Présidentielle 2016 : Casimir Oyé Mba sur le terrain

Le candidat de l’Union nationale à la candidature unique du Front de l’opposition pour l’alternance à la présidentielle du 27 août prochain a lancé une série de rencontres citoyennes, le week-end dernier dans le 6è arrondissement de Libreville, avant de rallier la capitale provinciale du Moyen-Ogooué. Objectif : communiquer sur ses ambitions à la magistrature suprême.

 
A deux semaines de l’ouverture officielle de la campagne électorale pour la présidentielle du 27 août prochain, Casimir Oye Mba a décidé d’aller se présenter aux populations des neuf provinces du pays, en attendant de retourner leur décliner son offre pour le « renouveau » du Gabon, qu’il souhaite avec la force et la participation des fils et filles du pays, bâtir autour de la démocratie, l’équité et le goût de l’effort.

Prévu s’étaler sur une dizaine de jours, le top de ces rencontres d’échanges entre l’ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et toutes les classes de société gabonaise, a été donné le 30 juillet 2016, au carrefour GP dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville, avant de se délocaliser vers Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué.
Au cours des deux premières étapes, Casimir Oye Mba était accompagné des membres du comité directeur de l’Union nationale et de la coordination des jeunes de ce parti. A chaque escale, le candidat de l’UN a entretenu la population sur les grandes questions de l’heure. Entre autres, le projet porté par l’Union sacrée pour la patrie, la DTE et la prochaine élection présidentielle. « Je suis devant vous pour vous demander de m’essayer à partir de ce que vous savez de moi et je suis sûr, qu’ensemble nous allons bouter Ali Bongo hors du palais pour mettre un autre Gabonais, que je suis», déclarait-il.
Pour le président de l’Union nationale, l’heure a sonné de libérer le Gabon des malheurs qui le couvrent et l’assombrissent, pour que prenne forme l’alternance voulue par l’ensemble des partis de l’opposition. « Nous devons nous débarrasser d’Ali Bongo et de son système. Il s’agit ici pour chacun d’entre nous de prendre ses responsabilités. Nous avons quelqu’un qui va rétablir la justice sociale et permettra au Gabon de se relancer. Cette personne capable de le faire s’appelle Casimir Oye Mba », a affirmé Zacharie Myboto.
S’adressant particulièrement aux jeunes et aux femmes, les représentants de ces deux catégories de la population présentées comme les plus vulnérables et malléables en période électorale les ont invités à refuser d’assister au meeting d’Ali Bongo, de porter des tee-shirts et de recevoir 5000 francs pour cautionner le hold-up électoral en « préparation » par le régime en place. « Les jeunes sont les artisans de la réussite de la DTE. La jeunesse migovéenne doit prendre le train de la DTE pour offrir une alternance au Gabon et la restauration de la démocratie », a déclaré le coordonnateur adjoint du mouvement des jeunesses de l’UN.
Justifiant sa détermination à vouloir offrir une nouvelle issue au pays, Casimir Oye Mba dénonce la gestion « calamiteuse et approximative » de l’économie et des finances du pays par le pouvoir en place ; la rigidité du régime, fermé au dialogue, et le fait que le président de la République aurait, acquit la nationalité gabonaise et qu’il n’est pas éligible aux termes de l’article 10 de la Constitution. « Ali Bongo est la ruine du Gabon. Il ne respecte pas les Gabonais, il piétine vos droits et depuis 2009, il a du mal à produire un acte d’état-civil », a-t-il affirmé.