L’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) appelle au sursaut patriotique pour faire barrage à la candidature du président sortant, jugée peu conforme à la Constitution. 

Léon Paul Ngoulakia (au centre, chemise à carreaux) lors d’une descente dans les «mapanes», à Libreville. © leonpaulngoulakia.com

Léon Paul Ngoulakia (au centre, chemise à carreaux) lors d’une descente dans les «mapanes», à Libreville. © leonpaulngoulakia.com


 
En tournée de sensibilisation à travers le pays, Léon Paul Ngoulakia a récemment publié, sur sa page Facebook, une lettre aux compatriotes et républicains. L’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) y revient sur sa détermination à convaincre les populations de l’urgence d’une mobilisation pour faire échec à la candidature d’Ali Bongo.
«Aujourd’hui, je me tourne vers vous pour vous demander un sursaut national afin de faire barrage au dépôt de candidature du président sortant car ce dernier ne remplit pas les conditions prévues par l’article 10 de notre Constitution», a-t-il annoncé, avant d’ajouter : «N’oubliez pas qu’au cours d’une interview sur les ondes de RFI il a confirmé lui-même que les documents qu’il avait fournis pour la constitution de son dossier à l’occasion des élections de 2009 était des faux». «Je lance un appel au rassemblement et à la vigilance de tous les patriotes et républicains pour défendre notre patrie contre toute tentative de passage en force qui pourrait être cautionnée par les institutions en charge des élections», a-t-il avancé.
Au-delà du débat juridico-administratif, l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité déplore que l’intimidation, la menace, les arrestations arbitraires et la persécution soient encore de mise. À ses yeux, ces pratiques dénotent de  «l’instauration d’un régime autoritaire, dictatorial». « (C’est la) preuve d’un pouvoir aux abois et chancelant», a-t-il tranché.
Léon Paul Ngoulakia en appelle au sacrifice et aux valeurs de liberté, d’équité et de justice. Il exhorte aussi à transcender la peur, exprimant son soutien «à tous les activistes de la diaspora qui, au péril de leurs vies et séparés de leurs êtres les plus chers depuis de longues années, ont choisi le combat pour la défense des libertés et des droits fondamentaux du peuple gabonais». «Je vous demande d’être toujours prêts à soutenir nos frères et sœurs qu’une justice aux ordres veut bâillonner», a-t-il encore recommandé.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine2016 dit :

    Léon Paul,
    Tu as ma confiance , continues , tu n’es pas comme les autres de ta famille, les Pascaline et enfants qui pensent seulment à la conservation de leurs privilège.
    Je te dis simplement bravo.

  2. Eloi dit :

    Après Chantal, Jean Ping… peut-on s’attendre à une plainte, d’ali bongo pour diffamation à l’endroit de Léon? Ne pas le faire serai synonyme de lacheté.

  3. Jean nzela dit :

    Léon arrête de distraire le peuple . Tu as déjà eu ta richesse et maintenant tu cherches à détourner les gens du bon chemin .
    Tu as déjà fait quoi au peuple ?
    Tu as ete dg , tu as donné le job à qui ?

  4. okoss dit :

    Ahhh Jean,
    C’ est le DG qui distribue maintenant du travail .
    Voila la ou nous mene l’ idiotie…j allais dire le con
    toujours chercher les raccourcis, le piston
    Egalite de chance=0

  5. therese ndoulou dit :

    tu as eu ta richesse ou? pauvre ingrat. comme tu ne gères plus, tu cries au scandale. tu n’as même pas honte. quoi, tu voulais être président à la place d’Ali?

    • TARA MON CHOIX dit :

      Votre ali et YA LEON ne boxent pas ds la meme catégorie. ali niveau 4eme pousse pousse ce qui n’est pas le cas de YA LÉON qui est un brillant cadre gabonais

    • Sylvano Diopez dit :

      Oui nous préférons Ngoulakia à Ali. Lui au moins il est gabonais de souche. Et toi tu n’as pas honte d’être diriger par des biafrais, des béninois, des maliens et des somaliens. Tu n’es qu’une collabo. Demande ce qu’on a fait aux collabos de ton espèce en France à la fin de la guerre 39-45. N’importe quoi….

  6. SEMA dit :

    Chacun donne son opinion,c’est juste.Mais quand il s’agît des affaires sérieuses et publiques il faut avoir une idée,et si on l’a,éviter la démagogie. En clair,messieurs Nzela et Ndoulou,votre évolution vers la vertu est encore au stade larvaire.
    Monsieur Nzela:L’obligation d’un DG n’est pas de donner du travail à tel ou tel autre.Cela est appelé népotisme.Prenons de la hauteur.
    Madame Ndoulou: il ne crie pas au scandale du fait de ne plus gérer.Il était DG quand il a démissionné du PDG(comme Nzouba,Chambrier,etc).On peut se tromper dans l’interprétation des faits,mais il est puéril de ne pas savoir observer le factuel.Ne parlons pas juste pour faire campagne,pensons.

  7. MSF dit :

    ha!ha!ha! les gabonais! mais chers frères vous me faites rire jusqu’à couler les larmes.
    Nous avons juste la grande gueule!!! Sept ans de pouvoir avec ce niveau de réalisation c’est à féliciter surtout avec dans les baskets des soit disant vrais gabonais qui se sont illustrés dans le pillage de l’état et qui aujourd’hui rejoignent l’opposition tout juste pour retrouver les privilèges d’antan!!!
    Mais qui veut le bien de ce pays? Oyé Mba? Ping? ou bien Miboto???ha!ha!ha! peut être Nzouba!!!
    En tout cas ces gars la n’auront pas du mal à trouver des fonds pour leur campagne! avez vous déjà vu les fastes de ces gens la à l’extérieure du pays? leurs réalisations??? n’importe quoi!
    Ne sentez vous pas les prémisses d’une lutte acharnée pour accéder au pouvoir à n’importe quel prix?
    En tout cas moi mon calcule est simple encourageant encore sept ans avec ABO (qui constitutionnellement après deux mandats ne pourra plus se présenter) = inéligibilité pour cause d’age avancé de toute la génération des fossoyeurs de la république = renouvellement de la classe politique gabonaise…
    Au fait le vrai ou les vrais gabonais ce sont ceux qui laissent du concret pour la postérité et non les gueulards éternels assistés qui gonflent leur torses d’un air pollué de prétention d’exclusion, d’intolérance et d’horizon funeste pour notre pays!
    mes chers compatriotes ne vous s’y trompé pas nous allons élire démocratiquement notre candidat ABO haut la main et le long demain de l’élection il continuera avec ardeur son projet pour le Gabon. Vous! vous pleurerez!

  8. RCS dit :

    Mrs Jean et MSF, vous semblez faire de la morale mais j’estime que vos calcules ne trouvent leurs appreciations dans un contexte purement abstrait et pueril, je suis tres navre de vous dire que vous etes amnesique a tel point vous frisez une forme de maladie qui tendrait a la nuisance de l’esprit. OYE MBA, cadre valable ayant travaille pendant plus de 25 ans dans une institution Bancaire BEAC, sans avoir voler un centime.Ping ancien fonctionnaire a l’unesco en qualite de Directeur de Cabinet, Myboto enseignant certes a bien gerer le PDG en toute quietude et placer la majorite des NZEBI au perchoir, NZOUBA Enseignant et ministre de la republique a l’epoque de BONGO Omar. Ces braves types ne pouvant supporter cette gabegie et ces mensonges ont preferer quitter ce navire fantome pour liberer ce peuple. Si vous croyez a ce mr, libre a vous, continuer a soulever ces valises ensuite ce serait le tour de son fils.

    • MSF dit :

      Mon cher RCS je ne veux pas faire de moral à qui que ce soit! en fait je suis simplement réaliste!! je ne rêve pas! je cogite juste avec les cartes en ma possession en 2016! de plus j’ai beaucoup côtoyé ce milieu politique! JE LES CONNAIS BIEN! ces gens la tous bons intellectuels, bien formés, auraient pu donner une toute autre direction à notre pays.
      jadis! quand ils étaient les ardents défenseurs du régime Bongo père encore plus vorace que celui d’aujourd’hui, avaient les clés du changement mais non! ils ne juraient que par Feu OBO.
      Sous ce régime avec leur Bénédiction, l’affaire des biens mal acquis prenait forme (des centaines de million d’euro). je pense bien que si ces Mr si bien formés et si intègres voulaient œuvrer pour le bien de cette nation, c’était à cette époque qu’ils auraient dû démissionner et militer pour l’alternance, on aurait pas eu une succession dynastique!
      Aujourd’hui, Dieu étant au commande, on à le Fils qui rattrape leur conneries tant bien que mal (tout n’est pas parfait je l’avoue), c’est à ce moment la qu’ils se réveillent! sortent de leur hypnotise et veulent changer les choses!!!!!
      nous la jeunesse gabonaise on ne s’attend pas à des miracles de ABO, on veut juste les fondements d’un nouvel élan économique, le reste nous même on le fera! on n’a pas besoin de girouettes, d’opportunistes et des vendeurs d’illusions.
      de plus si vous observez bien les réseaux extérieurs sur lesquels toutes ces personnes s’appuient aujourd’hui, on remarquera, qu’ils activent les vieilles cellules Foccartiennes de la FrancAfrique! pourquoi s’appuient t-ils sur le passé sombre, tumultueux et douloureux de notre pays si ce n’est par nostalgie!
      Mr! avec tout le respect que je vous doit, nous sommes à peine 1,8 million d’habitant dans un pays très riche avec plus de 246 mille km2 d’espace! au nord nous avons 24 million de personne a nos portes à l’est et au sud, autant! des mains noirs n’attendent juste que l’on se plante pour nous mettre sous tutelle! dans cette configuration notre plus grande richesse c’est la paix sinon on le perdra ce pays et douloureusement!
      nul homme, nul régime n’est éternel sur Terre!

  9. ECKOUBILI dit :

    Mes chers compatriotes, la lecture des différentes interventions m’a fait davantage prendre conscience de la profondeur de l’ère obscurantiste dans laquelle nous baignons depuis 1960 et dont les acteurs (opposants ou gouvernants au pouvoir) sont ceux que nous tentons – hélas – de défendre aujourd’hui. Aussi le discours que je m’en vais tenir n’est en faveur d’aucun des rangs, mais il est à l’avantage du peuple. En effet, l’atmosphère qui prévaut actuellement dans notre pays, est assez symptomatique de l’état d’esprit, autrement dit du niveau peu élevé de l’esprit du peuple gabonais. Au risque de vous paraître cynique, je nous invite à regarder ces événements avec de la hauteur et une certaine objectivité. Car voyez-vous, le véritable mal de notre pays n’est nul autre que le peuple gabonais lui-même, pour peu que l’on veuille reconnaître qu’un peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite. Si depuis 50 ans nous avons été gouvernés par des suppôts des ténèbres et les adeptes de l’obscurantisation des consciences, c’est tout simplement parce que nous l’avons accepté, car ce que l’on ne refuse pas a droit de demeurer ; et nous l’avons accepté peut-être parce que nous nous sommes satisfaits de ce manger et de ce boire, qui nous ont si souvent empêché de nous élever vers les hauteurs puissantes de la connaissance, et donc de la véritable liberté. Le problème de notre pays est plus profond que les querelles partisanes des uns et des autres. J’ai publié en 2015 aux éditions Ntsame, un livre qui donnait par la même occasion naissance à un mouvement de Révolution Intellectuelle et Morale (R. I. M). Je joins ici, pour plus d’explication, un exemple de nos différentes correspondances, à partir de quoi vous pourrez mieux appréhender sa nature :
    « Chers révolutionnaires, il y a déjà plusieurs mois que ce mouvement est né. Je me réjouis de son évolution, bien que lente et maladroite, mais c’est bien la preuve de la difficulté qui caractérise son saisissement. Je ne peux blâmer ceux qui manifestent une certaine hésitation, et encore moins ceux qui n’y trouvent aucune réelle valeur voire une simple nécessité. Mais je veux m’adresser ici à tous ceux qui s’engagent dans cette lutte en espérant une adhésion spontanée et massive du peuple. A tous ceux qui attendent qu’il y ait une véritable affluence pour véritablement s’engager comme il se doit. Je veux donc m’adresser à ceux-là, afin de leur dire que l’attitude de l’intellectuel est essentiellement désintéressement. Je sais qu’un jour les peuples africains comprendront la nécessité d’une révolution intellectuelle et morale. Je sais qu’un jour ils trouveront dans les modes de fonctionnement actuels le vice qui guette notre futur et surtout notre besoin de nous affirmer. Car après la traite négrière et la colonisation, il est désormais évident que même à ce jour l’Afrique et ses peuples ne sont que de simples ludions à la face du monde.
    Oui je sais que nous n’avons pas encore véritablement saisi le sens de ce mouvement. Certains le confondent à un soulèvement populaire visant à destituer un gouvernement précis, d’autres pensent qu’il est là pour un simple éveil des consciences afin d’aboutir à un simple changement de mentalité. Oui nous voulons destituer les gouvernements iniques, présents et futurs.Mais nos voies sont celles de la non violence, et si une violence s’impose, c’est bien celle de la Raison dont il est question. Oui il s’agit aussi d’un éveil de conscience, mais pas tel que l’entendrait le sens populaire. Oui il s’agit aussi d’un appel à un changement de mentalité, mais pas tel qu’entendu par le sens populaire. En effet, c’est bien plus profond que cela. Car il s’agit de la construction d’une âme, d’une identité pour enfin penser la place de ce « je suis » « Africain », «je suis» « Gabonais » etc. Voici donc la principale question à laquelle le mouvement de la R. I. M souhaite nous amener à répondre:
    Qu’est-ce qu’être Gabonais, qu’est-ce qu’être « Africain » au 3è Millénaire?
    Quel contenu devons-nous chercher à mettre dans ce « je suis » « Gabonais », ou « Africain »?
    L’Afrique a été, et ce n’est qu’une lapalissade, pour peu que l’on ne soit point victime des démons du racisme qui engendrent la mauvaise foi et le dénigrement (pathétique). Toutefois, ce qui importe aujourd’hui, c’est davantage se demander ce que doit signifier l’Afrique aujourd’hui, et ce qu’elle devra signifier demain. Ceci passe alors par l’établissement d’un tel mouvement dans chaque pays africain.
    Je sais que très bientôt nous serons rejoints ; nos rangs se renforceront telle une armée, et alors l’obscurantisme devant nous tremblera et les adeptes du despotisme – auquel l’Occident se fait honteusement allié – reculeront.
    Je vous invite donc à diffuser ce message sur tous vos réseaux, et vos pages. A faire entendre ce discours, à le faire lire et à annoncer à tout Africain, l’existence du mouvement de la Révolution Intellectuelle et Morale.
    L’initiateur : Steephen ECKOUBILI, écrivain et doctorant en Philosophie. Auteur du livre : En route en dépit de tout… Prologue d’une vie inquiète, publié aux éditions Ntsame en octobre 2015 (livre donnant naissance au mouvement).
    Facebook : Révolution intellectuelle et morale (R. I. M) »
    Blog : http://www.revolutionintellectuelleetmorale.unblog.fr

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