La plateforme de soutien à Ali Bongo a devisé la semaine dernière avec les habitants du quartier Marseille à Akanda.

Le représentant de l’association «Akanda avenir», membre Dynamique plurielle, face aux habitants de Marseille. © Gabonreview

Le représentant de l’association «Akanda avenir», membre Dynamique plurielle, face aux habitants de Marseille. © Gabonreview


 
La Dynamique plurielle se veut «un rassemblement clair, déterminé et engagé». Convaincue que des choses ont été faites au cours du mandat qui s’achève mais que beaucoup reste à faire, elle a initié récemment une caravane à travers les quartiers de Libreville et de différentes localités du pays.
Scènes des échanges, avec Marie Thérèse Vane et une intervenante. © Gabonreview

Scènes des échanges, avec Marie Thérèse Vane et une intervenante. © Gabonreview


Le 10 juin dernier, le quartier Marseille a été l’une de ses premières sorties sur le terrain. Dans ce quartier de la commune d’Akanda, ses membres ont échangé avec les riverains autour de questions diverses, notamment le foncier. Si les parties en présence voulaient aborder cette épineuse question, principal sujet de querelle dans cette commune, les représentants de la Dynamique plurielle, loin de nier les récriminations des riverains, ont choisi de se livrer à un travail de pédagogie. «Il a fallu d’abord leur dire que la terre appartient à l’Etat pour qu’ils l’intègrent. Mais aussi, leur rappeler que s’ils sont sur des terres, ils ont besoin de les régulariser afin qu’ils puissent négocier avec l’Etat en cas d’occupation de leurs terrains», a dit le premier adjoint au maire de la commune. Pour Marie-Thérèse Vane, si les débats ont quelques fois été houleux, c’est que les populations n’ont pas encore pris conscience que la propriété foncière est assujettie à un nombre de conditions et procédures.
L’autre question abordée au cours des échanges a été le chômage des jeunes, que d’aucuns ont jugé «inquiétant» dans la commune d’Akanda. Et si les riverains ont rappelé les promesses d’embauche faites par les autorités municipales, les membres de la Dynamique plurielle ont accusé l’absence de budget alloué au salaire des personnels. «Depuis plus d’un an, les maires que nous sommes ne perçoivent pas leurs salaires, en raison du budget peu conséquent qui est attribué à la mairie. Il nous est donc impossible d’embaucher sans garantir le salaire de ceux à qui nous offrirons du travail», a tenté d’expliquer le 4e adjoint  au maire d’Akanda, rappelant que les jeunes peuvent s’intégrer au programme «Un jeune = Un métier».
Au terme de cet échange, la Dynamique plurielle a promis transmettre les préoccupations des riverains à qui de droit.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. roger lomba dit :

    je veux faire partie de la dynamique plurielle,car,j’ai un mouvement de soutient au PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE de plus de 300 personnes.

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