Le Mouvement de redressement national (Morena-unioniste) exhorte les acteurs de l’opposition à adopter le principe de candidature unique. Dans le même temps, il invite le président de la République à prendre une initiative visant à décrisper le climat.  

Le président du Morena-unioniste, Victor Alain Eya Mvey (à g.), et son secrétaire général, Erichk Mauro Nguemah. © Gabonreview

Le président du Morena-unioniste, Victor Alain Eya Mvey (à g.), et son secrétaire général, Erichk Mauro Nguemah. © Gabonreview


 
À l’approche de la présidentielle d’août prochain, il n’est pas encore trop tard pour que les candidats déclarés de l’opposition se retrouvent et s’accordent sur les modalités d’une candidature unique. C’est, en tout cas, le sentiment du secrétaire général du Mouvement de redressement national-unioniste (Morena-unioniste),  «Je souhaite qu’on ne continue pas à se perdre en conjectures inutiles, ni à se défausser mais en revanche que nous endossions de manière responsable et entière la charge qui est constitutionnellement dévolue à notre camp. Puis de jouer pleinement notre rôle politique. Enfin, d’asseoir solidement les vrais contours d’une opposition responsable face au camp du pouvoir et face aux enjeux divers (.…) », a expliqué Erichk Bienvenu Mauro Nguemah, lors d’une conférence de presse, le 10 juin courant, au siège de son parti à Libreville.
A en croire ses dires, cette volonté de voir l’opposition parler d’une seule voix se justifierait par le fait qu’au sortir de la Conférence nationale de 1990, le Gabon a adopté une Constitution qui reconnaît deux grands camps politiques : l’opposition et la majorité. Pour mieux faire partager son interprétation de la mère des lois, le secrétaire général du Morena-unioniste a pris, le 2 juin dernier, l’initiative de saisir l’opposition dont il attend encore la réaction. «L’élection présidentielle d’août 2016 est déjà à l’horizon et nos militants perçoivent que nous sommes encore empêtrés dans nos mêmes et vieux démons de la mésentente, arc-boutés sur des postures sectaires. C’est le moment de nous interpeller pour la raison, le bon sens et le sérieux et aussi de ranger nos égos au congélateur», a-t-il estimé.
S’inquiétant du climat actuel, le Morena-unioniste estime qu’il est aussi encore temps de dialoguer et se retrouver. «Je viens donc interpeller respectueusement le président de la République afin qu’il accepte d’endosser un autre costume et faire, à son tour, preuve de résilience pour privilégier et impulser un climat de sérénité propice au développement et à l’émancipation», a dit Erichk Bienvenu Mauro Nguemah.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine2016 dit :

    Je vais t’enlever la honte, vu que ta sortie n’intéresse personne.
    Tu étais où pendant tout ce temps ? Bon que je t’apprenne que pdt ta longue absence, Bengone Nsi travaillait avec d’autres à telle enseigne que l’on pensait que ta fraction du MORENA était définitivement orpheline et voila que soudain du réapparais avec des propositions d’un autre âge.
    Alors question, ton MORENA va soutenir qui? Ali ou un candidat de l’opposition, tu sais c’est l’air du temps, quand on n’a pas les moyens, on s’arrime à un wagon rempli de CFA et tant pis pour les convictions….
    Enfin, fais nous savoir pour qui ton cœur balance et l’on pourra s’expliquer ta sortie.
    Bon dimanche

  2. Lafayette dit :

    Pauvre Victor Alain Eya Mvey!Tu n’es qu’un président fantoche, le vrai pouvoir étant entre les mains de Bienvenue Eric Mauro Nguema.C’est le résultat logique lorsqu’on choisit de faire de l’alcool sa seconde épouse.

  3. doukdouk dit :

    Mieux vaut tard que jamais ; a mon humble avis, il a eu raison d’observer car nos nouveaux opposants ne voient que leurs intérêts. Parlons vrai, un Ali Bongo est aux commandes depuis 7 ans, un père 42 ans; un règne de 50 ans, au lieu de s’unir certains croient qu’ils peuvent battre ALI, parce qu’ils ont un peu d’argent. Détrompez vous, si vous mettez 100 milliards, lui mettra 300 milliards. la seule chose c’est d’abord un bloc, ensuite, afin de ne pas léser certains, allez aux primaires… Le contraire, voudrait dire tout simplement que les nouveaux opposants veulent accompagner ALI aux élections. Vous ne pourrez pas le battre tant qu’il aura la CENAP, le Ministère de l’Intérieur et la Cour de son côté. DTE est la solution.

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