Le quotidien des populations de Tchibanga, et plus largement de la Nyanga, a constitué l’ossature de la rencontre citoyenne organisée, le 14 mai dernier, par la Convention nationale de l’interposition (CNI).

Le président de la CNI lors de son intervention, le 14 mai 2016 à Tchibanga. © Gabonreview.

Le président de la CNI lors de son intervention, le 14 mai 2016 à Tchibanga. © Gabonreview


 
Quelques moments de la rencontre citoyenne du 14 mai 2016 à Tchibanga. © Gabonreview.

Quelques moments de la rencontre citoyenne du 14 mai 2016 à Tchibanga. © Gabonreview.


En tournée pré-électorale, la Convention nationale de l’interposition (CNI) a animé, le 14 mai dernier, une rencontre citoyenne à Tchibanga, dans la Nyanga. A cette occasion, son président a affirmé que la Nyanga est une province riche mais oubliée. «Malgré son fort potentiel économique, le chômage sévit ici. Les jeunes sont abandonnés à eux-mêmes. Les jeunes filles abandonnent rapidement le chemin de l’école par manque de moyens et à cause d’une absence totale de soutien de la part de l’Etat. Plusieurs personnes vivent comme des étrangers dans leur propre pays : elles ne disposent d’aucune pièce d’état-civil», a déploré Dieudonné Minlama. Ce faisant, il a décliné quelques axes de son projet de société. «Nous allons développer  trois domaines à fort potentiel d’emplois (…) en s’appuyant sur l’exploitation de nos ressources naturelles par les PME locales : le bois, l’agriculture et la pêche», a-t-il lancé. «Nous formerons les jeunes (…) aux métiers du bois  et nous leur permettront de créer des entreprises avec toutes les mesures d’accompagnement nécessaires pour que l’animation de cet important secteur d’activité soit dans les mains des Gabonais», a-t-il poursuivi.
Le candidat de la CNI est, par ailleurs, revenu sur les motivations de sa  candidature à la prochaine présidentielle : «Offrir aux Gabonais une troisième voie : la voie de l’espoir, de la stabilité, du rassemblement, et du développement. Pour éviter aux Gabonais de choisir entre le mal et le pire». Ce faisant, Dieudonné Minlama a invité les populations à se joindre à lui pour mener la bataille de «la rupture, (de) la stabilité et (du) développement». «Je m’engage à rétablir la démocratie et à renforcer l’Etat de droit. Je m’engage réconcilier les Gabonais entre eux et avec leur élite politique. Je m’engage à rétablir le dialogue et à privilégier le consensus. Je m’engage à rompre définitivement avec l’impunité et tous les vices qui maintiennent notre pays dans l’obscurantisme et le non développement. Par cette voie je m’engage à renforcer l’unité nationale et à promouvoir la justice sociale et une justice pour tous», a-t-il martelé.
Le représentant des jeunes a aussi abordé la problématique du chômage. «Le chômage des jeunes à Tchibanga est un véritable problème majeur, et le manque de structures pousse cette jeunesse à des activités illicites telles que la drogue, le vol, les viols», a déploré Landry Mombo, avant d’ajouter : «Ayez dans votre programme, un regard envers la jeunesse». Dans le même ordre d’idées, la représente des femmes a mis en relief les difficultés auxquelles sont confrontées les filles : manque d’aide sociale pour les filles-mères, absence de structures de formation, etc. «Que votre visite dans la province de la Nyanga soit pour vous un moment de réflexion au regard des problèmes que nous rencontrons», a espéré Aicha Nziengui.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean mabika dit :

    Bravo M. Minlama le discours de votre sortie à Tchibanga est un message d’espoir digne d’un futur dirigeant en phase avec les difficultés des populations de cette localité oubliée par la République !

  2. marion dit :

    belle ville mais un taux de pauvreté très élevé.
    une province incontestablement oubliée.3

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