Le week-end écoulé à Libreville, l’Union sacrée pour la patrie (USP) a demandé au président de la République de retirer sa candidature, avant de se retirer. Faute de quoi, une action en destitution sera lancée par l’Assemblée nationale, avant que la rue ne soit invitée à arbitrer.

Vue des membres de l’USP, le 23 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Vue des membres de l’USP, le 23 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


 

Une semaine ! Voilà le délai que l’Union sacrée pour la patrie (USP) a donné au président de la République pour renoncer à sa candidature à la prochaine présidentielle. Faute de quoi, une action en destitution sera lancée à l’Assemblée nationale. «Et s’il ne respecte pas ce délai, nous le ferons destituer par la rue», a ajouté le président de cette plateforme politique, le 23 avril dernier au cours d’un meeting sur l’esplanade du collège N’tchorere à Libreville. Au cours de cette sortie, qui a vu la participation des représentants de la société civile et diverses confessions religieuses ainsi que plusieurs partis et personnalités politiques, l’appel des intervenants a été le même : l’engagement de la population pour la destitution d’Ali Bongo, la mise en place d’une transition puis l’organisation d’une élection. Un projet ambitieux, dont les promoteurs n’ont pas nié la difficulté, au regard de la peur de certains à s’engager.

Pourtant, dans un premier temps, c’est aux initiateurs de l’USP que Jacques Adiahenot a tenu à s’adresser, affirmant que leur mouvement est «le rassemblement de la dernière chance». «Notre pays, le seul que nous avons, vaut mieux que nos petites personnes», a-t-il lancé. Non sans rappeler les origines du rassemblement PDG-Héritage et Modernité, Michel Menga a déclaré : «Nous n’avons pas le droit de tromper le peuple», avant de poursuivre : «Le fait qu’Ali Bongo est président est un accident de parcours. Maintenant, le peuple doit choisir son prochain président».

Dans son intervention, Enrique Mamboundou a exhorté le peuple à prendre conscience que seul lui peut imposer le changement. «Notre combat n’est pas un combat des discours. Nous devons prendre nos responsabilités, créer nous-mêmes notre propre révolution. C’est au peuple qu’il revient de se mobiliser, parce que la politique, on en veut plus, et pour nous le moment de la peur est fini», a dit le porte-voix du mouvement «Brakata», rejoint par Firmin Ollo Obiang. S’il a refusé de parler au nom d’un parti ou d’une personnalité politique, le responsable des jeunes de l’Union nationale (UN) a donné aux membres de l’USP un délai d’un mois et demi pour l’aboutissement de leur projet, avant que la jeunesse ne s’en charge. «On ne fait d’omelette sans casser les œufs», a-t-il dit.

Pour leur part, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Zacharie Myboto et Léon-Paul Ngoulakia ont appelé les populations à ne pas perdre de vue les fortes suspicions autour de la situation administrative du président de la République. Si le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) a affirmé que l’USP a décidé d’«aller jusqu’au bout pour démanteler tout le réseau ayant permis l’imposture à la tête de l’Etat», celui de l’UN est revenu sur les prescriptions de la Constitution, en l’occurrence les articles 10 et 12. «Malgré les menaces, le Gabonais doit transcender sa peur pour libérer le pays et défendre les intérêts de la patrie et non ceux d’un individu», a tranché Léon-Paul Ngoulakia.

 
GR
 

45 Commentaires

  1. la_cenap dit :

    «Et s’il ne respecte pas ce délai, nous le ferons destituer par la rue»
    comment fera la rue pour destituer le Distingué Camarade? n’étant pas armée, a la 1ere rafale, chacun prendra la poudre d’escampette.

    • La Gaboma dépassée dit :

      that is the question…

    • Le Juste dit :

      comment on fait les Burkinabés?

      • KIKOU dit :

        Comme les panthères ne jouent pas au football comme les burkinabés, il sera difficile de transposer la force de caractère de ceux-ci au ciel gabonais.
        Chacun de nous pose sa posture et doit se donner les moyens de la faire aboutir. Meme en tirant sur vous, nombreux tomberont surement sans que la quantité de sang versé emmène le commandement du camp de Gaulle à faire embarquer Ali et le déposer à Brazzaville (colonialisme oblige et surtout se rendre à la mairie du 7ème arrondissement). Les jours passent si vite que l’échéance fatidique s’en approche.

  2. Ensemble chassons le SPF dit :

    Le compte à rebours a commencé pour le SPF! tic tac tic tac tic tac!

    • Le citoyen libre dit :

      La rue n’a pas besoin des armes pour chasser un dictateur.
      Nous allons comme un seul homme descendre dans la rue dans les 9 province le-même jour et nous allons voir si ALI va contenir la force de rue dans les 9 provinces avec ses mercenaires.

  3. Kem Wr dit :

    Bon, c’est la démocratie ! Pour quoi pas ? Mais j’ai honte de tout ceci. Et je suis choqué par ces jérémiades enfantines. Est-ce cela votre plan de destitution d’Ali Bongo? Rêvez vous-mêmes et laissez le peuple gabonais tranquille. Nous resterons tranquillement où vous avez contribué à nous parquer, c’est-à-dire dans la Rue comme vous dites. Passons donc ! Y a-t-il une autre proposition plus intéressante s’il vous plaît ? Je pensais que vous marcherez résolument jusqu’à la présidence. Entrerez ensuite dans le palais. Prendrez Ali Bongo par les épaules avant de le jeter dehors et d’installer un autre à sa place … mais je suis déçu par le scénario que votre metteur en scène nous déroule là. Comme vous avez dit que le peuple décidera, moi je crois que votre fiction politique ne risque pas d’être nominée à la 89ème cérémonie des Oscars en 2017 ! Au fait, combien de Gabonaises et de Gabonais ont effectué le déplacement ? Ô pauvre Gabon, que deviendras-tu avec ce petit groupe de saltimbanques à l’écharpe vert, jaune et bleu ?

    • Diana calendre dit :

      Kem Wr, tu peux toujours pleurnicher derrière ton clavier, l’histoire atteste que des peuples ont fait tomber des régimes dans le monde entier. En Allemagne lors de la destruction du Mur de Berlin, en Ex URSS, en France les exemples y en a tellement. Tu penses que libéré ton Pays : est de rédiger des textes sur CEUX QUI ONT DÉCIDE DE LE FAIRE. Nelson Mandela nous a légué le chemin de la liberté même s’il a été emprisonné pendant 27 ans, il nous appris cette citation: LA VRAIE PRISON SONT LES CHAÎNES QUE TU REFUSES de briser, intellectuellement, émotionnellement, psychologiquement et physiquement. Le meeting d’hier j’y étais et je t’assure que le peuple y étais aussi, Si mon sang va permettre à mes enfants et petits enfants de ne plus vivre dans la peur des assassinats, alors je suis prêt à être martyre pour eux. En Afrique du Sud beaucoup ont été tues, emprisonnés, ils ont combattus jusqu’à la victoire. Mon PAYS EST TOuT CE QUE J’AI, je battrai pour lui. A LA VIE, A LA MORT NOU VAINCRONS.

      • Pierre amoughé Atangana Mbala dit :

        @ Diana Calendre.
        Vous parlez de quel peuple? Au premier rang de la photo, il y a qui? Un ramassis de gens qui ont tué ce pays, et qui pour certains ont du sang sur las mains. M. Iwangou Moukagni peut bien bavarder, mais un jour nous allons révéler au peuple comment il a fait pour entrer à l’École de la Magistrature. Ce qui est bien dans notre pays, c’est que nous nous connaissons tous. Des grabataires et des éclopés physiques et intellectuels croient qu’il suffit de se dire opposants pour faire oublier leurs forfaits trentenaires. Des violeurs, voleurs, proxénètes et pilleurs qui osent parler de moralité. Jacques Adiahénot nous dira comment il a fait pour s’octroyer 10 ha de terrain en pleine ville de Libreville pour moins de 10 millions de francs. C’est vous qui allez être foutu en prison. Quand ils iront destituer Ali Bongo Bongo, il faudrait qu’eux-mêmes, leurs femmes et enfants soient en tête de la manifestation. Des menteurs.

        • Diana calendre dit :

          Pierre Amoughe, j’aimerais bien que de la même manière que tu dénonces ce que ces personnes ont eu à faire dans leurs passé et présent. Que cette même ÉTAT D’ESPRIT te conduise à dénoncer ce que le pouvoir et la famille Bongo ont fait subir au peuple gabonais pendant 50 cauchemardesques années. Critiquer ceux qui osent au péril de leurs vies, est-cela ta manière de compatir aux souffrances de tes semblables?. Qu’à cela ne tienne vos pactes sataniques vous ont rendus invisibles, cruels et tellement inhumains face aux souffrances quotidiennes de vos familles, clans,etnie, province ensuite au pays tout entier. Si j’étais à votre place je me poserais sérieusement la question, de savoir si vous n’êtes pas entrain de vivre vos dernières moments de gloire. Satan ne reconnaît jamais qu’il a perdu la Bataille mais Dieu lui met devant le fait accompli. Priez pour vos ÂMES vous en aurez besoin.

          • imagine2016 dit :

            Diane,
            Ton sens de la repartie me réjouis, il y a de la relève, je n’ai pas à m’inquiéter.
            Bravo tout simplement, comme disent les petits « il a eu, il a eu »

          • Pierre amoughé Atangana Mbala dit :

            @Diane calendre
            Qu’entendez-vous par la famille Bongo / PDG? Dans la maison de Ping, comme dans celle de Myboto, il y a des membres de la famille Bongo. Myboto a été lui-même, pendant des décennies, le numéro 2 du PDG. Ceux qui ont nos âges savent très bien qui étaient tous ces gens au moment de leur gloire pédégiste. C’est bien vous qui avez signé des pactes sataniques avec tous ces sanguinaires qui croient s’être absouts dès lors qu’ils se proclament opposants. Ils s’opposent à qui et à qui, sinon à eux-mêmes et à leur système. Vous parlez de Dieu comme si ceux que vous défendez le connaissent. Des vampires éprouvés qui ont détruit ce pays. Certains ont été jusqu’à livrer leurs enfants, leurs femmes, sœurs, tantes… pour garantir leur longévité politique. C’est vous qui devriez pour vos esprits aux côtés de ces coupes-gorge qui figurent sur la photo. Demandez-leur d’où viennent leurs colossales fortunes cachées aux quatre coin de la planète. Les souffrances des Gabonais remontent à très loin. Si vous le pouvez, écoutez les discours de la conférence nationale pour vous rendre compte de la cruauté qui les caractérise. Aucun esprit sain ne peut s’asseoir avec Myboto, Oye Mba, Missambo Oye Mba, Ping, Didjob Divungui… pour chercher des solutions à la situation d’un pays qu’ils sont détruit. Certains sont allés jusqu’à faire manger leurs excréments à de jeunes filles sur la route du Cap. Vous croyez que nous avons oublié?

  4. Excellent Bilanda dit :

    Olala vraiment la politique l’art du Mon !!!!!!

  5. Marie dit :

    A toi kem wr : combien de gabonais ont fait le déplacement ? C’est une bonne question ! Je ne pense pas t’avoir aperçu dans la foule. Car peureux comme tu l’es, tu es, tu as préféré te rendre au pk5 à la réunion des parents d’élèves boire ton mussungou. Et attendre que celui qui est allé au meeting vienne te faire un compte rendu. Vraiment triste pour toi. Un ultimatum a été envoyé. U just wait and see what is going to happen ! Motherf**

  6. Bouka Rabenkogo dit :

    « Les plus grandes victoires sont pacifiques. » BRAVO L’USP.

  7. Juan dit :

    Ok pour la destitution mais pas pour la méthode. Car la rue avait déjà fait sa part en allant aux urnes en 2009 et en choisissant son destin. Ceux qui reconnaissent avoir aiguisé le couteau contre ce peuple n’ont qu’à de débrouiller pour rétablir l’ordre. Au moins ils nous manifesteront leur bonne foi pour un peuple auquel il tiennent tant. Soyez des Mandela pour ce pays que vous avez vous même déchiré.

  8. Reflechit dit :

    Envoyez vos enfants au front.MBOULOU BEKA est mort et sa famille continue de souffrir.Vous activez le feu après vous prendrez des jet privé pour aller hors du pays.Le fils du pauvre va au front et continuera toujours a mourrir de faim mm si vous passez au pouvoir.On connait la politique.vs defendez vos interet et la soif du pouvoir qui vous anime

  9. Le gabonais n’a pas peur. Mais pour faire une telle descente sur la rue pout « la dite » destitution du président il faudrait aussi que nos chers représentants de l’opposition y soient! Et s’il vous plait, la voix du peuple ce sont les urnes. Si vous vous unissez, ou si vous vous serriez unis en 2009, on ne vivrait cette sitution aujourd’hui!

    • matho dit :

      « Jeune gabonais »,il faut savoir que chez nous celui qui devient Président c’est celui que la CENAP choisit lequel choix est tout naturellement validé par la COUR CONSTITUTIONELLE. Le PEUPLE n’a aucun pouvoir dans un tel schemas. Donc unie ou pas unie le résultat est le meme pour l’OPPOSITION tant que ces deux Institutions continueront à etre des militantes du P D G-BONGO.

  10. matho dit :

    Pas bon la strtegie des ultimatums.Elle contribue à la radicalisation de toutes les parties,chacun voulant sauver la face.

  11. Michel dit :

    du n’importe quoi.destituer un Président élu démocratiquement.ces gros rêveurs se moquent du peuple gabonais.le mal du Gabon, c’est pas Ali Bongo,c’est tout ce monde.ils ont fait quoi pour le pays quand ils avaient les responsabilités?ZERO,ils ont fait leur temps,qu’ils pensent à autres choses.Par exemple,aller au village au lieu de faire du cinéma…

    • mone fame dit :

      @Michel , »destituer un Président élu démocratiquement… » coupable au minimum du parjure en ce qu’il a reconnu lui même sur une station de télévision internationale que des documents d’état civil produits au titre de sa candidature étaient bel et bien des faux.
      Si d’aventure, comme tu le prétends, il aurait été élu « démocratiquement », il se devrait en cette qualité de respecter la constitution dont il en devient le garant en produisant à cet effet l’acte de naissance retranscrit à la mairie de guégué, étant supposé être né à Brazzaville où aucune trace sur cette affabulation éhontée n’est visible. Déclaré être accouché par césarienne par celle qui est désignée « la mama » et dont le neveu Nkoulaghia proclame qu’elle n’a jamais eu d’enfant. A titre d’information, le nommé akassagha qui a produit le désormais « faux acte de naissance » du né biafrai et adopté d’albert bongo, tout autant que son fameux oncle déclaré, otinté dit assélé, et bien entendu « la mama » himself, intégreront « sans famille » après l’avènement du véritable ère démocratique salutaire pour le développement du Gabon et pour l’épanouissement de son peuple.

  12. Harvy dit :

    Mon cher frère la_cenap, quand j’étais jeune j’entendais un leader de l’opposition scander  » Le victoire au peuple, toute la victoire au peuple  » et pour ne pas le citer, il s’agit de Pierre Agondjo Okawe. j’avoue que j’avais pas à cette époque cerner l’esprit même de cette assertion.
    Le droit le plus sacré, devoir le plus indispensable = Insurrection populaire.Ce ne sera donc pas un délit , mais un devoir que de se lever pour défendre ses droits fondamentaux.
    En 1793, les députés ont souhaité compléter la déclaration des Droits de l’Homme de 1789, en précisant certains droits et en ajoutant des droits nouveaux. De tous les textes fondateurs des Lumières, c’est celui qui va le plus loin pour garantir la liberté et la démocratie. C’est LE texte qu’il faudrait reproclamer et faire appliquer aujourd’hui, en particulier dans le Gabon DE NOUS TOUS.
    La Déclaration reconnaît l’insurrection populaire contre un pouvoir oppressif, tyrannique et, despotique comme un devoir.
    Le droit de résistance à l’oppression est mis en valeur dans la Déclaration de 1793, et occupe quatre articles (27. 33. 34 et 35), qui précisent sa forme et son étendue. Même lorsque cette oppression n’atteint qu’un seul individu, la résistance est possible.
    Cet article sert aussi à légitimer les événements du 10 août 1792, lors desquels la Commune de Paris transformée en Commune insurrectionnelle a obtenu la chute du roi. L’article le plus cité sur ce sujet est le 35e et dernier :
    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
    j’étais juste de passage et comme il s’agit de mon pays,en bref n’ayant pas un autre, j’ai décidé de rappeler ces quelques lignes. Merci

  13. Paul dit :

    Je n’ai pas encore cerné la stratégie de destitution du Président, Jean Ping est venu avec le terme « Insurection » et pour ne pas avoir expliqué sa stratégie les gabonais se sont lancés drapeaux à la main contre kalashinkov, résultat Mboulou Beka abattu et la famille endeuillée mais sans soutien, ce dernier a été enterré un an après sans les honneurs qu’il méritait. Quelques Années au paravant AMO s’est autoproclamé président bien que véritablement élu, mais les gabonais drapeaux à la main ont dû affronter les mercenaires du régime avec des basoka, résultat plusieurs morts dissimulés à Port gentil et à Libreville.
    Maintenant vous nous demandez de descendre dans les rues pour destituer Ali, été-vous sur de cette démarche?
    Un jour Mborantsou disait Mamboudou dixi sur « les élections se gagnent sur le terrain ».
    Préparez plutôt le terrain en se rassurant que la Cenap et la Cours Constitutionnelle ne valideront pas la candidature d’Ali avec un acte de naissance controversé. Que l’Union publie les éléments versés dans les dossiers de candidature de chaque postulant

    • Hervé dit :

      Paul,
      en 1993, 2003, 2009. Qui a gagner sur le terrain.
      Mborantsuo est resté presidente de la cours constitutionnelle de 1990 a 2009 (19 ans) alors que a loi qu’elle est supposé faire respecter l’obligeait a faire un maximum de 14 ans( un mandat de 7 ans renouelable une fois: article 89 de la constitution, modifier en 2010 par Ali Bongo).
      Elle est gerante de la societe à but lucratif( ALLUBI). Ca aussi c’est interdit par la loi, pour eviter des conflits d’intérets en cas de litige jurique implicant cette entreprise.
      Pire encore, le décret lui permettant d’obtenir cette transaction immobilière a été pris par Ali Bongo et signé par le Premier ministre, Paul Biyoghe-Mba et le ministre de l’Economie, Magloire Ngambia.
      Quelle preuve tu veux encore, pour comprendre,qu’ ici dans ce pays leurs intérets ont prépondérance sur la loi.

  14. oko dit :

    bonne stratégie mais il faut beaucoup de détermination..

  15. ogoula-ogoula dit :

    La rue n’a pas besoin des armes pour chasser un dictateur.
    Nous allons comme un seul homme descendre dans la rue dans les 9 province le-même jour et nous allons voir si ALI va contenir la force de rue dans les 9 provinces avec ses mercenaires.

  16. PIDE dit :

    si vos parents, enfants ,femmes, amis et connaissances sont dans la rue ce jour, eh bien, je viendrai, maïs si ce n’est pas le cas,
    c’est un plan machiavélique que vous lancez….
    trouvez vous un candidat pour battre ALI au lieu de vous cachez dans vos égoïsmes.

  17. Stan dit :

    A Kem: Tu devrais cesser de télécharger des productions holiwoodiennes et revenir sur terre?!! Ou alors endosse ton propre déguisement de superhéros :p
    A Michel: Lorsque ces personnalités pourraient avoir le choix d’une retraite paisible mais qu’ils s’affichent et se mettent en danger, ne les invite pas à se retirer mais invite toi à te taire.
    Et enfin, à tous ceux qui bougent, qui ont le courage de ne plus se faire marcher dessus, qui se lèvent et sont prêts à se battre comme des hommes pour un meilleur avenir sans se cacher sous de faux prétextes… Continuons ensemble!!

  18. RORO dit :

    Ok, le message est bien reçu. Sauf que le passé nous retient désormais, et les actes des leaders de l’opposition ne nous rassurent plus! le peuple gabonais s’est clairement exprimé, depuis belle, mais vous autres donnez tous le ton des affamés qui ne recherche que de quoi mettre sous leur dents. Pourquoi ne pas présenter une candidature unique et faire une charte de la gestion du pays que vous prétendez aimer tant? Les gabonais s’accorderont à descendre dans la rue sous cette condition: UNISSEZ-VOUS?, ET NOUS VOUS SUIVRONS!

  19. KIEM dit :

    UNE MOBILISATION SEMBLABLE A CELLE DES OBSÈQUES D’AMO ET L’IMPOSTEUR SERA MAITRISE

  20. l'observateur dit :

    Mr RORO. Vous avez parfaitement tout compris. j’estime pour ma part que si les leaders de USP et autres s’unissaient l’opinion du peuple aurait été unanime et dans ce cas fortifier. Vous mes frères; éviter de vous sacrifier pour RIEN.Ils demandent au peuple de s’unir, hors eux leaders n’arrivent pas à le faire. Qu’ils aillent se faire foutre. Moi j’irais uniquement que quand eux, auront décidés de s’unir. Pour l’heure qu’ils aillent se faire foutre. Moi je ne suis pas con. Soyons réalistes, tout ce qu’ils veulent c’est revenir aux affaires et continuer à piller le pays.De vous à moi quelle raison valable réelle, existe pour ne pas aboutir à cette unification si ce n’est que pour le profit?
    voici ma vision.

  21. Obiang Ndong dit :

    kiakiakiakiakiakiakiakiakia. Calculez la moyenne d’âge de ces anciens barons du régimes éconduits par Ali Bongo Ondimba, et vous verrez que même la force physique ne leur est plus favorable. Ils auraient dû s’asseoir à la maison et jouir des milliards accumulés en 40 ans de pillage du Gabon. Dire qu’ils se mettent à rêver de révolution, c’est véritablement se moquer du monde. Il faudrait qu’ils mettent leurs enfants et petits-enfants à l’avant des colonnes qui monteront à l’assaut du Palis. A moins que leur volonté, comme d’habitude, est de sacrifier les enfants d’autrui comme ils l’ont fait en tuant les systèmes scolaire et éducatif de ce beau pays. Rien qu’à penser que Missambo Oye Mba, Myboto, Chambier… sont membres de l’opposition, on se plie de douleurs.

  22. Banga dit :

    Les maboules gabonais vont descendre dans la rue pour destituer le biafrais ali? Je voudrais voir ça! Et pourquoi ils ne l’ont pas fait depuis 2009?Les gabonais sont le peuple le plus maboule de la terre, ils acceptent tout avec leur slogan « on va encore faire comment ». Que les gabonais commencent déjà à capturer acrombessi, soleman et tous les autres profito-situationnistes. Si rien ne se produit, les autres pays vont bien se moquer de nous! Les gabonais ont perdu leur dignité.

  23. oko dit :

    en commençant par toi Ben ça tu es le plus maboule du Gabon et de ta famille

  24. bassomba dit :

    Pitié!, venez vous confronter en août, on verra qui est qui?

  25. Stan dit :

    Au vu de certaines réponses il semble que certains ne comprennent rien ou cherchent juste à se cacher derrière de piètres excuses…
    On récapitule: Aller aux élections en l’état actuel des choses est une perte de temps… Souvenez vous de 2009, voyez le Congo, etc… C’est pas dur à comprendre, si?!! Demandez un candidat pour aller aux élections participe à cette mascarade.
    Alors si en réalité vous soutenez Ali, je comprends que vous demandiez des élections, car oui, vous aurez votre victoire.
    Si ce n’est pas le cas, alors la logique veut que 1) Ali ne participe pas à cette élection, 2) que tout soit remis à 0 (cour constitutionnelle, etc., 3) que les candidats des différents partis proposent leur programme et qu’enfin 4) une élection crédible soit menée.
    Mais svp, cessez de jouer aux apprentis opposants qui demandent une opposition unie pour aller aux élections vaincre Ali. A qui mentez vous?… Plus à vous même! Si vous avez oublié notre histoire qu’au moins l’actualité dans les pays proches vous éclaire. Une élection avec Ali est une élection truquée dont le gagnant est déjà connu. Et vous le savez tous….

    • imagine2016 dit :

      Stan,
      je valide tout simplement
      bonne analyse.

      • maati dit :

        oui je suis d’accord avec toi stan.bien des gabonais ne comprennent pas ou bien feignent de ne pas comprendre l’enjeu réel de ces élections présidentielles.il s’agit de l’avenir des générations futures,si rien de concret n’est fais,le gabon cours à la catastrophe,le mot est faible se sera l’apocalypse.vous dites que ondo ossa est incapable de gagner une élection dans son village et vient parler au nom du peuple!mais dites un peu,ou est ce ali bongo a gagné une élection au gabon!député de bongoville,tout le temps il était nommé,président de la république par défaut du gabon,là aussi il s’est imposé et vous venez pondre des idioties ici,nous allons empêcher ce voyou d’spf de tuer encore les gabonais.

  26. Michel dit :

    la rue appartient a tout le monde.on verra et je demande au président ALI de continuer son œuvre pour le Gabon

  27. Michel dit :

    Nous irons aux élections et le meilleur gagnera.Ondo Ossa qui n’arrive pas à gagner une élection dans son village parle quand même au nom du peuple.Quel peuple?nous sommes tous peuples.une grande majorité soutient le Président ALI et vous êtes conscients de ça.

  28. WongaWongue dit :

    Vous n’êtes pas fatigués de proférer des menaces, poser des ultimatums pour au final ne rien faire comme actions concrètes?

    • Olinga Ona dit :

      Ils sont déjà physiquement fatigués. A aprt quelsu’un comme Ondo Ossa, ils sont tout aussi intellectuellement inaptes. Ils parlent de choses dont ils ne connaissent pas le sens. Destitution? C’est eux-mêmes qui seront destitués par les urnes. La peur de la défaite dans les urnes les rend idiots. Myboto parle de quel peuple, lui vit à la sablière? Il veut préserver sa fortune en envoyant le peuple qu’il a toujours méprisé dans la rue. Il verra quand le peuple saura exactement l’étendue de sa fortune ce qu’il fera de lui et de tous ceux de son espèce. Qu’ils dorment tranquilles.

  29. IPANDY dit :

    Comme nous le rappelle le journal MBANDJA DESMOND TUTU disait  » si tu es neutre dans une situation d’oppression cela revient à dire qu’on a choisi un camp: celui de l’oppresseur ». Je pense de Jean Hilaire OBAME, à AMO en passant par SIMON OYONO A’BA, REDJAMBE, MBA ABESSOLE, MAMBOUNDOU et bien d’autres opposant qu’à connu notre pays, aucun de tous ceux que je viens de citer n’étaient parfait. Ils avaient des défaut et des qualités comme tout homme. Mais le peuple à aimé ces personnes au moments ils avaient pris la décision de se battre pour ce peuple. Je pense qu’au delà de la stratégie suicidaire que propose l’USP, nous avons l’occasion unique de prouver que tous ceux qui sont mort sous le régime BONGO/PDG ne sont pas parti en vain. MBOULOU BEKA s’était lever pour le combat que nous menons, AMO l’avait, RENDJAMBE egalement. Cessons d’etre froussard derrière nos poste. Essayons comme l’on fait les autres au risque de regretter durant toutes notre vie de n’avoir pas saisi ce moment pour arreter PATIENCE DABANY de recolter les recettes d’une partie du marcher MONBOUET.

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