Des citoyens anonymes s’activent à la rédaction de lettres de contestation et de dénonciation de la candidature du président de la République.

Des partisans de l’opposition remplissant leurs lettres de contestation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba, à la Chambre de commerce de Libreville. © Gabonreview

Des partisans de l’opposition remplissant leurs lettres de contestation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba, à la Chambre de commerce de Libreville. © Gabonreview


 
L’appel lancé par les candidats déclarés à la présidentielle du 27 août 2016 aux populations en vue de contester la candidature d’Ali Bongo ne semble pas être tombé dans les oreilles de sourds. Des dispositions ont été prises par les candidats pour apporter de l’aide à toute personne désireuse de formuler une requête à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).
Aux sièges des partis politiques de l’opposition ou permanences des candidats déclarés, des rédacteurs ont été commis à la tâche. Il est également possible de s’inspirer de lettres standards conçues à cet effet, l’objectif étant de «faire barrage au souhait d’Ali Bongo de rempiler».
«Je ne crois pas que Dieu demandera à son fils de descendre de la croix pour venir sauver les Gabonais. Nous disposons d’outils juridiques puissants pour empêcher Ali Bongo de briguer un nouveau mandat», a déclaré un quidam rencontré à la Chambre de commerce. «La Cenap recevra les preuves du rejet de son candidat », a renchéri un autre.
Reste à savoir si René Aboghé Ella et ses pairs pourront donner suite à cette initiative, conformément à la loi.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Top dit :

    C’est vraiment decevant tout ceci.
    Il est claire que l’opposition est convaincu qu’elle ne pourra pas battre Ali Bongo le 27 août, d’où toutes ces démarches.
    Mais bon essayez toujours on ne sait jamais….

  2. Eveille-toi GABON dit :

    C’est en fait toi, monsieur Top, qui portes des oeillères. Tu n’as pas honte de soutenir quelqu’un qui a plusieurs fois marché sur notre constitution? c’est à se demander si toi même tu es Gabonais. Si tu ne respectes pas cette constitution qui est la mère des lois de notre pays, tu respecteras quoi d’autre?

  3. Arcene dit :

    Ce top est vraiment top dans la bêtise.
    En ce siècle voir encore de top résonance nous renvoyant dans l’ère sauvage n’est plus à à constater, la preuve est telle qu’il écrit. Moi je viens juste t’edifier, de nos jours c’est le cerveau qui nous différencie des animaux.

  4. maronda dit :

    Gabon : Pierre Péan 1- Ali Bongo 0
    Pierré Péan était poursuivi par le président gabonais pour « atteinte à la vie privée ». La juge chargée d’instruire la plainte a décidé ne pas mettre notre collaborateur en examen et envisage un non lieu.
    Ils n’ont pas aimé, pas aimé du tout. L’enquête que nous avons consacrée dans Marianne la semaine dernière (n°1004) à la prochaine élection présidentielle gabonaise a fortement déplu au clan d’Ali Bongo, officiellement candidat à sa propre succession. Grâce à de nouveaux témoignages, notre collaborateur Pierre Péan y revenait longuement sur la filiation réelle de celui qui s’est toujours présenté comme le « fils biologique » d’Omar Bongo et de son ancienne épouse Joséphine née Nkama (devenue aujourd’hui Patience Dabany) mais serait en réalité un réfugié biafrais adopté par le couple. Or, bonne ou mauvaise, c’est un autre débat, dans son article 10, la Constitution du pays stipule clairement que seul un citoyen né de père et mère gabonaise peut accéder à la magistrature suprême.
    Une première fois dans « Affaires africaines » puis à nouveau dans « Nouvelles affaires africaines » paru en 2014, Pierre Péan avait soulevé le problème. Un plainte en diffamation déposée en 2015 par Ali Bongo pour « atteinte à la vie privée » ayant été classée le 25 août, le chef d’état gabonais s’était alors constitué partie civile le14 octobre dernier devant la juge Nathalie Turquey du tribunal de Paris. Ce vendredi 8 juillet, cette dernière a indiqué à Pierre Péan qu’elle ne le mettait pas en examen et envisageait un non-lieu. L’affaire n’est pas terminée mais pour Ali Bongo les mauvaises nouvelles s’accumulent. A Nantes le tribunal a désigné la juge Marie-Thérèse Monchy-Dubuis pour instruire la plainte déposée en mars par une de ses demi-sœurs, Onaida Maisha Bongo Ondimba, laquelle conteste l’authenticité de son acte de naissance. Et sur place, à Libreville, bien que désunis, tous les candidats de l’opposition ont réclamé son retrait en s’appuyant sur le fameux article 10. La date limite du dépôt des candidatures reste fixée au 12 juillet.
    http://afrique-jeune24.com/gabon-ali-bongo-le-chef-detat-le-mieux-paye-du-monde-en-2015dapres-les-calculs-le-chef-detat-entrepreneur-peserait-pres-de-275-millions-deuros/

  5. maronda dit :

    Ali Ojuku le chauffeur de Messi !!!
    Lionel Messi payé 3,5 millions d’euros par Ali Bongo pour se rendre au Gabon ?
    http://www.metronews.fr/sport/lionel-messi-paye-3-5-millions-d-euros-par-ali-bongo-pour-se-rendre-au-gabon/mogt!uUmp1ybTyF98E/

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