Le «candidat du peuple» a lancé, le 31 juillet dernier à Libreville, une campagne de conscientisation sur la nécessité de se rebeller contre l’ordre établi.

Ben Moubamba délivrant son message, le 31 juillet 2016 à Libreville. © (capture d’écran) Gabonreview

Ben Moubamba délivrant son message, le 31 juillet 2016 à Libreville. © (capture d’écran) Gabonreview


 
Le 31 juillet dernier à Libreville, Ben Moubamba a délivré un message poignant aux populations du quartier Derrière l’hôpital militaire. «Nous ne devons plus reculer. Nous devons faire la révolution», a-t-il lancé. «Je ne sais pas quels candidats vous soutenez mais quels qu’ils soient, dites leur que la solution n’est pas d’aller aveuglément à l’élection du 27 août prochain. La solution, c’est la rue. Nous devons manifester et demander qu’Ali Bongo ne participe pas aux élections», a-t-il soutenu, convaincu que, dans le cas contraire, les institutions proclameront Ali Bongo vainqueur, quoi qu’il arrive et au mépris du verdict des urnes. «Il sortira la garde républicaine et les armes au soir du 27 août, et fera comme d’habitude. C’est le moment de marcher, au moins une fois par semaine, pour exiger le retrait du dossier de candidature d’Ali Bongo à la prochaine élection», a insisté Bruno Ben Moubamba.
Le candidat à la présidence de la République a invité les populations à adhérer à sa solution. «Il faut que (…) nous nous mettions d’accord sur le fait qu’en cas d’échec d’une candidature unique de l’opposition, il faut au moins 100 000 Gabonais dans la rue pour marcher jusqu’à la présidence», a-t-il déclaré. «Et si nous le faisons, Ali Bongo fuira. Car en s’appuyant sur les forces de l’ordre pour réprimer toute manifestation de l’opposition, cela prouve à suffisance qu’il a peur», a-t-il renchéri, déplorant la violation des libertés individuelles. «Nous sommes donc contraints, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression d’Ali Bongo et de la légion étrangère», a conclu celui qui se présente comme le «candidat du peuple».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Meradie ndossi dit :

    Quand l’ennuie déborde c’est ce que ça donne

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