À Franceville dans le Haut-Ogooué, le 20 août courant, Léon Paul Ngoulakia, candidat à l’élection présidentielle et ancien patron des services de renseignement, a décidé de rallier officiellement  Jean Ping, dernièrement désigné «candidat unique» de l’opposition.

Jean Ping et Léon Paul Ngoulakia, le 20 août 2016, à Franceville. © Gabonreview

Jean Ping et Léon Paul Ngoulakia, le 20 août 2016, à Franceville. © Gabonreview


 
Jean Ping vient d’enregistrer un nouveau soutien à l’élection du 27 août prochain. Léon Paul Ngoulakia a décidé à son tour, de rallier l’ancien président de la Commission de l’union africaine. Se trouvant dans le chef-lieu du Haut-Ogooué depuis le 18 août dans le cadre de sa campagne, l’ancien directeur du renseignement a officialise son ralliement à la candidature unique de l’opposition. Il rejoint ainsi Didjob Divungui Di Ndinge, Casimir Oye Mba, Guy Nzouba Ndama, Moukagni Iwangou et bien d’autres.
Membres de l’opposition lors du meeting de Franceville. © Gabonreview

Membres de l’opposition lors du meeting de Franceville. © Gabonreview


«Je me trouve ici ce soir, c’est parce que vous (le peuple – ndlr) avez décidé qu’il fallait qu’il y ait une candidature unique de l’opposition pour mettre fin à la dictature que nous subissons depuis quelques années», a-t-il lancé dès sa prise de parole lors du meeting donné par Jean Ping à Franceville. Pour l’ancien directeur du renseignement, il n’est pas question que le Haut-Ogooué se mette en marge du changement ou soit la chasse gardée de certains comme  beaucoup le prétendent.  «Vous devez savoir que le Haut-Ogooué n’appartient à personne. Je suis un fils de cette province. Donc, vous devez également avoir confiance en moi. Donc que personne ne vienne vous tromper», a martelé le président du Mouvement patriote et républicain. Poursuivant Léon Paul Ngoulakia a rassuré Jean Ping de son soutien désormais : «monsieur le président, nous nous retrouvons ici aujourd’hui parce que le peuple l’a voulu et parce que Dieu le veut. Nous nous inscrivons dans un mouvement qui nous permettra désormais de libérer notre pays. Et je serai désormais à vos côtés pour que le 27  août prochain, la vérité et la liberté triomphent».
Ce ralliement a été précédé d’un tête-à-tête entre Albert Yangari, l’ancien directeur du quotidien  L’Union, l’un des soutiens de Jean Ping, et Léon Paul Ngoulakia. Selon de nombreuses sources, le huis clos entre les deux hommes aurait été déterminant  au ralliement à Jean Ping de l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité (CNS, qui coordonne tous les services secrets du pays). Intervenant au cours du  même meeting, Casimir Oye Mba, Zacharie Myboto et Guy Nzouba Ndama ont tour à tour invite les Altogoveennes (populations du Haut-Ogooué) à une prise de conscience collective face aux enjeux de l’élection du 27 aout prochain. Félicitant Léon Paul Ngoulakia,  Jean Ping a remercié les populations venues les écouter ainsi que Zacharie Myboto pour avoir invité les aspirants à la présidence de la République à présenter une candidature unique. Il a également  invité les populations du Haut-Ogooué à leur accorder les suffrages pour la matérialisation de son projet de société dénommé le «Gabon à l’abri de la peur et du besoin».
Auteur ; Jean Thimothe Kanganga
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. BIGBILY dit :

    Le ralliement de Ngoulakia est un non-événement , ce n’est pas avec cette coalition de circonstance des VIEUX du passé de l’ancien système qu’on fera un changement d’ailleurs le changement est là avec ALI BONGO ONDIMBA.
    Voter pour la coalition-Ping c’est voter pour le système Françafrique de Robert Bourgi que Ali ne voulais plus ce système de spoliation des richesses du Gabon pourquoi ils sont tous contre ALI BONGO ONDIMBA l’homme de la situation qui a la solution pour le Gabon.
    ALI BONGO ONDIMBA sera réélu sans BAVURE par le peuple Gabonais qui est pas dupe.

  2. Marie Eleonore dit :

    M.Liban Suliman
    M.Yair Gaeon
    Les trois mousquetaires qui detient le Presidant en Otage…
    Cest trois etrangers gerant les compte bancaires secrets de presidant et le detenir en otage…il ne peut rien faire pour les renvoyer sans perdre sa fortune…
    Plus de 2 millions $ de M.Liban sont bloques par le FBI aus Etats-Unos…plus de 3M Euros de M.Akumbassi sont bloques en France et M.Gaeon Yair gard l’argent dans les comptes secrets dans les ilesarshall en Georgie et autre banques..
    Et ce ne sont que quelques examples qui vous aideront a comprandre pourqoi le Presidant ne peut pas les renvoyer
    Pour une mailleure Gabon ces trois etrangers doivent quitter le Gabon immediatement

  3. Shaka Loubedi dit :

    @ Bigbily,
    Je repondrai a vos propos par voter Ali c’est voter la perte de l’identité gabonaise.
    Selon vous quelle vision Ali a du Gabon? Pouvez-vous en 5 lignes nous la partager et donner des exemples concrets?
    J’ai pitié pour vous.

  4. BUKETI dit :

    Excellente nouvelle! Félicitations, Monsieur L.P. NGOULAKIA, pour la décision éminemment patriotique que vous venez de prendre, en vous ralliant à la candidature unique de l’opposition. Le peuple gabonais vous compte désormais au nombre de ses héros nationaux.
    Quant aux Gabonais issus de la province du Haut-Ogooué, je les exhorte à demeurer fidèles à l’engagement par eux exprimé à la Chambre de commerce, il y a quelques semaines, en allant massivement voter pour jean PING.
    …Eveille-toi, Gabon; une aurore se lève… qui vibre et nous soulève…
    Vive le Gabon!

  5. velevele dit :

    Vous etes dupe Monsieur, quel projet ALI à si ce n’est le projet de Mettre les etrangers à la tete du pays et faire le blanchissementd’argent et toi tu n’es qu’un contenteur et tu parles à cause des miettes qu’ali te donne les gabonais ne sont pas idiots il faut qu’on change d’abord les bongo, le pays n’est pas un royaume. Ali n’est pas la solution du gabon afin. Nous nous voterons Ping le 27 Aout 2016.

  6. Un vrai Mpongoué dit :

    Bonne nouvelle

  7. okoss dit :

    Qu est ce que c’ est ridicule de traiter PING Casimir et Oye Mba de vieux croulants.
    Mitterand Paix a son ame avait dit un jour a Chirac,  » L exercice du pouvoir n’ est pas une question de muscle, tout est dans la tete »
    Chers emergents, on sait bien comment on rectifie les ages au gabon, ca me fait bizarre d’ entendre certains a l apparence vieux m appeler grand frère.
    C est quoi cette histoire de vouloir toujours se passer pour JEUNES alors qu on a largement depasser les 30/40 voire 50 ans!!!!!
    Blaise Pascal a bien invente la calculatrice a 16 ans…..

  8. nfoubane dit :

    ils peuvent tous renoncer, toujours est il qu’ali sera élu président

  9. Jean nzela dit :

    Le vieux chintoko a fini par acheté la conscience des opposants gabonais .

  10. Matho dit :

    Le « sans papier fixe » est vraiment déstabilisé. On sens que vous en souffrez viscéralement! Mais enfin c’est le temps de changer ensemble de président.. Ne restez pas en rade!

  11. Jean dit :

    Ils ne se sont pas encore raillés les uns les autres.

  12. Rtg1 dit :

    Quand Bongo Ondimba Ali exporte sa panique dans les pays voisins
    Grâce aux bons offices de Zacharie Myboto, l’opposition gabonaise a réussi à désigner, le 16 août passé, un candidat unique, pour la représenter à la présidentielle du 27 août prochain.
    Dans le camp du candidat Bongo Ondimba Ali (BOA), personne n’a vu cette alliance venir. Résultat, depuis ce 16 août, c’est la panique générale au Palais du Bord de Mer.
    Cela dit, BOA a d’autres soucis à se faire. Car les trois grosses pointures concernées, à savoir, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, l’ancien gouverneur de la BEAC et ancien premier ministre, Casimir Oyé Mba, et l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, ont été rejoints, samedi, 20 août, par le candidat à la présidentielle, Léon Paul Ngoulakia, qui n’est autre que le demi-frère de BOA.
    Le fait qu’il se présente, lui aussi, à cette présidentielle, montre, clairement, qu’après avoir divisé le Gabon en opposant vieux et jeunes, riches et pauvres, Gabonais et étrangers, BOA a, en même temps, divisé sa propre famille, qui n’est plus soudée comme elle l’était, sous le patriarche Ondimba.
    Léon Paul Ngoulakia (qui est le grand-frère de BOA) dit l’avoir accueilli, en 1968, dans la Cour de la présidence, avant d’en faire son petit-frère, comme le lui avaient demandé ses parents.
    Aujourd’hui, Léon Paul ambitionne de faire basculer la province du Haut Ogooué, d’où les deux frères sont originaires, dans l’escarcelle du candidat Jean Ping.
    Mais pris de peur de perdre beaucoup de voix dans ce bastion qui lui était acquis, comme c’est déjà le cas dans la quasi-totalité des autres provinces du Gabon, BOA commence à utiliser des moyens anti-démocratiques.
    Preuve de la panique qui a gagné ses soutiens (Ministres, Directeurs Généraux et Centraux, etc.), le meeting de ralliement de Léon Paul Ngoulakia à Jean Ping (notre photo), du 20 août, à Franceville (capitale de la province du Haut Ogooué) a été, sauvagement, perturbé, pendant un long moment, par des klaxons d’une centaine de véhicules, spécialement, réquisitionnés par les Pro-BOA, pour la circonstance. On n’a, jamais, vu cela au Gabon.
    Conséquence, les milliers de Pro-Ngoulakia venus soutenir Ping, ont failli en venir aux mains avec les Pro-BOA, n’eût été l’intervention (musclée) d’autres dignitaires de la province comme Zacharie Myboto.
    BOA a raison de s’inquiéter. Le pouvoir est, réellement, en train de le quitter. Sur le plan, purement, arithmétique, l’alliance, Nzouba Ndama, Oyé Mba et Ngoulakia autour de Ping se situe, largement, à plus de 65% de l’électorat, en attendant le ralliement d’autres candidats, d’ici le 27 août.
    Une arithmétique fatale pour le candidat PDG pendant cette élection à un tour. On comprend, aisément, pourquoi BOA et ses équipes perdent les pédales.
    C’est maintenant que son impopularité s’étale au grand jour : si on ne mange pas dans sa main directement ou indirectement, on ne le soutient pas à cause de sa calamiteuse gouvernance.
    N’ayant plus rien à dire aux Gabonais et aux Gabonaises, sur les médias d’Etat du Gabon, dans la mesure où son message sur « l’égalité des chances » est un disque saturé, il a décidé de se tourner, pour ces derniers jours de campagne, vers les médias privés des pays voisins.
    C’est ainsi que le Cameroun est, subitement, devenu sa principale cible. Comme si les Camerounais allaient voter à cette élection, c’est dans ce pays qu’il prêche, désormais, « sa bonne nouvelle », avec comme sujet de prédilection, Jean Ping, devenu sa tête de turc.
    Il faut dire que l’ancien président de la Commission de l’UA est très bien apprécié au Cameroun, tout comme, Casimir Oyé Mba (que personne n’a oublié depuis son excellent passage comme gouverneur de la BEAC pendant une bonne dizaine d’années) et, même, Guy Nzouba Ndama, le beau-frère national qu’on connaît très bien du côté du département du Ntem (Ebolowa) où il s’en était allé choisir une épouse.
    Ces trois-là n’ont pas besoin de crier fort (comme BOA aux abois) pour y être aimés. Leur parcours d’homme milite en leur faveur…
    Les gars les les gos la peur à belle et bien changer de camps… looool !!!!
    La bonne odeur du pouvoir approche de plus en plus !!
    La Nouvelle République (Rétablissement de la constitution du 15 mars 1991) de TECHNOCRATE arrive à GRAND PAS… 😉

  13. l'ombre qui marche dit :

    Parfait un des deux que j’avais cité pour qu’on arrive à les convaincre de rejoindre la coalition de l’opposition vraie a pris conscience de la situation exceptionnelle qui prévaut pour arriver à l’alternance maintenant que INFO241 nous informe d’une coalition avec comme leaders ben MOUBAMBA et NDONG SIMA alors ils devront faire acte de courage car ils devront désormais aller eux-mêmes demander à rejoindre la coalition de l’opposition gabonaise demandée avec insistance et obtenue de haute lutte par la majorité du peuple!

  14. Meradie ndossi dit :

    Juste une perte de temps

  15. Fils Du Pays dit :

    Il faut que Moukagni Iwangou, téléphone à Bruno Ben Moubamba et à Mangaga Moussavou.
    Il faut que Ndemezo Obiang téléphone à René Ndong Sima. Il faut que Marc Ona, téléphone à Dieudonné Minlama Mintogo. Pour leur demander si ils souhaitent vraiment offrir à Ali 7 années supplémentaires voir 30 années de plus.
    Pour leur demander si un jour ils sont présidents si ils pensent former un gouvernement constituer à 100% de Gabonais importer de Jupiter qui n’ont jamais fait de politique.
    Ensuite il faut régler le problème de la fraude. Qui pour traquer les bureaux fictifs, qui pour surveiller l’acheminement des urnes, qui pour noter le décompte des voies en temps réel, qui pour dénoncer les achats de votes ? Qui pour identifier les non gabonais qui votent.
    En cas de ballotage des résultats entre les PV des représentants des candidats dans un bureau de vote. Les membres de la CENAP discutent et « votent » pour trancher qui remportent la circonscription. Sauf que les membres pro PDG sont plus nombreux à la CENAP que les représentants de l’opposition.
    Qui pour s’interposer si des militaires obligent les membres de la CENAP à proclamer des résultats alors qu’il n’y aurait pas consensus et que les discussion se poursuivent. Qui pour vérifier que les chiffres qui sont déposer à la cours constitutionnelle sont ceux qui sont proclamer par cette dernière ?
    Bref moins de candidats c’est bien mais cela ne garantis pas une victoire face à Ali.

  16. Je suis avec toi jusqu’au bout monsieur le président et les gabonais et sa jeunesses aujourd’hui comptent sur vous Mr PING le Gabon a besoins de vous d’un vrai président… Ali a part cassé les maison des gabonais qu’a t’il fait d’autres rien du tout un président qui n’attend seulement que le début des élections et parce que le président Jean PING a commencé c’est qu’a ce moment la qu’il decide lui aussi de faire sa soit disant tourné republicaine du vrai n’importe quoi, il prend les gabonais vraiments pour des cons lui hein. Il dit changeons ensemble mais de qui sommes nous sensé changer si se n’est lui Ali qui a privé les gabonais meme de leurs libertés les plus éssentielles…

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