Déclarant incarner le «Gabon d’après», l’ancien candidat à la présidentielle anticipée d’août 2009 se lance de nouveau dans la bataille.

«Nous (…) représentons le Gabon d’après, le Gabon à suivre, le Gabon de l’avenir», dixit Bruno Ben Moubamba. © i.ytimg.com

«Nous (…) représentons le Gabon d’après, le Gabon à suivre, le Gabon de l’avenir», dixit Bruno Ben Moubamba. © i.ytimg.com


 
La liste des candidats à l’élection présidentielle du 27 août prochain s’est enrichie du nom de Bruno Ben Moubamba, qui vient d’officialiser sa candidature sur Africa 24. «Je suis candidat à l’élection présidentielle du 27 août 2016», a-t-il déclaré, avant de revenir sur ses motivations. «Pendant des mois, nous avons attendu, observé, espéré des grandes figures de l’opposition gabonaise, une candidature unique que nous étions prêts à soutenir. Malheureusement, ni Jean Ping, ni Guy Nzouba Ndama, ni Ndong Sima, et bien d’autres, ne sont parvenus à un accord à minima qui permettrait la désignation d’un candidat unique de l’opposition», a-t-il expliqué. «Il n’y a donc pas de raison que nous, qui représentons le Gabon d’après, le Gabon à suivre, le Gabon de l’avenir avec des idées nouvelles, nous auto-excluons du débat national qui va bientôt commencer», a-t-il tranché.
Toutefois, s’il maintient ses doutes quant à la sincérité du scrutin à venir, Bruno Ben Moubamba soutient que cette échéance va permettre de «faire un pas de plus vers le changement et l’évolution positive du Gabon». «Nous pensons que présentement, il faut un grand chantier institutionnel au Gabon. Nous sommes aujourd’hui dans une situation où le pouvoir judiciaire, par exemple, conteste le pouvoir exécutif avec des juges qui manifestent dans les rues», a-t-il lancé, poursuivant : «Nous sommes dans une situation où l’ancien président de l’Assemblée nationale a démissionné dans un contexte où d’autres députés du pouvoir quittaient le Parlement. Il n’y a donc plus d’équité libre du pouvoir entre l’exécutif, le judiciaire et le législatif».
Abordant son programme politique, Bruno Ben Moubamba prône de nouveaux principes de gouvernance. «Par exemple, acter dans la charte des droits fondamentaux : le principe de l’enrichissement des populations. Et enfin, on pourrait également donner une priorité fondamentale au volet social», a-t-il suggéré. «Certes l’on parle beaucoup de l’habitat, mais nous pensons que dans la droite ligne de l’enrichissement à venir des populations (…), ce pays aurait besoin d’instituer un revenu de base universel pour les citoyens, de la naissance à la mort. De telle sorte que la plupart des aides et des subventions soient condensées dans ce revenu», a-t-il ajouté, disant devoir poser les  jalons du «Gabon d’après», soit «ce Gabon qui est incompatible avec le Gabon actuel qui manque de valeurs, de principes et de normes».
 

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Le Sankariste dit :

    BBM pourquoi parler de candidat unique? candidat unique face à qui? Pendant qu’on pense DTE toi tu parles de candidature unique. Lorsqu’on te pose la question de savoir si tu fricotes avec le pouvoir tu réponds JAMAIS. De qui te moques-tu?

  2. La Panthere enragee dit :

    Moubamba est un pion du pouvoir. Les candidats qui viennent baliser la voie pour le passage du Roi.
    Moubamba, combien as tu recu?

  3. Doukdouk dit :

    Sankariste, tu as compris le jeu de Moubamba… il fricote car comment comprendre que lorsqu’il envoie Mr Jean Louis Ikapi, diffamer le chef de l’Exécutif, concernant la mort du feu président Pierre Mamboundou, il n’est pas inquiété et lorsque Jean PING parle de cafard, il est attaqué de toute part… Il ya ce que l’on appelle, les opposants du pouvoir.

    • Venance Pambou dit :

      @Doukdouk « opposant du pouvoir » ? Oui, comme le beau-frère d’Ali, l’homme qui est entré dans l’opposition rien que pour les « emmerder puisqu’ils veulent (l)’emmerder »…. On fait semblant de l’inquiéter pour que les idiots gabonais croient qu’il est opposant…. Moi, je n’oublie pas son silence durant la mort de ses frères et sa complicité passive dans les émeutes de Port-Gentil…. C’est lui l »opposant du pouvoir, lui le rois les lâches, l’homme qui prend femme chez ceux qui torturent ses frères

      • Jean-Gaillard Misse me Zeme dit :

        Venance Pambou et Lékori : même langage. Même lorsque l’article ne fait pas allusion à JP, il faut toujours qu’il vienne mettre son sel. Depuis un moment, je ne lisais plus ses posts. Je regrette de l’avoir fait. Cet homme est dans une rancune tenance. On dirait que JP a pris sa femme ou sa soeur et que ça ne s’est pas bien passé entre eux. Ah mouf !!!!

        • Lekori dit :

          @Jean-Gaillard Misse me Zeme. JP m’a montré qu’il existe des humains plus qu’infréquentables…. Vivre avec la soeur de quelqu’un et lui faire des gosses pour crier quelques années plus tard que ce quelqu’un  » a tué mon frère »…. Il faut le faire…. Vivre avec la fille de quelqu’un et être son dircab pour sortir les mêmes insanités quelques années plus tard ….. Il faut le faire…. Mouf à ce JP…. Nous on veut des hommes, des vrais, pas des gigolos ou des lâches qui cautionnent les crimes contre les leurs…. Mouf…

  4. Moukoukouè dit :

    Je connais bien Bruno Ben Moubamba, c’est quelqu’un qui a vraiment faim et soif. Il n’a jamais travaillé de sa vie et rêve d’être président du Gabon par coup de bâton magique. Franchement, peut-il venir à un aveugle l’idée de tirer à l’arc ? Jamais de la vie. Moubamba sait bien qu’il ne sera jamais président de ce pays, il fait seulement son théâtre. D’ailleurs qui le prend au sérieux, si ce n’est une bade d’idiots aux yeux fermés.
    Une chose est sûre, Moubamba est un homme du pouvoir que le pouvoir ne maitrise pas. Je vous assure que Moubamba est prêt à faire la campagne d’Ali Bongo moyennant de l’argent. Je vous apprend que Moubamba Bruno Ben, assigné un accord avec le pouvoir. Voilà un homme qui n’a aucune activité génératrice d’argent, qui payera une caution de 20.000.000 de FCFA. Où trouveras-t-il cet argent ? Moubamba Bruno Ben, on t’a déjà demandé de ne plus parler au nom de l’UPG. Puisque tu es suffisant, tellement fort et connu dans ce pays, vas créer ton Parti. Bande d’opportuniste.

  5. Meradie ndossi dit :

    Ne nous faute pas ben. Après tu fera la grève de quoi?

    • Venance Pambou dit :

      @Meradie ndossi. Non, il abandonnera ensuite sa femme pour faire des gosses à la fille d’Ali, comme un de ses célèbres aînés qui bombe aujourd’hui le torse…. Sa lui donnera une chance de se présenter en héraut du changement et en homme courageux dans quelques années…

  6. UN HOMME DE LA COTE dit :

    Ce mec est ridicule. Il sait pourtant Qu’Ali est très apprécié par les gabonais. Ali gagnera avec un score lourd . Les gabonais sont dans la majorité en faveur d’Ali . Les jaloux vont maigrir. OK ?

  7. Jean nzela dit :

    Ben Moubamba le futur candidat malheureux à la présentielle prochaine .

  8. Maestro dit :

    Il est peut temps de s’interroger sur la génération des quadras de l’opposition. Richard Moulomba, JD Moukagni, Bruno Moubamba, Erichk Mauro Nguema, Daniel Mengara, etc. Franchement, à quoi serve-t-il ?
    Nous posons la question car il est de plus fréquent d’entendre de nombreux observateurs se plaindre de la gérontocratie et du non rajeunissement de la classe politique gabonaise. Mais y regarder de plus près, on se rend compte que ces jeunes leaders de l’opposition n’ont pas apporter la fraicheur idéologique et intellectuelle qu’on aurait pu espérer.
    A leur temps, au même âge, Mba Abessole, Pierre Mamboundou ou PC Maganga Moussavou dans les années 1990 avaient été plus percutants intellectuellement. On a encore du mal voir se dessiner l’esquisse d’un discours politique pouvant faire office de ligne directrice. Aucun concept, aucune idée majeur n’ont été proposés par nos nouveaux quadragénaires.
    Cette carence intellectuelle témoigne, selon nous, d’un essoufflement de l’opposition dans notre pays. C’est sur le terrain des idées en faveur du redressement national que ces jeunes leaders auraient dû nous enrichir.
    Cordialement.

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