Gondjout.
À l’examen de ce dossier de 2016, il apparaît «qu’entre 2009 et 2016, M. Ali Bongo Ondimba a présenté deux actes de naissance différents. Ils sont signés à la même date (29 mai 2009), du même maire, celui du 3e arrondissement, Akassaga Serge William Okinda (qui n’est d’ailleurs plus en fonction). Seulement, en 2009, son père s’appelle Albert Bernard Bongo, en 2016, le père s’appelle El Hadj Omar Bongo Ondimba. Le numéro de l’acte de naissance est lui aussi différent. En 2009, l’acte porte le numéro 65/R2/A3 et en 2016, c’est le numéro 58/R2/A³NNM. Voyez à quel point nous en sommes réduits. Malgré le fait que le service central de l’état civil de Nantes ait sorti un acte de naissance d’Ali Bongo Ondimba, lequel acte de naissance n’a pas les mêmes mentions que celui déposé par Ali Bongo Ondimba pour l’élection de 2016 », le sociétaire de l’UN.
Malgré ces éléments ajoutés à la requête d’inéligibilité d’Ali Bongo Ondimba, le patron de la Cenap est resté impassible, rapporte Paul Marie Gondjout, se demandant quel plaisir masochiste M. Aboghé Ella a-t-il de se coucher sur la loi et la violer impunément ? «C’est la preuve du peu de considération qu’il a pour les lois de la République quand elles ne le servent pas», a-t-il dit. «C’est la preuve qu’il a du mépris pour les Gabonais. Je suis d’autant plus outré que se sont les gabonais qui lui donnent l’occasion de le faire, par leur couardise, leur appétit d’argent et de pouvoir», a-t-il déploré.
Pour lui, Réné Aboghé Ella a fait tomber le masque. Il est sorti de sa neutralité pour soutenir la candidature d’Ali Bongo Ondimba. Car, rappelle Paul Marie Gondjout, il a fallu plus de 30 minutes de débat pour le président de la Cenap accepte de laisser à l’examen des commissaires toutes les pièces des dix neuf dossiers de candidatures et a refusé de porter à l’examen des commissaires les arguments en contestation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba, se bornant à faire lire trois lettres de contestation et la réponse des avocats d’Ali Bongo
Si on pouvait sentir la tension monter, Paul Marie Gondjout n’a pas masqué ses émotions, traduites par un pessimisme quand à la tenue d’une élection transparente. Il a estimé qu’aucune élection ne permettra l’alternance, en l’état actuel des choses. «Ma recommandation est de laisser Ali Bongo Ondimba faire son élection avec ses institutions, et le peuple gabonais qui est le seul détenteur de la souveraineté nationale devra faire son élection à sa manière, comme tout peuple sait le faire quand il veut se libérer des chaines qui l’emprisonnent», a-t-il conclu.
En réaction au rapport des commissaires, l’Union sacrée pour la patrie, coalition de l’opposition a donné une déclaration ce dimanche toujours au siège de l’Adere à l’Ancienne Sobraga.
Auteur : Alain Telly Mouanda
0 Commentaires
On a un procureur de la republique qui cherche franck ping mais oublie que pascaline bongo est aussi dans cette affaire, une CENAP de mauvaise foi et une presidente de la CC menteuse (http://gabonenervant.blogspot.com/2016/07/another-proof-that-marie-madeleine.html), a quoi bon aller aux elections chers leaders de l opposition? L etat est hors la loi et le monde entier l’a bien compris. Ngoulakia, mayila, et tout le reste, les ping, myboto, nzouba, oye mba c est l heure de la SINCERITE face au peuple. Avertissez les missions diplomatiques et ordonnez l’operation ANDRE MBA OBAME pour que la population toute entiere puisse escorter PACIFIQUEMENT le sans acte de naissance jusqu’au tarmac de l aeroport Leon Mba de Libreville, comme on a escorte PACIFIQUEMENT la depouille de feu Andre Mba Obame repose en peu il y a peine 1 an en masse. L armee gabonaise forte de 2 helicopteres (il n’y a plus de lockheed C-130, ils ont tous les 4 ete vendus pour enrichir certains) ne peut pas transporter des troupes simultanement a Port Gentil, Franceville, Oyem, Koulamoutou, Mouila, Bitam, Tchibanga, Mayumba etc si il y a une contestation serieuse dans tout le pays. C est un fait, de plus au gabon il n y a que 1 seule route – ou le bateau!!! Si les miliciens hutus tirent on les cuisinera et on jettera les restes chez Fatou Bensouda a la CPI!
c’est ca meme,je valide… un soulevement dans tout le pays: ngoulakia,myboto c,nguia mbanda,fulbert andjembé,pascal oyougou pour aller soulever les populations du g2; ndemezo,owono nguema,les parents de a.m.o,et les autres pour le grand nord;ping,ogoulounguedé,mouity nzamba pour port-gentil et les alentours; ntountoume emane,eyeghé dong,adiahenot,ngodjout,z.myboto,les chambriers pour l’estuaire; manganga moussavou,ben moubamba, divoungi pour tchibanga et ainsi de suite dans toutes les provinces… les grands leaders restent a lbv et on fout le boucand dans tout le pays de maniere simultanée,et on met tous ces voyous dehors comme au burkina,ali ne saura pas comment disperser ses miliciens partout…
Tout compatriotes désireux d’obtenir un acte de naissance de toute urgence prière de voir Alain Bernard ou Ali Bongo Ondimba selon . merci
Voyez vous jusqu’à quand continuerez vous de rêver les yeux ouverts?? Nous avons des institutions à la solde du pouvoir , des pères et des mères de famille sans éthique aucune, sans principe de base , mais avec des yeux plus gros que le ventre . Et arrêtez de faire des meeting des causeries, tandis que lui il vous oppose la force. Soit on veut le changement et on paye le prix soit on reste assis chez soi et on laisse Dieu faire son travail.
Mr. Gondjou quand ya rien à faire on reste tranquille . Vos discours n’attirent aucun gabonais . Vos discours n’ont rien d’intéressant . Dites au gabonais ce que vous pouvez apporter à la nation Gabonaise au lieu de passer votre précieux temps en parlant du champion Ali Bongo .
Merci Monsieur Gondjout de nous dire clairement et sans détours ce que tu pense. Mais tes autres compagnons là vont-ils nous donner un mot d’ordre clair ? Eux qui tiennent encore à leurs petites fortunes alors que manifestement l’heure n’est plus à la fioriture.
Le peuple gabonais est assez intelligent pour comprendre que ce débat est juridique et clos sur la table déjà qu’il fut infondée sur toute la ligne par absence des preuves, clés du droit. Quant à ceux qui existent à travers cette métaphysique, ne leurs rappelons simplement que le droit c’est le modèle de la société.
le temps n’est plus aux discours messieurs…Qui sont ces leaders qui veulent mener la lutte cachés en queue de peleton?Sortez le peuple vous suivra,sinon disparaissez pauvres trouillards,nous menerons seul cette guerre contre l’imposture.
Tout cela a un nom, l’ACHARNEMENT. Toutes les juridictions sont FORMELLES, la question de l’acte de naissance est CLOSE…Gondjout a un compte personnel à REGLER…
4 actes de naissance pour une seule personne et unique personne, tous faux les uns comme les autres.
les deux fabriqués au Gabon par un maire voyou qui frappe sur des policiers en toute impunités.
Voici comment Ali obtient un acte de naissance avec akassaga;
– Ali: Dis donc Ngouala fait moi un papier de naissance!
– Akassaga: C’est facile, Nom du père?
– Ali: Papa s’appelait encore comment? mets Albert Bernard BONGO non c’est pas ça! je m’appelle maintenant Ondimba, Donc mets El HADJ OMAR BONGO ONDIMBA
– AKASSAGA: j’ai déjà commencé avec Albert Bernard, on fait quoi?
– Ali: Continue, c’est pas grave. Tu fais un avec Albert et l’autre avec EL HADJ, les Gabonais n’y verront que du feu Man!
-Akassaga: Ok, c’est bon. Mais tu n’a pas un vrai acte de naissance.
– Ali: je ne sais pas, on dirait que papa a oublié de m’en faire un, j’ai jamais eu d’acte de naissance Gabonais. Je disais juste, Ali fils de Bongo et comme les Gabonais me connaissent, ils m’ont vu grandir, c’est toujours passé.
Voilà pourquoi le débat ne sera jamais clos. Il ya une constitution a respecter…
Celui présenté par Nantes et celui fourni au journal le monde par la présidence, comme en provenance du Congo, avec sur les deux une reproduction différente de la signature de BONGO père, donc tous aussi faux l’un comme l’autre.
Avec ça vous avez l’intelligence de venir dire ici que le débat est clos!
@mantagoye, notre Pays ne deviendra jamais » le Gabon Démocratique du Bénin, de la Somalie ou du mali » n’en déplaise au biafrais et sa cours.
Le débat étant clos, portez à la connaissance de tous le dernier acte de naissance, je veux dire celui qui est enfin le vrai aux de tous.
Oooyooo! Le Gabon là me dépasse quoi, ya même pas un militaire pour nous débarrassé de ce ali et son acrombesil? Ô Dieu 7ans encore avec ces voleurs étrangers dacrombesi.