Sur RFI, l’ancien Secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN) et candidat à l’élection présidentielle a estimé que le sort du système Bongo est entre les mains du peuple.

Gérard Ella Nguema. © D.R.

Gérard Ella Nguema. © D.R.


 
Le système Bongo père et fils peut-il se dissoudre dans une simple élection présidentielle ? Une question à laquelle Gérard Ella Nguema s’est montré dubitatif sur Radio France internationale (RFI), le 24 août dernier. Pour l’ancien Secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN), la dissolution du système aura lieu «si les acteurs politiques qui sont appelés à effacer ce système s’accordent et jouent franc jeu». Par contre, le système perdurera tant qu’il y aura  «des pyromanes au sein de l’opposition qui font semblant de combattre ce système et, dans le même temps, jouent le jeu de son maintien». Dans les deux cas, a assuré Gérard Ella Nguema, «Tout dépendra de la volonté des Gabonais, pour sa dissolution ou son maintien».
De fait, le candidat à la prochaine élection présidentielle a estimé qu’en l’état actuel des choses, il y a une élite scindée à la tête du pays. «La première moitié est restée à conserver le pouvoir, tandis que la seconde joue le jeu de l’opposition. Dans ce jeu, ce sont les opprimés et les laissés pour comptes qui vont être la risée de ces deux camps», a-t-il expliqué.
Pour sortir le pays de cet embrigadement orchestré par cette élite, Gérard Ella Nguema « pense que les Gabonais doivent choisir quelqu’un de nouveau qui peut s’attaquer à tout, sans exception (…). Pour nous, il s’agit donc d’engager le processus du changement véritable». Autrement dit, «le changement qui rend impossible l’imposture à la tête du pays, qui réorganise notre société. Nous avons besoin de quelqu’un qui peut avoir pour arme politique : le dialogue, la concertation et le consensus», a-t-il poursuivi, se présentant ainsi implicitement comme la personne idoine.
Amené à se prononcer sur la polémique autour de l’état civil d’Ali Bongo, Gérard Ella Nguema a souligné que celle-ci révèle la faiblesse des institutions gabonaises qui, selon lui, ne sont pas fortes. «C’est une question d’ordre judiciaire. Le judiciaire devrait trancher», a-t-il conclu.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. ndong dit :

    Cher Gerard, tu viens faire de la figuration, meme en reve tu sais bien que tu ne peux pas atteindre 5% Bon bref au moins on sait que tu es pour le maintien de ce systeme, car tu aurais fait acte de bravoure en t’associant à celui qui veut mettre fin au règne de cette famille.

  2. imagine2016 dit :

    C’est qu’il se prend au sérieux le Gérard Ella Nguema.
    Payer une caution de 20.000.000 c’est pas donné à tout le monde.
    Ella Nguema, quel est ton secret? pcq je sais que toi et moi on tire le diable par la queue.
    Enfin toi au moins tu diras à tes petits enfants, qu’en 2016, tu étais candidat, c’est important non?

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