Ali Bongo Ondimba a lancé le 13 août 2016, au Stade de l’Amitié à Akanda dans le nord de Libreville, sa campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 27 août prochain devant des milliers de supporters.

Le stade de l’Amitié, le 13 août 2016, lors du lancement de la campagne électorale d’Ali Bongo. © Changeons Ensemble

Le stade de l’Amitié, le 13 août 2016, lors du lancement de la campagne électorale d’Ali Bongo. © Changeons Ensemble


 
Scènes de la première journée de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview et Changeons Ensemble

Scènes de la première journée de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview et Changeons Ensemble


Le coup d’envoi de la campagne électorale pour l’élection du 27 août 2016 a été donné dans le camp de la majorité, au stade de l’Amitié de Libreville. Face à des milliers de militants, des représentants du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), associés à ceux des formations politiques fédérées autour de sa candidature et devant les observateurs de l’Union Européenne entre autres, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, 57 ans, candidat à sa propre succession, a discouru pendant plus d’une heure. Son propos s’est voulu constant, au regard des allocutions prononcées lors de la récente tournée républicaine qui lui a permis, en trois semaines, de vivre, voir le Gabon profond et de penser le Gabon à venir.
Mais, pour ce premier jour de campagne, des tee-shirts rouges, blancs, jaunes, vertes et même aux couleurs nationales, des chemisettes, des casquettes, des pancartes, des drapelets, etc. tous portant des marques de soutien à Ali Bongo Ondimba, ont été sortis des placards. Des jeunes, des femmes, des hommes de tous âges et de toutes les couches sociales et même les membres de l’administration gabonaise sont venus nombreux pour vivre en direct la première sortie du candidat Ali Bongo.
Des heures durant, ils ont patienté sur la pelouse du stade de l’Amitié. «Je suis là depuis 9 heures. Je suis fatigué, j’ai faim et j’ai soif», a lancé une femme mûre couchée à même la pelouse. Comme elle, beaucoup d’autres ont tenu le plus dur et longtemps possible pour voir enfin apparaître leur champion. «Si on a accepté de venir ici, c’est le prix à payer», a déclaré une autre femme brandissant avec ses amies des fanions à l’effigie d’Ali Bongo Ondimba.
Et pour meubler cette longue attente, des artistes ont été mis à contribution. Comme à l’américaine, pendant que ces musiciens tenaient la foule en haleine, le président-candidat a fait une brève apparition sur l’une des fenêtres très élevée du stade d’où il a salué la foule, médusée. Le «show à l’américaine», pouvait-on entendre à travers les applaudissements et les cris de joie de ses militants et sympathisants.
Son porte-Parole, Alain-Claude Bilie-By-Nze, puis le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais, Faustin Boukoubi, sont, tour à tour, passés pour galvaniser les troupes avant l’arrivée du candidat. «Aujourd’hui, commence la marche vers la victoire», a lancé le premier intervenant alors que le second s’est livré à un bref bilan du septennat arrivé à terme. Il a soutenu des élections transparentes et démocratiques, tout en espérant que son candidat gagne. Pour prouver qu’il est le «bon choix», Faustin Boukoubi a rappelé que les élections sont organisées dans les délais et que c’est l’Etat gabonais qui a volontairement sollicité les observateurs internationaux pour ce scrutin. Il a prôné le «vivre ensemble», la paix et la cohésion des Gabonais, rappelant également que le premier septennat s’est déroulé sans période de grâce.
Et c’est alors qu’est entrée en scène Sylvia Bongo Ondimba, 28 ans aux côtés du chef de l’Etat. Elle a harangué la foule à sa manière indiquant les hauts et les bas ayant jalonné la vie de son époux, Ali Bongo Ondimba. Elle s’est ainsi présentée comme son solide soutien durant ces années face à la calomnie et aux attaques. Dans cet attelage, on pouvait voir les principaux membres de sa famille, parmi lesquels la mère du chef de l’Etat, Patience Dabany, sa sœur Pascaline Mferri Bongo, et ses enfants. C’est la première dame qui a donc introduit le candidat Ali Bongo Ondimba sur la scène.
À partir de ce 13 août, le Gabon va donc vivre deux semaines intenses. 14 candidats sont actuellement en course pour le fauteuil présidentiel. En espérant que tout se passe pour le mieux du monde et dans la transparence, ce sera le 27 août 2016 que l’on saura lequel d’entre eux aura réussi à gagner les faveurs et les coeurs des Gabonais. Le jeu ne fait donc que commencer.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Rtg1 dit :

    Donc à LOUBV les mogabistes n’arrive même pas à remplir les gradins ?
    Quand je fait le parallèle avec un meeting en Côte d’Ivoire en 2010 c’est le jour et la nuit (gradins comme terrain plein comme un oeuf) :
    En vidéo — Gbagbo au Félicia, c’est fou !
    https://www.youtube.com/watch?v=zgwEF-A4qp8
    Avec 10 000 électeurs à LOUBV on peut dire que le manioc et les carottes sont cuites… looooool !!!
    Je confirme le pouvoir est parterre et plusieurs personnes peuvent le ramasser…
    La bonne odeur du pouvoir approche de plus en plus !!
    La Nouvelle République (Rétablissement de la constitution du 15 mars 1991) de TECHNOCRATE arrive à GRAND PAS… 😉

  2. esprit tordu dit :

    j me pos tjrs une question? pourquoi ls supporters d’ali n’ont jamais leur propre vetement dans les meetings? contrairement aux supporters des opposants… je pense que contrairement à ce qu’ali pense en montrant ces images il montre le degré de corruption d’organisation de corruption de son électorat, ou vt ils chercher ces tee shrit? qui ls leur donne st ils tous fichés, je ne sais pas comment ils ft pr réunir donner rendez vs à tt ce monde pour récupérer les tee shirt mais chapeau on voit bien que qd il veut il peut dommage que ce ne soit q pr ce genre de chose qu’on voit son énergie.
    je pense que c’est qd mm bizarre que ts ls supporters d’ali portent ts ls mm vetements, et je pense qu’au passage un billet fut glissé, mais bon c’est leur choix chacun est libr

  3. L'aide du peuple dit :

    Si le candidat sortant est inéligible ne PRESSENTEZ PAS. Prenez simplement les observateurs internationaux à témoin; partir c’est légitimer et légaliser une candidature constitutionnellement invalide, et ouvrir la voie large à l’instauration d’une monarchie. Faites constater la crise politique qui mine le pays point barre. N’y aller pas s’il vous plaît. Les conditions du coup D’État électoral sont parfaitement réunies. N’Y ALLEZ PAS OH!

  4. Jean nzela dit :

    La campagne à été lancée . Une mobilisation jamais vécue . C’est le temps .

    • Changeons-Ensemble-de-Président dit :

      C’est une blague! mon petit, une mobilisation jamais vécue pour toi, et c’est normal, tu es trop jeune. Regarde la campagne présidentielle de 2005 au stade Omnisport Omar Bongo, tu verras mon petit que c’est n’est pas quelques personne sur la pelouse, mais du monde monstre sur les gradins comme sur le terrain. Je ne te parlerai pas de celle de 1993 avec Paul Mba Abessolo, encore plus monstre, mais bon… Alors viens pas nous raconter des connerie fanatisme à la béninoise petit. Laisse-les continuez à distribuer les tee-shorts et les billets de banques, tu verras toujours du monde, le reste c’est autre chose: CHANGEONS ENSEMBLE DE PRESIDENT oui!

  5. Jean dit :

    L’homme de la situation sur pieds pour la victoire du 27 août.

  6. Yeno joe dit :

    C’est normal Ali est un gagnant

  7. Fridelia dit :

    Avec Ali Bongo c’est le temps

  8. Makokou dit :

    @ Administration de Gabonreview
    Gabonreview a désormais un habillage étrange sur son site. On dirait un site de PDGistes.
    Il faut vivre de la Pub mais pas au point de se laisser envahir le site par ALI BONGO tout de même! Tchiiipp!

  9. BUKETI dit :

    Vous voyez ce public qui a assisté au meeting du BOA à Agondjé? Sachez qu’il est constitué essentiellement de policiers et de militaires vêtus de tee-shirts à l’effigie de l’inénarrable sans-papiers ainsi que de leurs familles proches (femmes et enfants). A cela s’ajoutent les désoeuvrés habituels auxquels on a remis,à chacun, un billet de 5000 F et des babioles, pour applaudir, jacasser et faire le nombre; de façon à faire croire que le sans-papiers est aimé des Gabonais.
    Je tiens ici à attirer l’attention de ces nombreux jeunes, qui tirent le diable par la queue dans nos mapanes, mais qui vont aux meetings du BOA. Que ces gens-là sachent qu’ils sont stupides. Ils disent: « Je ne voterai pas Ali, je prends seulement l’argent! » Stupidité crasse! BOA sait qu’il ne sera pas élu par les Gabonais. Il a prévu de voler la victoire par les armes. Il n’a besoin de vous, pauvres étourdis, que pour montrer au monde entier les images de vous faisant le zouave devant les caméras. C’est ainsi qu’il tentera de justifier le passage en force qu’il a prémédité. Voilà ce qu’il a prévu de dire: « Je n’ai pas triché; j’ai gagné honnêtement. La preuve: voyez vous-mêmes combien sont nombreux les gens qui viennent toujours m’écouter et m’applaudir! ». Si vous ne voterez pas pour lui, alors n’allez plus à ses meetings. Plus jamais!Si vous continuez d’y aller, c’est que vous mettez entre ses mains de bandit les armes et les munitions par le moyen desquelles il vous abattra, vous massacrera. Il a prévu de réduire le pays entier au silence d’un immense cimetière. Ne soyez pas les complices de ce funeste projet.
    Faites fonctionner votre cerveau: il est fait pour réfléchir.
    Quant aux policiers, qu’ils sachent que, très bientôt les Gabonais célébreront la victoire d’un vrai Gabonais qu’ils auront eux-mêmes porté au pouvoir. La police a pour rôle de protéger les populations contre les bandits et non de se mettre au service du banditisme, de la rapine, du déni de droit, au profit d’un homme et de sa famille.
    A bon entendeur!

    • imagine2016 dit :

      Je valide à 200% BUKETI
      Ma belle-sœur est militaire, elle m’a assurée que tous les hommes d’armes ont été mis à contribution pour aller remplir le stade et leurs familles avec, et bien entendu elle était au stade.
      BUKETI, vous avez bien parlé, malheureusement, ni les vieux ni les jeunes ne comprennent, la campagne électorale est le moment pour eux de se faire un peu d’argent, tant ces nécessiteux tirent le diable par la queue!

      • BUKETI dit :

        @ Imagine2016
        J’ai un frère policier et suis voisin d’une militaire que j’ai vu endosser un tee-shirt à l’effigie du gros BOA. C’est dire à quel point, la situation est grave. C’est à nous de travailler au corps nos parents qui peuvent être concernés par un tel trafic, comme on le dit dans le jargon de la boxe. De la même façon, nous pourrions trouver des occasions pour amener les désoeuvrés aguichés par l’argent volatile du BOA, à se poser des questions, de bonnes questions. Réfléchir, c’est s’interroger. Tout le monde, jeune ou vieux, peut y arriver. En tout cas, on ne perd rien à essayer de décadenasser de tels cerveaux.
        KAM MBOLU (Cent saluts) fraternels et chaleureux, comme on le dit en ipunu!

  10. Meradie ndossi dit :

    Ali est un champion

  11. Ozavinoga77 dit :

    Gain, gadgets, du m’as-tu vu à outrance, transport de bétail, corruption généralisée…, policiers, militaires et gendarmes portant des tee-shirts du « champion-candidat et mélangés à la foule… Sourires forcés et au final disputes à tout va pour le reliquat du gain. Vous faites honte au pays!

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