Depuis son passage sur Radio France internationale (RFI), le ministre de l’Economie n’a cessé d’occuper l’espace médiatique.

Régis Immongault, ministre de l’Economie. ©D.R.

Régis Immongault, ministre de l’Economie. ©D.R.


 

Depuis son passage, le 12 juin dernier, sur Radio France internationale (RFI), le ministre de l’Economie semble s’être lancé dans une campagne médiatique. Comme dans le studio du «Débat africain», il s’efforce de vendre le bilan économique du président de la République. Tout au long de la semaine, il s’est montré plutôt actif dans les médias, aussi bien sur le plan national qu’international. Dans une tribune libre au quotidien L’Union du 16 juin courant, il a vanté les réformes économiques jugées audacieuses ainsi que les réalisations du mandat qui s’achève, oscillant entre triomphalisme et déni de réalité.

Régis Immongault a aussi donné une interview au site Le Monde Afrique, publiée le 17 juin courant,  y justifiant les insuffisances du mandat finissant par la chute du prix du baril de pétrole et le ralentissement de l’économie asiatique. «De 2010 à 2015, la croissance a été portée par le secteur non pétrolier», a-t-il martelé, affirmant que le Gabon a fait des efforts dans la construction d’infrastructures, notamment sur le plan énergétique. «Nous avions 374 mégawatts de puissance installée. Aujourd’hui nous sommes montés à 660 MW et notre objectif est d’atteindre les 1 200 MW à l’horizon 2020», a-t-il asséné.

Invariablement, le ministre de l’Economie n’a pas manqué de s’en prendre à l’opposition, accusée d’avoir un discours pas du tout constructif. De son point de vue, ce discours en dit long sur «la volonté réelle d’une opposition qui veut le pouvoir sans le changement». «Les discours (de l’opposition) se limitent à la calomnie, à l’insulte», répète-t-il à chacune de ses sorties. Certains y voient déjà une pique à ses contradicteurs du «Débat africain». Régis Immongault a-t-il vraiment intérêt à verser dans cette surenchère ? A chacun d’en juger …

 
GR
 

0 Commentaires

  1. GABAOCONSCIOUSSNESS dit :

    Monsieur le ministre,
    de 374 a 660 MW de puissance installee (juste le potentiel). Qu’en est-il de la puissance reellement produite ? Quid des delestages a l’interieur du Pays (Mouila, Port gentil,…)….Juste pour preciser que la centrale de POG , 70MW n’est pas fonctionnelle et le barrage de poubara, 160MW, n’est pas fonctionnel.
    Nous ne reagisspons pas par mauvaise foi mais en recherchant la verite. Ou est passe le reste d’argent ?

  2. Hervé dit :

    LE BILAN EN CHIFFRES
    Monsieur Le ministre voici un Bilan détaillé du Septennat qui s’achève.
    Celui-ci est basé sur une approche scientifique et rigoureuse. Donc Vérifiable par tous. Sans aucun parti pris. Juste des Chiffres. Tout y est consigné:les bons et les mauvais coups.
    Bonne Lecture!
    http://www.mays-mouissi.com/2016/03/09/gabon-bilan-septennat-dali-bongo/

  3. Faustino Nzue Ondo dit :

    A n’en point douter, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a fait une victime.

    • ibrahim dit :

      oui lui meme lol, le niveau est tres faible, vive le gabon

    • imagine2016 dit :

      D’accord avec toi mais n’empêche que j’avais honte de ce ministre gabonais qui a déclaré ignoré les chiffres exactes et qu’il lui fallait aller consulter son ordinateur
      Sincèrement j’avais honte, qu’ont pensé ces homologues africains et européens?
      L’Émergence, on ne fait pas du neuf avec du vieux….là ce ne sont plus les vieillards de l’opposition mais un bien jeune ministre d’aujourd’hui, ceux qui disent laissez nous avancer, tu vois ibrahim?

  4. Lukombo dit :

    Le propre de quelqu’un qui a honte , c’est de beaucoup parler après , à defaut de boire .
    Regis a vraiment été ridiculisé le 12 juin sur les ondes de RFI , alors mes Chers Frères gabonais ,laissons cet parler pour lui même , c’est une thérapie bien connue .

  5. Jean nzela dit :

    Bravo au ministre pour la campagne médiatique qu’il abat .

  6. ngozo dit :

    En effet, Jean Gaspard Ntoutoume Eyi et Christophe Owono Nguema les ont bien remis à leur place, Régis Immongo et Madeleine Berre.
    A ce jour, aucune famille gabonaise n’est logée dans un logement social du ministère de l’Habitat. Les logements sociaux d’Agondjè dont Désiré Guedon a remis les clé à quelques uns ne sont pas habitables faute d’eau et d’électricité. Que Monsieur Immongo nous prouve le contraire !
    A cause des intérêts de leurs ventres, ces gars : Régis Immongo, André Dieudonné Berre, Michel Essongué, Madeleine Mbourantsouo, Faustin Boukoubi, Daniel Ona Ondo, Richard Onouviet, Paul Biyoghe Mba, Idriss Ngari sont prêts à mourir pour un individu qui a décapité la Constitution. A vouloir trop se rassasier on attrape l’indigestion !

  7. Shaka Loubedi dit :

    Alors la Regis n’arrive plus a trouver le sommeil depuis le debat sur RFI avec l’ooposition. Qui veut-il encore convaincre? Il nous a prouver que lui meme n’etait pas convaincu du bilan de son chef emergent. Et puis tout sa champagne mediatique aurait eu de la valeur s’il debatait avec un membre de l’opposition. Mais bon on connais quel aurait ete le resultat.
    Laisse tomber Regis, c’est trop tard.

Poster un commentaire